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Scénographie de qualité et émergence de nouveaux talents
7e edition du FNTP
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 09 - 2012

Le Festival national du théâtre professionnel, dont la 7e édition a pris fin jeudi dernier, a été marqué par la qualité de la scénographie et l'émergence de nouveaux talents.
Le Festival national du théâtre professionnel, dont la 7e édition a pris fin jeudi dernier, a été marqué par la qualité de la scénographie et l'émergence de nouveaux talents.
Durant 12 jours de compétition, le public était au rendez-vous avec les différentes représentations théâtrales inspirées de textes mêlant tragédie et comédie. Le festival a été inauguré par la pièce Hasla, une comédie sociale sur la spirale du monde du travail écrite par Benamara Mahi et réalisée par Medjahir Habib. Le Théâtre régional de Sidi Bel-Abbès était présent au festival avec la pièce Tu fais quoi maintenant ?, écrite et réalisée par Haroun Kilani et qui relate l'histoire de Djellab, un vieillard qui, à partir de sa baignoire qui lui sert de lit dans un décor macabre, voit les spectres de ses amis morts dans un accident de la route. Par ailleurs, la pièce théâtrale Nissae bila malamih (Femmes sans traits) de l'association Enawaris des arts, a été présentée lors de cette manifestation. Adaptée d'une œuvre de l'écrivain irakien Abdelamir Chemkhi, la pièce soulève la problématique de 3 jeunes filles unies par une même destinée après avoir été victimes de viol dans une société qui les transforme en criminelles. Imraa min warak (femme en papier) du Théâtre régional Azzedine-Medjoubi de Annaba, adaptée d'un roman de Wassini Laâredj, a versé dans la tragédie psychologique à travers un aspect de la souffrance existentielle de l'intellectuel et de l'artiste. C'est l'histoire de l'épouse d'un écrivain qui fait une dépression nerveuse en apprenant que son mari, qui venait de sortir d'un coma, appelait "Meriem" l'héroïne de ses romans. La tragédie et la comédie ont fait la paire à cette 7e édition. Le public algérois a ainsi pu apprécier des ouvrages, dont certains ont brisé des tabous à l'instar de la pièce Wassaâ ettariq (Laissez passer) de la troupe égyptienne Yanayer Theatro qui s'est livrée à une analyse satirique de la situation de l'après-révolution du 25 janvier 2011. La troupe Masrah El-madina du Maroc a gratifié le public de scènes d'humour avec Eddok wa sket (Coups et silence) qui traite du conflit conjugadans la société marocaine. Le Cadavre encerclé, adapté par le théâtre de la Colline de Tizi-Ouzou d'une pièce du même titre de Kateb Yacine revient sur les évenements du 8 Mai 1945. Dans une écriture poétique concrétisée dans diverses et riches formes picturales, la pièce met en avant la "confrontation" entre la génération ayant vécu ces évènements et celle de la révolution. Cette édition s'est distinguée par une importante dynamique qui a favorisé l'émergence de jeunes talents, a résumé le metteur en scène Tayeb Dehimi, à l'APS. Selon lui, les vocations prometteuses adossées à des choix judicieux ont conféré un niveau de qualité au spectacle. Pour sa part, le dramaturge Bouziane Benachour estime que l'aspect esthétique a été dominant et qu'il s'agit d'un trait dominant du théâtre nouvelle tendance.
Il s'est félicité, par ailleurs, de l'ouverture de plus en plus marquée des jeunes aux différents courants qui animent le 4e art. Contrairement aux représentations hors compétition, présentées dans les dialectes locaux, les œuvres inscrites en compétition étaient en arabe classique ce qui a empêché en quelque sorte le public de bien composer avec les interprètes, ont fait remarquer des observateurs.17 pièces de différentes régions du pays ont participé à cette édition. En marge de la compétition, des troupes algériennes et étrangères se sont produites à Alger, Tlemcen, Tizi-Ouzou, Médéa, Annaba, Maghnia et Koléa. Un colloque scientifique a
revisité la vie et l'œuvre de Kateb Yacine
le célèbre auteur de
Nedjma.
