Durant la saison hivernale plusieurs décès ont été déplorés aux cours d'inondations causant d'immenses dégâts tant humains que matériels. L'absence d'alimentation en eau potable est aussi l'un des problèmes les plus épineux exposés par ces familles oubliées de tous et qui sont contraintes de faire plusieurs kilomètres pour étancher leur soif. Durant la saison hivernale plusieurs décès ont été déplorés aux cours d'inondations causant d'immenses dégâts tant humains que matériels. L'absence d'alimentation en eau potable est aussi l'un des problèmes les plus épineux exposés par ces familles oubliées de tous et qui sont contraintes de faire plusieurs kilomètres pour étancher leur soif. Dans ce site de baraquements, situé à hauteur de la commune d'El Affroun connu sous l'appellation de Beni Mouimen, des familles bien algériennes tentent de survivre dans un cadre de vie difficile, à la limite de l'insupportable. En effet près de 200 familles logent dans des taudis insalubres et manquant de tout sur ce site de la misère situé à Beni Mouimen à proximité de la commune d'El Affroun dans la wilaya de Blida. Ces familles, qui végètent dans un environnement inhumain, ne cessent d'interpeller les pouvoirs publics sur leur cadre de vie atroce et surtout concernant leur marginalisation qui dure depuis 20 longues années. Ces familles, pour rappel, ont laissé derrière elles leurs villages, fuyant durant la décennie noire une mort certaine. Elles ont afflué de Chlef, de Htatba, de Bou Medfaa... pour s'installer dans cette vallée où la misère quotidienne leur fait parfois regretter la mort... D'ailleurs, durant les saisons hivernales plusieurs décès sont déplorés aux cours d'inondations causant d'immenses dégâts tant humains que matériels. L'absence d'alimentation en eau potable est l'un des problèmes les plus épineux déplorés par ces citoyens oubliés de tous et qui sont contraints de faire souvent plusieurs kilomètres pour étancher leur soif au sein des sources naturelles, les plus chanceux achètent des citernes à raison de 800 DA. Cette misère et manques multiples, accumulés au fil des années, a poussé les habitants à menacer de sortir dans la rue pour dénoncer ces conditions de vie terribles et exiger qu'on leur redonne une dignité en leur accordant le droit à des logements décents et salubres. Aujourd'hui ils n'en peuvent plus face aux odeurs nauséabondes, et face à la saleté ambiante, aux rats, aux moustiques... s'ajoute la crainte des reptiles, nombreux en cette période de l'année. « A tout moment, l'on peut tomber sur un serpent, à l'extérieur ou à l'intérieur même de la maison », nous avoue un jeune abordé sur les lieux. « On a interpellé en vain les responsables de la daïra, nos enfants sont devenus la proie de l'insécurité qui règne et de tous les autres maux. Tout ce qu'on a eu ce sont de vaines promesses depuis 20 ans. À plusieurs reprises nous avons interpellé les autorités locales afin d'intervenir avant que la situation n'empire mais rien de concret jusqu'à présent », ajoute notre interlocuteur. « Nous vivons uns situation dramatique » nous avoue notre jeune interlocuteur. « Le site devient de plus en plus dangereux, toutes sortes d'animaux et parasites y circulent. Ainsi en plus de l'insalubrité on est exposés, nous et nos enfants, à des dangers réels en plus des maladies » ajoute-t-il amèrement. Contacté par nos soins, un responsable de l'APC d'El Affroun nous a informé qu'un projet est en phase d'études en ce qui concerne le site de Béni Mouimen. « Il faut dire qu'en dépit du nombre très important de logements construits dans le cadre du programme présidentiel dédié à l'éradication de l'habitat précaire, nous risquons de voir toujours et encore, les prédateurs et autres sangsues profiter pleinement de ces logements, au détriment de la tranche la plus défavorisée de la population » explique le responsable. Il faut bien avouer que beaucoup parmi ces « démunis » possèdent bel et bien des habitations ailleurs, dans