Les ministres « sortent » de leurs bureaux pour s'enquérir de la situation. Des visites de travail et d'inspection sur les « chantiers » et des réunions de travail avec les partenaires sociaux. Le gouvernement se remet au travail avec une feuille de route bien claire. Les ministres « sortent » de leurs bureaux pour s'enquérir de la situation. Des visites de travail et d'inspection sur les « chantiers » et des réunions de travail avec les partenaires sociaux. Le gouvernement se remet au travail avec une feuille de route bien claire. Après quelques mois de ce que d'aucuns ont qualifié d'« inertie » du gouvernement, une « période creuse », selon les propos du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kabila, le gouvernement, remanié et conduit par le nouveau Premier ministre, Abdelmalek Sellal, se « re » met au travail. Les ministres qui se sont mis dans l'attente d'une confirmation dans leurs postes ou d'un « remerciement » du président de la République se contentaient d'expédier les affaires courantes. Début septembre courant, les uns et les autres ont été fixés sur leurs sorts. Les recalés ont quitté le gouvernement, les « maintenus » ou « permutés » et les nouveaux membres du gouvernement ont été installés dans leurs fonctions. Les choses ont été vite « réglées » entre les « sortants » et les « rentrants ». Une petite cérémonie protocolaire pour consacrer le « changement » du titulaire comme il est de tradition et les choses « sérieuses » commencent aussitôt pour l'équipe que dirige désormais, Abdelmalek Sellal qui a donné le ton dès le premier jour de son installation en estimant que le service public « est aujourd'hui en panne » et que le moment était venu de nettoyer le pays. Le nouveau Premier ministre qui veut donner un coup de balai magistral dans l'anarchie régnant à tous les niveaux a tracé la feuille de route pour ses ministres qui n'auront plus de circonstances atténuantes à faire valoir pour expliquer leur nonchalance dans la conduite des affaires de leurs départements respectifs. Le lendemain, tous les ministres ou presque, ont entamé leur « travail» plus sérieusement, rentrée sociale oblige. Cette rentrée que d'aucuns prédisaient « houleuse » ou carrément « perturbée » par les grèves et les protestations des travailleurs, a finalement eu lieu sans incident notable à signaler. Une situation à l'avantage des membres du gouvernement qui ont abordé leur mission sans la pression des foules réclamant des « droits légitimes ». Les ministres des Affaires étrangères, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, des Transports, de l'Energie et des Mines, de l'Education nationale, de la Justice, de la Santé, des Finances, de l'Industrie, des Petites et Moyennes entreprises et la Promotion de l'investissement, le Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Jeunesse et des Sports et bien d'autres membres du gouvernement sont sortis sur « le terrain » pour tâter le pouls des départements qui sont sous leurs responsabilités, affichant leur volontés d'être à l'écoute des « travailleurs » et louant les vertus du dialogue et de la concertation entre les partenaires. C'est ainsi le cas du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Mohamed Charfi qui a affirmé lors d'une ses sorties que la lutte contre la corruption n'aura de sens que si la justice « est à l'abri de ce fléau qui constitue la principale cause d'atteinte au plein exercice de la citoyenneté ». Dans une allocution à l'ouverture des travaux de la session ordinaire du Conseil supérieur de magistrature, il a estimé que « si la revendication légitime de la société est l'application rigoureuse de la loi par le juge contre les auteurs de corruption, il convient aussi de mettre les cadres intègres engagés dans la lutte contre la corruption à l'abri des pressions multiformes qui peuvent les viser dans le but de les décourager ». Des propos qui rassurent autant le justiciable que le magistrat. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelaziz Ziari, qui a réuni les syndicats du secteur de la santé et des acteurs qui gravitent autour de ce secteur, a axé ses sorties sur le terrain, sur l'industrie pharmaceutique nationale la qualifiant de « stratégique », estimant que la solution de la disponibilité du médicament réside dans l'intérêt à accorder au « développement de l'industrie locale ». Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia a pour sa part tenu à rassurer les syndicats des enseignants que le gouvernement a approuvé l'affectation d'une enveloppe supplémentaire de 440 milliards de centimes (4,4 milliards de dinars) pour l'achèvement de la réalisation des 12.000 logements destinés aux enseignants universitaires. Le ministre de l'Education nationale, Abdellatif Baba Ahmed, lui, était à Kouba où il a inauguré l'ouverture du lycée spécialisé dans l'enseignement des mathématiques qui ouvrira de larges perspectives pour les élèves désireux de poursuivre leurs études universitaires dans des filières boudées telles que les sciences exactes et technologiques. Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Cherif Rahmani quant à lui, a inauguré dimanche au palais des expositions d'Alger, la deuxième édition du salon international de la sous-traitance (Algest 2012). Quelques 70 entreprises de sous-traitance, dont une dizaine de sociétés étrangères représentant la France, l'Italie, l'Espagne et la Turquie y ont pris part. Quatre ministres et le premier responsable de la centrale syndicale ont assisté, dimanche à la cérémonie de signature de l'accord de partenariat entre le Groupe Saïdal et la société koweitienne North Africa Holding Manufacturing - FNI (SNM) pour la création d'une société mixte spécialisée dans la fabrication de médicaments anticancéreux à la nouvelle ville de Sidi Abdallah (Alger). Il s'agit du ministre de l'Industrie, de la PME et de l'investissement, Chérif Rahmani, du ministre des Finances, Karim Djoudi, du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelaziz Ziari et du secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens, Abdelmadjid Sidi Saïd. Les choses commencent