L'Armée nationale populaire (ANP) a contribué, durant les cinquante dernières années, aux opérations de secours et de sauvetage lors des différentes catastrophes naturelles qu'a connues l'Algérie en mobilisant tous ses moyens humains et matériels. Outre son rôle de défenseur de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale, l'ANP est souvent sollicitée lors des catastrophes naturelles en vue de venir en aide aux victimes, protéger les biens et préserver la sûreté publique. L'armée est ainsi intervenue lors du séisme de Chlef (10 octobre 1980), celui de Boumerdès ( 21 mai 2003), ainsi que les inondations de Bab El-Oued ( 10 novembre 2001) et de Ghardaïa (1er octobre 2008) outre son intervention pour le désenclavement des régions bloquées par les chutes de neige en février dernier. Toujours aux premiers rangs Lors du séisme de Boumerdès, qui a fait 2.200 morts et plus de 10.000 blessés, les unités de l'ANP sont intervenues avec célérité pour sauver les sinistrés et déblayer les décombres. Plus de 10.000 militaires, dotés d'importants moyens matériels, ont pris part aux opérations de secours et à l'installation de plus de 3.200 tentes pour l'hébergements des sinistrés. L'armée a également procédé à l'installation d'un cordon de sécurité pour protéger les citoyens et leurs biens. Les membres de l'ANP ont fait preuve d'un grand élan de solidarité avec les citoyens sinistrés pour les aider à surmonter les effets de la catastrophe. Même constat lors des inondations de Bab El- Oued. Ces dernières, rappelle-t-on, ont fait 700 morts et des centaines de blessés outres des dégâts matériels importants. L'armée a dû déployer les grands moyens pour dégager les victimes ensevelies sous des tonnes de boue. 200 militaires ont été mobilisés au niveau de Triolet seulement pour enlever 600.000 mètres cubes d'eau mélangés à de la boue. Le dévouement des éléments de l'ANP s'est encore manifesté, 20 ans plus tard, lors des inondations qui ont touché la wilaya de Ghardaïa et certaines régions du Sud à l'instar de Béchar et d'Al Bayadh. Plus de 250 équipements, dont 16 aériens, ont été mobilisés à cet effet outre le déploiement de près de 2.000 militaires. Pour ce qui est des fortes chutes de neige ayant marqué plusieurs régions du pays en février dernier, l'ANP a contribué au désenclavement des régions touchées par les intempéries. Le bureau "Mobilisation et risques majeurs" pour la gestion des opérations sur le terrain L'ANP constitue un noyau essentiel dans le système national de gestion des catastrophes naturelles. L'armée effectue en coordination avec les instances concernées des études et des recherches relatives aux risques liés aux catastrophes naturelles, tout comme elle contribue à des activités gouvernementales dans ce domaine. En vue d'assurer la coordination et l'organisation des activités liées aux risques majeurs, une décision ministérielle a été promulguée en 2005 en vertu de laquelle cette mission a été confiée au bureau "Mobilisation et risques majeurs" relevant de l'état-major de l'armée. Cette structure comprend une cellule opérationnelle qui est activée lors des catastrophes naturelles en vue de suivre le développement de la situation en cas de sinistre et coordonnerles activités des éléments de l'ANP. Le bureau "Mobilisation et risques majeurs" de l'ANP a également pour mission l'élaboration des plans d'intervention qui sont actualisés et modifiés en cas de nécessité. S'agissant du volume et de la nature des moyens introduits dans les plans d'intervention, ils dépendent de l'ampleur de la catastrophe et de ses répercussions sur les personnes et leurs biens ainsi que sur l'environnement. Outre les opérations de secours et de sauvetage, l'armée se charge de fournir les moyens d'exploration maritime et aérienne, l'organisation de ponts aériens et l'exécution des missions de secours par avions et hélicoptères. Les unités de l'ANP assurent en outre les premiers soins d'urgence, l'approvisionnement en énergie, en moyens nécessaires à l'ouverture de voies et routes, l'acheminement des aides alimentaires et la préservation de la sûrete publique. Nécessité d'une coordination civile et militaire pour les opérations de secours L'ANP a élargi sa coopération aux opérations de secours avec la Protection civile, les ministères et instances nationales concernés par la gestion des risques majeurs. La première réunion, qui a rassemblé les représentants de l'ANP et de la Protection civile, a été sanctionnée par une série de recommandations dont le renforcement de la coopération entre les deux parties dans le domaine de la formation, notamment en ce qui a trait aux risques majeurs et aux opérations de secours. En vue de renforcer la coordination entre l'armée et ses partenaires, des exercices de simulation dans les domaines de la recherche, des secours et de soutien logistique médical sont effectués périodiquement avec la participation de différents secteurs à l'instar des ministères de l'Intérieur, de la Santé et des Transports en vue d'améliorer les capacités et préserver l'aptitude des éléments d'intervention. L'Armée