Aujourd'hui, c'est le grand jour pour le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Il va devoir passer l'oral devant 464 députés pour faire adopter le plan d'action du gouvernement sur la base du programme du président de la République. Il ne devrait pas caler devant l'Assemblée à majorité FLN qui tout comme le RND a donné quitus pour le programme présidentiel. Un plan d'action qui, une fois adopté par la Chambre basse, sera mené au pas de charge. On a déjà eu un avant- goût avec le démantèlement des marchés informels et la campagne de propreté lancée tous azimuts pour un petit «chouiya» d'oxygène et de chlorophylle. Et le plus dur reste à venir comme la réhabilitation du service public et là, le Premier ministre ainsi que les walis auront bien du fil à retordre avec les vieux réflexes d'un «ordre bien établi». Qui dit réhabilitation du service public dit moralisation de la vie publique. En clair, s'attaquer au népotisme, au clientélisme et le gros morceau qu'est la corruption. L'intention en soi est bonne. La pratique sur le terrain est une autre paire de manches. Les actions prioritaires comme la préoccupation des citoyens, la sécurité des biens et des personnes sonnent comme une ritournelle dans ce plan et Abdelmalek Sellal entend y ajouter une autre touche : la prééminence du civisme. La considération, la déférence, le respect, la simple politesse ou la tolérance sont, par la force des choses, des mots inconnus dans les foyers algériens et «oubliés» des programmes scolaires. C'est un travail d'éducation auquel veut s'attaquer le Premier ministre là où l'école a échoué. Abdelmalek Sellal parle aussi dans son plan d'action de la prise en charge d'une demande sociale qui veut tout et tout de suite. Pas facile de jongler avec une économie pas très florissante avec en toile de fond une crise financière que les pouvoirs publics tentent de minimiser. Au plan économique, les objectifs sont tracés : développement, investissements, promotion des emplois stables Fera-t-il mieux que son prédécesseur ? C'est tout le mal qu'on lui souhaite Aujourd'hui, c'est le grand jour pour le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Il va devoir passer l'oral devant 464 députés pour faire adopter le plan d'action du gouvernement sur la base du programme du président de la République. Il ne devrait pas caler devant l'Assemblée à majorité FLN qui tout comme le RND a donné quitus pour le programme présidentiel. Un plan d'action qui, une fois adopté par la Chambre basse, sera mené au pas de charge. On a déjà eu un avant- goût avec le démantèlement des marchés informels et la campagne de propreté lancée tous azimuts pour un petit «chouiya» d'oxygène et de chlorophylle. Et le plus dur reste à venir comme la réhabilitation du service public et là, le Premier ministre ainsi que les walis auront bien du fil à retordre avec les vieux réflexes d'un «ordre bien établi». Qui dit réhabilitation du service public dit moralisation de la vie publique. En clair, s'attaquer au népotisme, au clientélisme et le gros morceau qu'est la corruption. L'intention en soi est bonne. La pratique sur le terrain est une autre paire de manches. Les actions prioritaires comme la préoccupation des citoyens, la sécurité des biens et des personnes sonnent comme une ritournelle dans ce plan et Abdelmalek Sellal entend y ajouter une autre touche : la prééminence du civisme. La considération, la déférence, le respect, la simple politesse ou la tolérance sont, par la force des choses, des mots inconnus dans les foyers algériens et «oubliés» des programmes scolaires. C'est un travail d'éducation auquel veut s'attaquer le Premier ministre là où l'école a échoué. Abdelmalek Sellal parle aussi dans son plan d'action de la prise en charge d'une demande sociale qui veut tout et tout de suite. Pas facile de jongler avec une économie pas très florissante avec en toile de fond une crise financière que les pouvoirs publics tentent de minimiser. Au plan économique, les objectifs sont tracés : développement, investissements, promotion des emplois stables Fera-t-il mieux que son prédécesseur ? C'est tout le mal qu'on lui souhaite