Le film Innocence of muslims (Innocence des musulmans) continue de susciter des réactions partout dans le monde et notamment dans le monde musulman. Depuis mardi des manifestations populaires condamnant ce film provocateur et énigmatique sont organisées un peu partout. Le film Innocence of muslims (Innocence des musulmans) continue de susciter des réactions partout dans le monde et notamment dans le monde musulman. Depuis mardi des manifestations populaires condamnant ce film provocateur et énigmatique sont organisées un peu partout. Un film condamné par ailleurs aussi par les gouvernements des pays musulmans. C'est le cas aussi de l'Algérie qui a réagi par le biais du porte-parole du ministère des Affaires étrangères (MAE), Amar Belani, lequel a déploré «l'irresponsabilité» des auteurs de ce film. «Partant de son profond attachement à la concorde entre les différentes confessions et au respect de toutes les religions, l'Algérie déplore fortement l'irresponsabilité des auteurs du film innocence of muslims qui offense l'Islam et son prophète (QSSL)» a , en effet, indiqué Amar Belani. « Les outrages aux symboles religieux sacrés, quels qu'ils soient, ne peuvent que susciter réprobation et indignation car ces provocations visent à attiser la haine et les tensions et à contrarier les efforts menés au niveau international dans le cadre du dialogue des civilisations et des religions », a ajouté le porte-parole du MAE dans sa déclaration. Ce film, dont seulement des séquences ont été diffusées sur Internet, a été à l'origine des manifestations devant le consulat américain à Benghazi, en Libye, et de l'attaque à la roquette qui a provoqué la mort de l'ambassadeur des Etats Unis et trois de ses collaborateurs. Et là aussi, l'Algérie a réagi par la voix cette fois ci de son ministre des Affaires étrangères. Mourad Medelci a en effet, adressé un message de condoléances et de sa sympathie à son homologue américaine, Mme Hilary Clinton. Le vendredi de la colère C'est hier que de grandes manifestations populaires ont été organisées dans de nombreux pays musulmans pour dénoncer le film «l'innocence des musulmans». Des milliers de personnes ont manifesté leur colère, au sortir de la prière hebdomadaire du vendredi. Et souvent les manifestants se sont attaqués aux ambassades américaines et celles de certains pays occidentaux , comme c'était le cas à Khartoum, la capitale du Soudan où quelque 5.000 personnes ont en effet attaqué les ambassades britannique et allemande, mettant le feu à cette dernière et y arrachant le drapeau allemand. Selon les medias, les manifestants sont montés sur le toit du bâtiment de l'ambassade dont la façade a été détruite et la police a répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes afin de disperser les manifestants. Au Liban, 300 personnes ont incendié un fast-food américain à Tripoli, la deuxième ville du pays. En Syrie aussi des manifestations ont été organisées. Près de 200 manifestants syriens ont organisé hier après-midi un sit-in de protestation devant l'ambassade des Etats-Unis à Damas, fermée depuis plusieurs mois, Les manifestants arboraient des pancartes hostiles au film, qui vise selon eux à « attiser le feu des conflits religieux ». L'administration américaine, a été accusée d'avoir autorisé la production du film. En Egypte les manifestations ont été les plus importantes. Des heurts entre forces de l'ordre et manifestants protestants contre le film se poursuivaient vendredi aux abords de l'ambassade des Etats-Unis au Caire. Mais c'est au Yémen que les manifestations ont été les plus violentes puisque quatre personnes ont trouvé la mort, jeudi dernier. Hier encore les manifestations se sont poursuivies et les manifestants ont brûlé, à quelques 500 mètres de l'ambassade, le drapeau américain. En Iran, des manifestations similaires ont eu lieu après les prières du vendredi dans le centre de Téhéran pour protester contre ce film, selon des images de la télévision d'Etat. Plusieurs centaines de Palestiniens ont manifesté vendredi pour la troisième journée consécutive à Ghaza contre les Etats-Unis, en réaction à la diffusion de ce film