Ayant supporté durant vingt-cinq longues années les conditions dégradantes de leur cadre de vie, les habitants du village Ben Nassah, situé à environ 5 km du chef-lieu de la commune de Htatba, wilaya de Tipasa, ont décidé de faire entendre leur voix pour tenter de sortir de l'ornière. Ayant supporté durant vingt-cinq longues années les conditions dégradantes de leur cadre de vie, les habitants du village Ben Nassah, situé à environ 5 km du chef-lieu de la commune de Htatba, wilaya de Tipasa, ont décidé de faire entendre leur voix pour tenter de sortir de l'ornière. Il faut croire qu'à la veille des élections locales, leur protestation n'est pas la bien-venue pour les élus en place, mais par contre, elle se trouve être une bénédiction pour les nouveaux postulants aux sièges de l'APC qui ne vont pas manquer de les abreuver de promesses. Des promesses que ces familles ne veulent plus entendre, car ce qu'elles demandent aujourd'hui, ce sont bien des actes qui les tireront de leur isolement. En somme, elles revendiquent des projets de développement bien concrets et réalisables à court terme et non des châteaux en Espagne. Ces villageois, isolés du reste du monde, n'ont même pas d'eau courante au moment où l'on se vante d'avoir fait parvenir l'eau courante aux fins fonds du désert. Les familles se débrouillent comme elles peuvent, pour les plus «nanties», en achetant des citernes d'eau au prix fort. D'ailleurs, le projet de raccorder le village aux canaux de l'eau potable, lancé depuis 5 ans, traîne toujours, malgré que celui-ci ait absorbé un budget considérable. L'autre problème dont souffre les villageois est l'éloignement des établissements scolaires de leurs habitations. En effet, les enfants sont obligés de parcourir jusqu'à deux km à pied pour rejoindre le CEM ou primaire à la cité Djillali-Tayeb, ce qui perturbe la scolarité des enfants. Quant aux lycéens, ils sont contraints de rallier chaque matin le lycée Emir -Abdelkader à Htatba, situé à 20 km de leur village. "Nous avons interpellé à plusieurs reprises les autorités concernées pour trouver une solution à cet épineux problème mais en vain. Même les différents projets de développement rural sont restés en suspens", disent les villageois dans un ultime appel au secours. Il faut croire qu'à la veille des élections locales, leur protestation n'est pas la bien-venue pour les élus en place, mais par contre, elle se trouve être une bénédiction pour les nouveaux postulants aux sièges de l'APC qui ne vont pas manquer de les abreuver de promesses. Des promesses que ces familles ne veulent plus entendre, car ce qu'elles demandent aujourd'hui, ce sont bien des actes qui les tireront de leur isolement. En somme, elles revendiquent des projets de développement bien concrets et réalisables à court terme et non des châteaux en Espagne. Ces villageois, isolés du reste du monde, n'ont même pas d'eau courante au moment où l'on se vante d'avoir fait parvenir l'eau courante aux fins fonds du désert. Les familles se débrouillent comme elles peuvent, pour les plus «nanties», en achetant des citernes d'eau au prix fort. D'ailleurs, le projet de raccorder le village aux canaux de l'eau potable, lancé depuis 5 ans, traîne toujours, malgré que celui-ci ait absorbé un budget considérable. L'autre problème dont souffre les villageois est l'éloignement des établissements scolaires de leurs habitations. En effet, les enfants sont obligés de parcourir jusqu'à deux km à pied pour rejoindre le CEM ou primaire à la cité Djillali-Tayeb, ce qui perturbe la scolarité des enfants. Quant aux lycéens, ils sont contraints de rallier chaque matin le lycée Emir -Abdelkader à Htatba, situé à 20 km de leur village. "Nous avons interpellé à plusieurs reprises les autorités concernées pour trouver une solution à cet épineux problème mais en vain. Même les différents projets de développement rural sont restés en suspens", disent les villageois dans un ultime appel au secours.