Durant 12 jours de compétition, le public était au rendez-vous avec les différentes représentations théâtrales inspirées de textes mêlant tragédie et comédie. Le festival a été inauguré par la pièce Hasla, une comédie sociale sur la spirale du monde du travail écrite par Benamara Mahi et réalisée par Medjahir Habib. Le Théâtre régional de Sidi Bel-Abbès était présent au festival avec la pièce Tu fais quoi maintenant ?, écrite et réalisée par Haroun Kilani et qui relate l'histoire de Djellab, un vieillard qui, à partir de sa baignoire qui lui sert de lit dans un décor macabre, voit les spectres de ses amis morts dans un accident de la route. Par ailleurs, la pièce théâtrale Nissae bila malamih (Femmes sans traits) de l'association Enawaris des arts, a été présentée lors de cette manifestation. Adaptée d'une œuvre de l'écrivain irakien Abdelamir Chemkhi, la pièce soulève la problématique de 3 jeunes filles unies par une même destinée après avoir été victimes de viol dans une société qui les transforme en criminelles. Imraa min warak (femme en papier) du Théâtre régional Azzedine-Medjoubi de Annaba, adaptée d'un roman de Wassini Laâredj, a versé dans la tragédie psychologique à travers un aspect de la souffrance existentielle de l'intellectuel et de l'artiste. C'est l'histoire de l'épouse d'un écrivain qui fait une dépression nerveuse en apprenant que son mari, qui venait de sortir d'un coma, appelait "Meriem" l'héroïne de ses romans. La tragédie et la comédie ont fait la paire à cette 7e édition. Le public algérois a ainsi pu apprécier des ouvrages, dont certains ont brisé des tabous à l'instar de la pièce Wassaâ ettariq (Laissez passer) de la troupe égyptienne Yanayer Theatro qui s'est livrée à une analyse satirique de la situation de l'après-révolution du 25 janvier 2011. La troupe Masrah El-madina du Maroc a gratifié le public de scènes d'humour avec Eddok wa sket (Coups et silence) qui traite du conflit conjugadans la société marocaine. Le Cadavre encerclé, adapté par le théâtre de la Colline de Tizi-Ouzou d'une pièce du même titre de Kateb Yacine revient sur les évenements du 8 Mai 1945. Dans une écriture poétique concrétisée dans diverses et riches formes picturales, la pièce met en avant la "confrontation" entre la génération ayant vécu ces évènements et celle de la révolution. Cette édition s'est distinguée par une importante dynamique qui a favorisé l'émergence de jeunes talents, a résumé le metteur en scène Tayeb Dehimi, à l'APS. Selon lui, les vocations prometteuses adossées à des choix judicieux ont conféré un niveau de qualité au spectacle. Pour sa part, le dramaturge Bouziane Benachour estime que l'aspect esthétique a été dominant et qu'il s'agit d'un trait dominant du théâtre nouvelle tendance.
Il s'est félicité, par ailleurs, de l'ouverture de plus en plus marquée des jeunes aux différents courants qui animent le 4e art. Contrairement aux représentations hors compétition, présentées dans les dialectes locaux, les œuvres inscrites en compétition étaient en arabe classique ce qui a empêché en quelque sorte le public de bien composer avec les interprètes, ont fait remarquer des observateurs.17 pièces de différentes régions du pays ont participé à cette édition. En marge de la compétition, des troupes algériennes et étrangères se sont produites à Alger, Tlemcen, Tizi-Ouzou, Médéa, Annaba, Maghnia et Koléa. Un colloque scientifique a
revisité la vie et l'œuvre de Kateb Yacine
le célèbre auteur de
Nedjma.


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