donc à bouger et si l'on croit Amara Benyounès, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et de la Ville du gouvernement Sellal, « ce gouvernement va surprendre les Algériens », dans le sens positif s'entend. C'est tout le mal que l'on souhaite au Algériens. Après quelques mois de ce que d'aucuns ont qualifié d'« inertie » du gouvernement, une « période creuse », selon les propos du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kabila, le gouvernement, remanié et conduit par le nouveau Premier ministre, Abdelmalek Sellal, se « re » met au travail. Les ministres qui se sont mis dans l'attente d'une confirmation dans leurs postes ou d'un « remerciement » du président de la République se contentaient d'expédier les affaires courantes. Début septembre courant, les uns et les autres ont été fixés sur leurs sorts. Les recalés ont quitté le gouvernement, les « maintenus » ou « permutés » et les nouveaux membres du gouvernement ont été installés dans leurs fonctions. Les choses ont été vite « réglées » entre les « sortants » et les « rentrants ». Une petite cérémonie protocolaire pour consacrer le « changement » du titulaire comme il est de tradition et les choses « sérieuses » commencent aussitôt pour l'équipe que dirige désormais, Abdelmalek Sellal qui a donné le ton dès le premier jour de son installation en estimant que le service public « est aujourd'hui en panne » et que le moment était venu de nettoyer le pays. Le nouveau Premier ministre qui veut donner un coup de balai magistral dans l'anarchie régnant à tous les niveaux a tracé la feuille de route pour ses ministres qui n'auront plus de circonstances atténuantes à faire valoir pour expliquer leur nonchalance dans la conduite des affaires de leurs départements respectifs. Le lendemain, tous les ministres ou presque, ont entamé leur « travail» plus sérieusement, rentrée sociale oblige. Cette rentrée que d'aucuns prédisaient « houleuse » ou carrément « perturbée » par les grèves et les protestations des travailleurs, a finalement eu lieu sans incident notable à signaler. Une situation à l'avantage des membres du gouvernement qui ont abordé leur mission sans la pression des foules réclamant des « droits légitimes ». Les ministres des Affaires étrangères, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, des Transports, de l'Energie et des Mines, de l'Education nationale, de la Justice, de la Santé, des Finances, de l'Industrie, des Petites et Moyennes entreprises et la Promotion de l'investissement, le Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Jeunesse et des Sports et bien d'autres membres du gouvernement sont sortis sur « le terrain » pour tâter le pouls des départements qui sont sous leurs responsabilités, affichant leur volontés d'être à l'écoute des « travailleurs » et louant les vertus du dialogue et de la concertation entre les partenaires. C'est ainsi le cas du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Mohamed Charfi qui a affirmé lors d'une ses sorties que la lutte contre la corruption n'aura de sens que si la justice « est à l'abri de ce fléau qui constitue la principale cause d'atteinte au plein exercice de la citoyenneté ». Dans une allocution à l'ouverture des travaux de la session ordinaire du Conseil supérieur de magistrature, il a estimé que « si la revendication légitime de la société est l'application rigoureuse de la loi par le juge contre les auteurs de corruption, il convient aussi de mettre les cadres intègres engagés dans la lutte contre la corruption à l'abri des pressions multiformes qui peuvent les viser dans le but de les décourager ». Des propos qui rassurent autant le justiciable que le magistrat. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelaziz Ziari, qui a réuni les syndicats du secteur de la santé et des acteurs qui gravitent autour de ce secteur, a axé ses sorties sur le terrain, sur l'industrie pharmaceutique nationale la qualifiant de « stratégique », estimant que la solution de la disponibilité du médicament réside dans l'intérêt à accorder au « développement de l'industrie locale ». Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia a pour sa part tenu à rassurer les syndicats des enseignants que le gouvernement a approuvé l'affectation d'une enveloppe supplémentaire de 440 milliards de centimes (4,4 milliards de dinars) pour l'achèvement de la réalisation des 12.000 logements destinés aux enseignants universitaires. Le ministre de l'Education nationale, Abdellatif Baba Ahmed, lui, était à Kouba où il a inauguré l'ouverture du lycée spécialisé dans l'enseignement des mathématiques qui ouvrira de larges perspectives pour les élèves désireux de poursuivre leurs études universitaires dans des filières boudées telles que les sciences exactes et technologiques. Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Cherif Rahmani quant à lui, a inauguré dimanche au palais des expositions d'Alger, la deuxième édition du salon international de la sous-traitance (Algest 2012). Quelques 70 entreprises de sous-traitance, dont une dizaine de sociétés étrangères représentant la France, l'Italie, l'Espagne et la Turquie y ont pris part. Quatre ministres et le premier responsable de la centrale syndicale ont assisté, dimanche à la cérémonie de signature de l'accord de partenariat entre le Groupe Saïdal et la société koweitienne North Africa Holding Manufacturing - FNI (SNM) pour la création d'une société mixte spécialisée dans la fabrication de médicaments anticancéreux à la nouvelle ville de Sidi Abdallah (Alger). Il s'agit du ministre de l'Industrie, de la PME et de l'investissement, Chérif Rahmani, du ministre des Finances, Karim Djoudi, du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelaziz Ziari et du secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens, Abdelmadjid Sidi Saïd. Les choses commencent donc à bouger et si l'on croit Amara Benyounès, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et de la Ville du gouvernement Sellal, « ce gouvernement va surprendre les Algériens », dans le sens positif s'entend. C'est tout le mal que l'on souhaite au Algériens.