anti-islam. Au Bangladesh, quelque 10.000 manifestants ont brûlé à Dacca des drapeaux américains et israéliens, et tenté de s'approcher de l'ambassade des Etats-Unis. Dans tous les pays musulmans la sécurité a été renforcée autour des missions diplomatiques américaines. Un film condamné par ailleurs aussi par les gouvernements des pays musulmans. C'est le cas aussi de l'Algérie qui a réagi par le biais du porte-parole du ministère des Affaires étrangères (MAE), Amar Belani, lequel a déploré «l'irresponsabilité» des auteurs de ce film. «Partant de son profond attachement à la concorde entre les différentes confessions et au respect de toutes les religions, l'Algérie déplore fortement l'irresponsabilité des auteurs du film innocence of muslims qui offense l'Islam et son prophète (QSSL)» a , en effet, indiqué Amar Belani. « Les outrages aux symboles religieux sacrés, quels qu'ils soient, ne peuvent que susciter réprobation et indignation car ces provocations visent à attiser la haine et les tensions et à contrarier les efforts menés au niveau international dans le cadre du dialogue des civilisations et des religions », a ajouté le porte-parole du MAE dans sa déclaration. Ce film, dont seulement des séquences ont été diffusées sur Internet, a été à l'origine des manifestations devant le consulat américain à Benghazi, en Libye, et de l'attaque à la roquette qui a provoqué la mort de l'ambassadeur des Etats Unis et trois de ses collaborateurs. Et là aussi, l'Algérie a réagi par la voix cette fois ci de son ministre des Affaires étrangères. Mourad Medelci a en effet, adressé un message de condoléances et de sa sympathie à son homologue américaine, Mme Hilary Clinton. Le vendredi de la colère C'est hier que de grandes manifestations populaires ont été organisées dans de nombreux pays musulmans pour dénoncer le film «l'innocence des musulmans». Des milliers de personnes ont manifesté leur colère, au sortir de la prière hebdomadaire du vendredi. Et souvent les manifestants se sont attaqués aux ambassades américaines et celles de certains pays occidentaux , comme c'était le cas à Khartoum, la capitale du Soudan où quelque 5.000 personnes ont en effet attaqué les ambassades britannique et allemande, mettant le feu à cette dernière et y arrachant le drapeau allemand. Selon les medias, les manifestants sont montés sur le toit du bâtiment de l'ambassade dont la façade a été détruite et la police a répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes afin de disperser les manifestants. Au Liban, 300 personnes ont incendié un fast-food américain à Tripoli, la deuxième ville du pays. En Syrie aussi des manifestations ont été organisées. Près de 200 manifestants syriens ont organisé hier après-midi un sit-in de protestation devant l'ambassade des Etats-Unis à Damas, fermée depuis plusieurs mois, Les manifestants arboraient des pancartes hostiles au film, qui vise selon eux à « attiser le feu des conflits religieux ». L'administration américaine, a été accusée d'avoir autorisé la production du film. En Egypte les manifestations ont été les plus importantes. Des heurts entre forces de l'ordre et manifestants protestants contre le film se poursuivaient vendredi aux abords de l'ambassade des Etats-Unis au Caire. Mais c'est au Yémen que les manifestations ont été les plus violentes puisque quatre personnes ont trouvé la mort, jeudi dernier. Hier encore les manifestations se sont poursuivies et les manifestants ont brûlé, à quelques 500 mètres de l'ambassade, le drapeau américain. En Iran, des manifestations similaires ont eu lieu après les prières du vendredi dans le centre de Téhéran pour protester contre ce film, selon des images de la télévision d'Etat. Plusieurs centaines de Palestiniens ont manifesté vendredi pour la troisième journée consécutive à Ghaza contre les Etats-Unis, en réaction à la diffusion de ce film anti-islam. Au Bangladesh, quelque 10.000 manifestants ont brûlé à Dacca des drapeaux américains et israéliens, et tenté de s'approcher de l'ambassade des Etats-Unis. Dans tous les pays musulmans la sécurité a été renforcée autour des missions diplomatiques américaines.