Le déploiement d'une force au Mali par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a décidément bien du mal à se dessiner. A Abidjan, chefs d'état-major et ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la Cédéao ont examiné la demande d'aide militaire formulée début septembre 2012 par le président de transition malien. Il y apparait que l'organisation ouest-africaine et le Mali ne sont toujours pas sur la même longueur d'onde. Les responsables militaires et politiques de la Cédéao sont agacés par les demandes des autorités maliennes qualifiées « d'irréalistes et non professionnelles ». A la mi-septembre, les chefs d'état-major des pays de la sous-région ont étudié avec attention la requête malienne pour une aide militaire étrangère. Bamako refuse catégoriquement une présence militaire dans la capitale ? Impossible ! rétorquent les responsables militaires africains : cette demande n'est pas raisonnable. Une opération militaire extérieure nécessite une base logistique, du personnel civil et militaire à Bamako. En visite à Paris mardi 18 septembre, le médiateur burkinabè, Blaise Compaoré, a exprimé la même idée : ce n'est pas au Mali d'indiquer où seront déployées les troupes, il s'agit d'une décision conjointe. Selon des participants à la réunion d'Abidjan, les militaires et ministres ouest-africains s'interrogent sur l'état d'esprit des autorités de Bamako : « C'est à croire qu'ils n'ont pas conscience de la gravité de la situation », explique un diplomate qui s'inquiète de savoir où est le véritable pouvoir à Bamako. Le plus intriguant c'est que ce n'est pas le chef de la transition, le président Dioncounda Traoré, mais le Premier ministre Cheik Modibo Diarra qui devrait conduire la délégation malienne la semaine prochaine à New York pour la grande conférence sur le Sahel présidée par Ban Ki-moon. Le déploiement d'une force au Mali par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a décidément bien du mal à se dessiner. A Abidjan, chefs d'état-major et ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la Cédéao ont examiné la demande d'aide militaire formulée début septembre 2012 par le président de transition malien. Il y apparait que l'organisation ouest-africaine et le Mali ne sont toujours pas sur la même longueur d'onde. Les responsables militaires et politiques de la Cédéao sont agacés par les demandes des autorités maliennes qualifiées « d'irréalistes et non professionnelles ». A la mi-septembre, les chefs d'état-major des pays de la sous-région ont étudié avec attention la requête malienne pour une aide militaire étrangère. Bamako refuse catégoriquement une présence militaire dans la capitale ? Impossible ! rétorquent les responsables militaires africains : cette demande n'est pas raisonnable. Une opération militaire extérieure nécessite une base logistique, du personnel civil et militaire à Bamako. En visite à Paris mardi 18 septembre, le médiateur burkinabè, Blaise Compaoré, a exprimé la même idée : ce n'est pas au Mali d'indiquer où seront déployées les troupes, il s'agit d'une décision conjointe. Selon des participants à la réunion d'Abidjan, les militaires et ministres ouest-africains s'interrogent sur l'état d'esprit des autorités de Bamako : « C'est à croire qu'ils n'ont pas conscience de la gravité de la situation », explique un diplomate qui s'inquiète de savoir où est le véritable pouvoir à Bamako. Le plus intriguant c'est que ce n'est pas le chef de la transition, le président Dioncounda Traoré, mais le Premier ministre Cheik Modibo Diarra qui devrait conduire la délégation malienne la semaine prochaine à New York pour la grande conférence sur le Sahel présidée par Ban Ki-moon.