Le film « Innocence of Muslims » a, indéniablement, un caractère provocateur. Et c'est ce qui explique la réaction de réprobation qui a déferlé sur le monde musulman depuis que des extraits de ce film ont été diffusés sur Internet. Le film « Innocence of Muslims » a, indéniablement, un caractère provocateur. Et c'est ce qui explique la réaction de réprobation qui a déferlé sur le monde musulman depuis que des extraits de ce film ont été diffusés sur Internet. Loin d'être une œuvre cinématographique ce film semble avoir un seul objectif. Attiser la haine contre la religion musulmane. D'ailleurs, il n'y a qu'à voir qui est derrière ce navet pour comprendre que le film ne fait que confirmer la montée de l'islamophobie aux Etats-Unis en général et dans le monde occidental en particulier. En effet ce sont les partisans de la droite chrétienne américaine qui ont fait jonction avec une partie du lobby juif qui sont derrière cette production. Car le voile mystérieux, qui entourait ce film, commence peu à peu à se dissiper. Ainsi à en croire les informations publiées dans la presse américaine, ce film aurait été produit par une association caritative chrétienne, un copte condamné pour fraude et un réalisateur de films pornographiques. L'intention de nuire à l'Islam et aux musulmans à travers ce film qui porte atteinte au prophète Mohamed (QSSSL) est donc avérée. D'ailleurs, à en croire toujours les informations publiées par les médias américains, les acteurs de ce film ont été trompés. En effet, croyant jouer dans un film de fiction épique, Ils découvrent ensuite qu'un doublage avait transformé leurs répliques en propagande anti-musulmane. On comprend dès lors le pourquoi de cette vague d'indignation qui a secoué le monde musulman et qui a provoqué la mort de huit personnes lors des heurts entre manifestants et les forces de l'ordre qui voulaient sécuriser les ambassades américaines. Cela dit, ce film, qui a été à l'origine de la mort de l'ambassadeur américain en Libye et de trois de ses collaborateurs, continue de susciter moult analyses et interrogations. Car Innocence of Muslims ( l'innocence des Musulmans) intervient dans un contexte fort particulier. Le monde arabe est en effet traversé par de profonds bouleversements. Des bouleversements liés à ce que d'aucuns dénomment le « printemps arabe ». Cette lame de fond qui, à quelques exceptions près, traverse l'ensemble du monde arabe, a bouleversé la donne dans de nombreux pays. Des régimes sont ainsi tombés, comme c'est le cas en Tunisie, en Libye et en Egypte, alors que la Syrie est plongé dans une guerre civile depuis de longs mois déjà. Dans les trois pays cités la mouvance islamiste a énormément tiré profit de ces changements. Les islamistes sont montés au pouvoir en Tunisie et en Egypte. Dans ces deux pays ils ont été portés au pouvoir par la voie des urnes. Et c'est le même cas au Maroc où le gouvernement est dominé par les islamistes alors qu'en Libye, leur score électoral aidant, ils sont incontournables sur l'échiquier politique de ce pays. C'est sans doute cette émergence des courants islamistes qui a contribué à accroître l'extrémisme de la droite chrétienne américaine en général et des milieux sionistes, leurs alliés de longue date. Ces courants politiques racistes, qui n'ont jamais, par conséquent, caché leur grande aversion envers les Arabes et les Musulmans, alimentent depuis des années déjà la montée en puissance de l'islamophobie dans le monde occidental. Ce qu'ils appellent « le péril vert » leur sert, il est évident, d'alibi pour renforcer leur poids politique. En diabolisant l'Islam ils attisent la haine et entretiennent la peur des populations envers cette religion, souvent assimilée au terrorisme. Est-il besoin de rappeler que le timing de la diffusion des extraits de ce film coïncide avec la commémoration des événements de New York du 11 septembre 2001. De plus, relèvent des analystes, ce film intervient aussi au moment où Israël, l'allié de la droite chrétienne américaine, durcit le ton à l'egard de l'Iran qu'elle accuse de vouloir se doter de l'arme atomique et menace même d'attaquer ses installations