En ce cinquantenaire de son indépendance, l'Algérie est célébrée de mardi à dimanche à la Cité de la musique à Paris à travers les musiques ayant jalonné son histoire : chaâbi, raï, chanson kabyle, mais aussi chansons racistes coloniales et musique classique. En ce cinquantenaire de son indépendance, l'Algérie est célébrée de mardi à dimanche à la Cité de la musique à Paris à travers les musiques ayant jalonné son histoire : chaâbi, raï, chanson kabyle, mais aussi chansons racistes coloniales et musique classique. Le chanteur et poète, l'immense Lounis Aït Menguellet, se produira à la Cité de la musique dimanche. La chanson toute sa diversité algérienne sera au rendez-vous pendant ces jours-ci à la Cité de la musique. Si l'Algérie est souvent associée au raï ou au chaâbi, popularisés par Khaled et Rachid Taha, l'existence de l'Orchestre symphonique national d'Algérie est moins connue. Plusieurs de ses solistes et sa chef d'orchestre, Zahia Ziouani, se joindront à l'orchestre symphonique, Divertimento, pour interpréter mardi un répertoire comprenant La Suite algérienne de Camille Saint-Saëns, ou la Mélodie mauresque de Francisco Salvador-Daniel. L'influence des mélodies arabes n'est pas flagrante dans l'œuvre de Saint-Saëns, qui s'est éteint à Alger, où il a souvent séjourné, en 1921. Francisco Salvador-Daniel, qui enseigna le violon à Alger en 1850, s'en imprègne beaucoup plus. La soirée de mercredi ravivera la figure d'Abd El-Kader. Opposant farouche à la colonisation française, ce sultan et guerrier noble était aussi poète et écrivain. Le baryton-basse Arnaud Marzorati interprétera des extraits de ses poèmes, puis prêtera sa voix à un florilège de chansons de propagande coloniale, dont un "pot-pourri de chansons racistes" raillant et méprisant l'autochtone.Place, samedi et dimanche, à l'histoire plus récente de l'Algérie, avec le chaâbi de La Casbah d'Alger, le raï des cabarets d'Oran, la chanson kabyle identitaire des montagnes du Djurdjura ou les chants glorifiant l'Algérie indépendante. Samedi soir ces chants patriotiques, dont Rabah Driassa fut dans les années post-coloniales le porte-voix de charme, seront interprétés par son fils, Abdou Driassa, vedette de la variété algérienne. Souvent associé à cette période de liesse: le chaâbi. Une formation emmenée par le chanteur Abdelkader Chaou en jouera les grands classiques. Au cours de la même soirée, Cheba Fadéla défendra les couleurs du raï moderne, dont elle fut l'une des pionnières dans les années 70. Une vision de l'Algérie ne saurait être complète sans évoquer la Kabylie : le chanteur Lounis Aït Menguellet, l'un des symboles forts de la revendication de l'identité kabyle à travers des textes d'une grande force poétique, clôturera ce cycle demain dimanche à 16h 30. Le chanteur et poète, l'immense Lounis Aït Menguellet, se produira à la Cité de la musique dimanche. La chanson toute sa diversité algérienne sera au rendez-vous pendant ces jours-ci à la Cité de la musique. Si l'Algérie est souvent associée au raï ou au chaâbi, popularisés par Khaled et Rachid Taha, l'existence de l'Orchestre symphonique national d'Algérie est moins connue. Plusieurs de ses solistes et sa chef d'orchestre, Zahia Ziouani, se joindront à l'orchestre symphonique, Divertimento, pour interpréter mardi un répertoire comprenant La Suite algérienne de Camille Saint-Saëns, ou la Mélodie mauresque de Francisco Salvador-Daniel. L'influence des mélodies arabes n'est pas flagrante dans l'œuvre de Saint-Saëns, qui s'est éteint à Alger, où il a souvent séjourné, en 1921. Francisco Salvador-Daniel, qui enseigna le violon à Alger en 1850, s'en imprègne beaucoup plus. La soirée de mercredi ravivera la figure d'Abd El-Kader. Opposant farouche à la colonisation française, ce sultan et guerrier noble était aussi poète et écrivain. Le baryton-basse Arnaud Marzorati interprétera des extraits de ses poèmes, puis prêtera sa voix à un florilège de chansons de propagande coloniale, dont un "pot-pourri de chansons racistes" raillant et méprisant l'autochtone.Place, samedi et dimanche, à l'histoire plus récente de l'Algérie, avec le chaâbi de La Casbah d'Alger, le raï des cabarets d'Oran, la chanson kabyle identitaire des montagnes du Djurdjura ou les chants glorifiant l'Algérie indépendante. Samedi soir ces chants patriotiques, dont Rabah Driassa fut dans les années post-coloniales le porte-voix de charme, seront interprétés par son fils, Abdou Driassa, vedette de la variété algérienne. Souvent associé à cette période de liesse: le chaâbi. Une formation emmenée par le chanteur Abdelkader Chaou en jouera les grands classiques. Au cours de la même soirée, Cheba Fadéla défendra les couleurs du raï moderne, dont elle fut l'une des pionnières dans les années 70. Une vision de l'Algérie ne saurait être complète sans évoquer la Kabylie : le chanteur Lounis Aït Menguellet, l'un des symboles forts de la revendication de l'identité kabyle à travers des textes d'une grande force poétique, clôturera ce cycle demain dimanche à 16h 30.