Le secteur de l'Agriculture table sur une production céréalière de 50,7 millions de quintaux pour la campagne 2012/13, contre 46 millions lors de la campagne précédente, selon les chiffres communiqué, hier, par l'institut national des grandes cultures. Les prévisions sont établies selon les superficies emblavées et les rendements exigés dans le cadre des contrats de performances assignés aux services agricoles dans différentes wilayas productrices, explique le directeur général de l'ITGC, Omar Zaghouane en marge d'un atelier sur l'évaluation de la campagne céréalière 2011/12. La production céréalière de la campagne 2011/12 s'est établie à 51,3 millions de quintaux, selon le dernier chiffre donné par l'ITGC dont plus de 58% en blé dur. Les contrats de performance tablaient sur un objectif de 46,3 millions de quintaux. Début juin, le secteur prévoyait une production de 56 à 58 millions qx, mais ces chiffres ont été révisés à la baisse à 52 millions en raison notamment de la grêle, le siroco et les incendies survenus en fin de culture causant "beaucoup de dégâts", selon M. Zaghouane. Les intempéries de février ont également perturbé les opérations de désherbage provoquant de fortes infestations dans les cultures. Le rendement national à l'hectare a atteint 20 millions de qx lors de la campagne 2011/12 avec des ''pics'' allant jusqu'à 85 qx/ha dans certaines régions notamment au sud. La superficie emblavée reste inchangés à 3,3 millions de hectares dont 163.000 hectares destinés à la production de semences certifiées et quelque 9.500 moissonneuses batteuses ont été mobilisées pour cette récolte. M. Zaghouane a souligné que la production céréalière nationale ne cesse d'augmenter depuis 2009 passant d'une moyenne de 31 millions de quintaux lors de la période 2001-2008 à 51,3 millions de quintaux de 2009 à 2012. Il a toutefois jugé "très insuffisante" la superficie équipée en système d'irrigation qui n'a pas dépassé 118.000 ha lors de la précédente campagne contre un objectif de 350.000 hectares. Ce retard est due au coût de l'investissement pour l'équipement des parcelles. Selon une étude établie par le Bneder, l'équipement de surface de 600.000 ha réservées aux céréales coûterait 154 milliards DA, un coût que les pouvoirs publics devraient partager avec les banques et les agriculteurs. Les besoins nationaux en matière de céréales y compris le maïs et le Soja sont estimés à 80 millions de quintaux/an, ce qui classe l'Algérie comme l'un des plus importants pays importateurs de céréales. Le secteur de l'Agriculture table sur une production céréalière de 50,7 millions de quintaux pour la campagne 2012/13, contre 46 millions lors de la campagne précédente, selon les chiffres communiqué, hier, par l'institut national des grandes cultures. Les prévisions sont établies selon les superficies emblavées et les rendements exigés dans le cadre des contrats de performances assignés aux services agricoles dans différentes wilayas productrices, explique le directeur général de l'ITGC, Omar Zaghouane en marge d'un atelier sur l'évaluation de la campagne céréalière 2011/12. La production céréalière de la campagne 2011/12 s'est établie à 51,3 millions de quintaux, selon le dernier chiffre donné par l'ITGC dont plus de 58% en blé dur. Les contrats de performance tablaient sur un objectif de 46,3 millions de quintaux. Début juin, le secteur prévoyait une production de 56 à 58 millions qx, mais ces chiffres ont été révisés à la baisse à 52 millions en raison notamment de la grêle, le siroco et les incendies survenus en fin de culture causant "beaucoup de dégâts", selon M. Zaghouane. Les intempéries de février ont également perturbé les opérations de désherbage provoquant de fortes infestations dans les cultures. Le rendement national à l'hectare a atteint 20 millions de qx lors de la campagne 2011/12 avec des ''pics'' allant jusqu'à 85 qx/ha dans certaines régions notamment au sud. La superficie emblavée reste inchangés à 3,3 millions de hectares dont 163.000 hectares destinés à la production de semences certifiées et quelque 9.500 moissonneuses batteuses ont été mobilisées pour cette récolte. M. Zaghouane a souligné que la production céréalière nationale ne cesse d'augmenter depuis 2009 passant d'une moyenne de 31 millions de quintaux lors de la période 2001-2008 à 51,3 millions de quintaux de 2009 à 2012. Il a toutefois jugé "très insuffisante" la superficie équipée en système d'irrigation qui n'a pas dépassé 118.000 ha lors de la précédente campagne contre un objectif de 350.000 hectares. Ce retard est due au coût de l'investissement pour l'équipement des parcelles. Selon une étude établie par le Bneder, l'équipement de surface de 600.000 ha réservées aux céréales coûterait 154 milliards DA, un coût que les pouvoirs publics devraient partager avec les banques et les agriculteurs. Les besoins nationaux en matière de céréales y compris le maïs et le Soja sont estimés à 80 millions de quintaux/an, ce qui classe l'Algérie comme l'un des plus importants pays importateurs de céréales.