nucléaires. C'est dire que le film profiterait avant tout à certains courants politiques et pourrait, en même temps, servir d'alibi à des desseins inavoués, mais dont le monde musulman serait, à n'en point douter, le théâtre et la victime . Loin d'être une œuvre cinématographique ce film semble avoir un seul objectif. Attiser la haine contre la religion musulmane. D'ailleurs, il n'y a qu'à voir qui est derrière ce navet pour comprendre que le film ne fait que confirmer la montée de l'islamophobie aux Etats-Unis en général et dans le monde occidental en particulier. En effet ce sont les partisans de la droite chrétienne américaine qui ont fait jonction avec une partie du lobby juif qui sont derrière cette production. Car le voile mystérieux, qui entourait ce film, commence peu à peu à se dissiper. Ainsi à en croire les informations publiées dans la presse américaine, ce film aurait été produit par une association caritative chrétienne, un copte condamné pour fraude et un réalisateur de films pornographiques. L'intention de nuire à l'Islam et aux musulmans à travers ce film qui porte atteinte au prophète Mohamed (QSSSL) est donc avérée. D'ailleurs, à en croire toujours les informations publiées par les médias américains, les acteurs de ce film ont été trompés. En effet, croyant jouer dans un film de fiction épique, Ils découvrent ensuite qu'un doublage avait transformé leurs répliques en propagande anti-musulmane. On comprend dès lors le pourquoi de cette vague d'indignation qui a secoué le monde musulman et qui a provoqué la mort de huit personnes lors des heurts entre manifestants et les forces de l'ordre qui voulaient sécuriser les ambassades américaines. Cela dit, ce film, qui a été à l'origine de la mort de l'ambassadeur américain en Libye et de trois de ses collaborateurs, continue de susciter moult analyses et interrogations. Car Innocence of Muslims ( l'innocence des Musulmans) intervient dans un contexte fort particulier. Le monde arabe est en effet traversé par de profonds bouleversements. Des bouleversements liés à ce que d'aucuns dénomment le « printemps arabe ». Cette lame de fond qui, à quelques exceptions près, traverse l'ensemble du monde arabe, a bouleversé la donne dans de nombreux pays. Des régimes sont ainsi tombés, comme c'est le cas en Tunisie, en Libye et en Egypte, alors que la Syrie est plongé dans une guerre civile depuis de longs mois déjà. Dans les trois pays cités la mouvance islamiste a énormément tiré profit de ces changements. Les islamistes sont montés au pouvoir en Tunisie et en Egypte. Dans ces deux pays ils ont été portés au pouvoir par la voie des urnes. Et c'est le même cas au Maroc où le gouvernement est dominé par les islamistes alors qu'en Libye, leur score électoral aidant, ils sont incontournables sur l'échiquier politique de ce pays. C'est sans doute cette émergence des courants islamistes qui a contribué à accroître l'extrémisme de la droite chrétienne américaine en général et des milieux sionistes, leurs alliés de longue date. Ces courants politiques racistes, qui n'ont jamais, par conséquent, caché leur grande aversion envers les Arabes et les Musulmans, alimentent depuis des années déjà la montée en puissance de l'islamophobie dans le monde occidental. Ce qu'ils appellent « le péril vert » leur sert, il est évident, d'alibi pour renforcer leur poids politique. En diabolisant l'Islam ils attisent la haine et entretiennent la peur des populations envers cette religion, souvent assimilée au terrorisme. Est-il besoin de rappeler que le timing de la diffusion des extraits de ce film coïncide avec la commémoration des événements de New York du 11 septembre 2001. De plus, relèvent des analystes, ce film intervient aussi au moment où Israël, l'allié de la droite chrétienne américaine, durcit le ton à l'egard de l'Iran qu'elle accuse de vouloir se doter de l'arme atomique et menace même d'attaquer ses installations nucléaires. C'est dire que le film profiterait avant tout à certains courants politiques et pourrait, en même temps, servir d'alibi à des desseins inavoués, mais dont le monde musulman serait, à n'en point douter, le théâtre et la victime .