la même ville ou dans d'autres régions, et usent de ce stratagème pour bénéficier d'un énième logement. Cela dit on reste impuissants devant la misère qui régit la vie des 200 familles du site de Beni Mouimen. À quand la solution qui viendra mettre un terme à leur calvaire et leur permettra d'être enfin des citoyens algériens à part entière ? Dans ce site de baraquements, situé à hauteur de la commune d'El Affroun connu sous l'appellation de Beni Mouimen, des familles bien algériennes tentent de survivre dans un cadre de vie difficile, à la limite de l'insupportable. En effet près de 200 familles logent dans des taudis insalubres et manquant de tout sur ce site de la misère situé à Beni Mouimen à proximité de la commune d'El Affroun dans la wilaya de Blida. Ces familles, qui végètent dans un environnement inhumain, ne cessent d'interpeller les pouvoirs publics sur leur cadre de vie atroce et surtout concernant leur marginalisation qui dure depuis 20 longues années. Ces familles, pour rappel, ont laissé derrière elles leurs villages, fuyant durant la décennie noire une mort certaine. Elles ont afflué de Chlef, de Htatba, de Bou Medfaa... pour s'installer dans cette vallée où la misère quotidienne leur fait parfois regretter la mort... D'ailleurs, durant les saisons hivernales plusieurs décès sont déplorés aux cours d'inondations causant d'immenses dégâts tant humains que matériels. L'absence d'alimentation en eau potable est l'un des problèmes les plus épineux déplorés par ces citoyens oubliés de tous et qui sont contraints de faire souvent plusieurs kilomètres pour étancher leur soif au sein des sources naturelles, les plus chanceux achètent des citernes à raison de 800 DA. Cette misère et manques multiples, accumulés au fil des années, a poussé les habitants à menacer de sortir dans la rue pour dénoncer ces conditions de vie terribles et exiger qu'on leur redonne une dignité en leur accordant le droit à des logements décents et salubres. Aujourd'hui ils n'en peuvent plus face aux odeurs nauséabondes, et face à la saleté ambiante, aux rats, aux moustiques... s'ajoute la crainte des reptiles, nombreux en cette période de l'année. « A tout moment, l'on peut tomber sur un serpent, à l'extérieur ou à l'intérieur même de la maison », nous avoue un jeune abordé sur les lieux. « On a interpellé en vain les responsables de la daïra, nos enfants sont devenus la proie de l'insécurité qui règne et de tous les autres maux. Tout ce qu'on a eu ce sont de vaines promesses depuis 20 ans. À plusieurs reprises nous avons interpellé les autorités locales afin d'intervenir avant que la situation n'empire mais rien de concret jusqu'à présent », ajoute notre interlocuteur. « Nous vivons uns situation dramatique » nous avoue notre jeune interlocuteur. « Le site devient de plus en plus dangereux, toutes sortes d'animaux et parasites y circulent. Ainsi en plus de l'insalubrité on est exposés, nous et nos enfants, à des dangers réels en plus des maladies » ajoute-t-il amèrement. Contacté par nos soins, un responsable de l'APC d'El Affroun nous a informé qu'un projet est en phase d'études en ce qui concerne le site de Béni Mouimen. « Il faut dire qu'en dépit du nombre très important de logements construits dans le cadre du programme présidentiel dédié à l'éradication de l'habitat précaire, nous risquons de voir toujours et encore, les prédateurs et autres sangsues profiter pleinement de ces logements, au détriment de la tranche la plus défavorisée de la population » explique le responsable. Il faut bien avouer que beaucoup parmi ces « démunis » possèdent bel et bien des habitations ailleurs, dans la même ville ou dans d'autres régions, et usent de ce stratagème pour bénéficier d'un énième logement. Cela dit on reste impuissants devant la misère qui régit la vie des 200 familles du site de Beni Mouimen. À quand la solution qui viendra mettre un terme à leur calvaire et leur permettra d'être enfin des citoyens algériens à part entière ?