nationale populaire (ANP) a contribué, durant les cinquante dernières années, aux opérations de secours et de sauvetage lors des différentes catastrophes naturelles qu'a connues l'Algérie en mobilisant tous ses moyens humains et matériels. Outre son rôle de défenseur de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale, l'ANP est souvent sollicitée lors des catastrophes naturelles en vue de venir en aide aux victimes, protéger les biens et préserver la sûreté publique. L'armée est ainsi intervenue lors du séisme de Chlef (10 octobre 1980), celui de Boumerdès ( 21 mai 2003), ainsi que les inondations de Bab El-Oued ( 10 novembre 2001) et de Ghardaïa (1er octobre 2008) outre son intervention pour le désenclavement des régions bloquées par les chutes de neige en février dernier. Toujours aux premiers rangs Lors du séisme de Boumerdès, qui a fait 2.200 morts et plus de 10.000 blessés, les unités de l'ANP sont intervenues avec célérité pour sauver les sinistrés et déblayer les décombres. Plus de 10.000 militaires, dotés d'importants moyens matériels, ont pris part aux opérations de secours et à l'installation de plus de 3.200 tentes pour l'hébergements des sinistrés. L'armée a également procédé à l'installation d'un cordon de sécurité pour protéger les citoyens et leurs biens. Les membres de l'ANP ont fait preuve d'un grand élan de solidarité avec les citoyens sinistrés pour les aider à surmonter les effets de la catastrophe. Même constat lors des inondations de Bab El- Oued. Ces dernières, rappelle-t-on, ont fait 700 morts et des centaines de blessés outres des dégâts matériels importants. L'armée a dû déployer les grands moyens pour dégager les victimes ensevelies sous des tonnes de boue. 200 militaires ont été mobilisés au niveau de Triolet seulement pour enlever 600.000 mètres cubes d'eau mélangés à de la boue. Le dévouement des éléments de l'ANP s'est encore manifesté, 20 ans plus tard, lors des inondations qui ont touché la wilaya de Ghardaïa et certaines régions du Sud à l'instar de Béchar et d'Al Bayadh. Plus de 250 équipements, dont 16 aériens, ont été mobilisés à cet effet outre le déploiement de près de 2.000 militaires. Pour ce qui est des fortes chutes de neige ayant marqué plusieurs régions du pays en février dernier, l'ANP a contribué au désenclavement des régions touchées par les intempéries. Le bureau "Mobilisation et risques majeurs" pour la gestion des opérations sur le terrain L'ANP constitue un noyau essentiel dans le système national de gestion des catastrophes naturelles. L'armée effectue en coordination avec les instances concernées des études et des recherches relatives aux risques liés aux catastrophes naturelles, tout comme elle contribue à des activités gouvernementales dans ce domaine. En vue d'assurer la coordination et l'organisation des activités liées aux risques majeurs, une décision ministérielle a été promulguée en 2005 en vertu de laquelle cette mission a été confiée au bureau "Mobilisation et risques majeurs" relevant de l'état-major de l'armée. Cette structure comprend une cellule opérationnelle qui est activée lors des catastrophes naturelles en vue de suivre le développement de la situation en cas de sinistre et coordonnerles activités des éléments de l'ANP. Le bureau "Mobilisation et risques majeurs" de l'ANP a également pour mission l'élaboration des plans d'intervention qui sont actualisés et modifiés en cas de nécessité. S'agissant du volume et de la nature des moyens introduits dans les plans d'intervention, ils dépendent de l'ampleur de la catastrophe et de ses répercussions sur les personnes et leurs biens ainsi que sur l'environnement. Outre les opérations de secours et de sauvetage, l'armée se charge de fournir les moyens d'exploration maritime et aérienne, l'organisation de ponts aériens et l'exécution des missions de secours par avions et hélicoptères. Les unités de l'ANP assurent en outre les premiers soins d'urgence, l'approvisionnement en énergie, en moyens nécessaires à l'ouverture de voies et routes, l'acheminement des aides alimentaires et la préservation de la sûrete publique. Nécessité d'une coordination civile et militaire pour les opérations de secours L'ANP a élargi sa coopération aux opérations de secours avec la Protection civile, les ministères et instances nationales concernés par la gestion des risques majeurs. La première réunion, qui a rassemblé les représentants de l'ANP et de la Protection civile, a été sanctionnée par une série de recommandations dont le renforcement de la coopération entre les deux parties dans le domaine de la formation, notamment en ce qui a trait aux risques majeurs et aux opérations de secours. En vue de renforcer la coordination entre l'armée et ses partenaires, des exercices de simulation dans les domaines de la recherche, des secours et de soutien logistique médical sont effectués périodiquement avec la participation de différents secteurs à l'instar des ministères de l'Intérieur, de la Santé et des Transports en vue d'améliorer les capacités et préserver l'aptitude des éléments d'intervention.