Un nouvel ouvrage didactique pour l'apprentissage de tamazight, intitulé Tizi Wwuccen et présenté comme une "méthode audiovisuelle d'enseignement du Kabyle" vient d'être édité par le Commissariat du Festival culturel national du film amazigh à l'occasion du 17e Salon international du livre d'Alger (Sila). Conçu sur la base de textes pratiques inspirés de la vie sociale de la Kabylie par la linguiste française établie en Algérie depuis plus de 50 ans, Lucienne Brousse, et sa compatriote, la défunte Madeleine Allain, ce livre de 310 pages propose en deux parties quarante leçons illustrées en couleurs, réparties en vingt leçons par section. Accompagné d'un support multimédia, cet ouvrage, consacré à l'apprentissage du tamazight à l'attention des non amazighophones, notamment, comprend aussi une série d'exercices structuraux, des indications pédagogiques, des éléments de grammaire, quelques proverbes et contes illustrés, un lexique du vocabulaire en usage et des dialogues. Le principal objectif de ce livre, préfacé par le commissaire du festival du film amazigh et directeur de la promotion culturelle au Haut commissariat à l'amazighité (Hca), Si El Hachemi Assad, est d'apprendre à parler, à écrire et à lire le tamazight dans sa variante kabyle par une méthode qui aide l'assimilation des structures de base de cette langue : mécanisme de conjugaison, emploi du participe, déplacements des pronoms avant ou après le verbe, etc. Tizi Wwuccen, du nom d'un village en Kabylie, est un ouvrage pédagogique qui met en avant-plan la caractéristique orale de la langue amazighe par une méthode d'enseignement axée sur l'image et les dialogues reflétant la vie sociétale de la région. Ce manuel publié par le Festival national du film amazigh avec le soutien de l'Office national des droits d'auteurs (Onda) n'est pas commercialisable. Il est proposé à titre gracieux aux établissements scolaires et institutions d'enseignement des langues désirant faire apprendre le tamazight. Lucienne Brousse arrive en Algérie en 1953. Les différents postes d'enseignante qu'elle a occupés en Kabylie lui ont permis de connaître de nombreux village de la région. Madeleine Allain est née en 1915 en France. Après des études en pharmacie à Rennes, elle arrive en 1939 en Algérie, précisément à Aïn El Hammam où elle fonde quelques années plus tard le Centre d'études berbère féminin. Un nouvel ouvrage didactique pour l'apprentissage de tamazight, intitulé Tizi Wwuccen et présenté comme une "méthode audiovisuelle d'enseignement du Kabyle" vient d'être édité par le Commissariat du Festival culturel national du film amazigh à l'occasion du 17e Salon international du livre d'Alger (Sila). Conçu sur la base de textes pratiques inspirés de la vie sociale de la Kabylie par la linguiste française établie en Algérie depuis plus de 50 ans, Lucienne Brousse, et sa compatriote, la défunte Madeleine Allain, ce livre de 310 pages propose en deux parties quarante leçons illustrées en couleurs, réparties en vingt leçons par section. Accompagné d'un support multimédia, cet ouvrage, consacré à l'apprentissage du tamazight à l'attention des non amazighophones, notamment, comprend aussi une série d'exercices structuraux, des indications pédagogiques, des éléments de grammaire, quelques proverbes et contes illustrés, un lexique du vocabulaire en usage et des dialogues. Le principal objectif de ce livre, préfacé par le commissaire du festival du film amazigh et directeur de la promotion culturelle au Haut commissariat à l'amazighité (Hca), Si El Hachemi Assad, est d'apprendre à parler, à écrire et à lire le tamazight dans sa variante kabyle par une méthode qui aide l'assimilation des structures de base de cette langue : mécanisme de conjugaison, emploi du participe, déplacements des pronoms avant ou après le verbe, etc. Tizi Wwuccen, du nom d'un village en Kabylie, est un ouvrage pédagogique qui met en avant-plan la caractéristique orale de la langue amazighe par une méthode d'enseignement axée sur l'image et les dialogues reflétant la vie sociétale de la région. Ce manuel publié par le Festival national du film amazigh avec le soutien de l'Office national des droits d'auteurs (Onda) n'est pas commercialisable. Il est proposé à titre gracieux aux établissements scolaires et institutions d'enseignement des langues désirant faire apprendre le tamazight. Lucienne Brousse arrive en Algérie en 1953. Les différents postes d'enseignante qu'elle a occupés en Kabylie lui ont permis de connaître de nombreux village de la région. Madeleine Allain est née en 1915 en France. Après des études en pharmacie à Rennes, elle arrive en 1939 en Algérie, précisément à Aïn El Hammam où elle fonde quelques années plus tard le Centre d'études berbère féminin.