« Ceux qui veulent s'enrichir illégalement doivent s'abstenir de se cacher derrière le sigle FLN ». » Du projet du siècle au scandale du siècle ». Ces deux phrases prononcées par, respectivement, Ghani Boudebbouz de l'Alliance pour l'Algérie verte (AVV) et Lahcène Laribi du Front pour la justice et le développement (FJD) ont quelque peu « animé » les travées de l'APN. D'ailleurs, le député de l'AVV a été chahuté par ses collègues du FLN et certains ont essayé de l'empêcher de continuer sa diatribe. Il a fallu un certain doigté de Larbi Ould Khalifa pour calmer les esprits qui ont commencé à s'échauffer sérieusement. Curieusement, son collègue du FJD a pu déverser tout son venin sur Amar Ghoul, sans le nommer toutefois. Il n'a pas été nullement pris à partie par les députés de Amar Ghoul, du moins ceux qui ont ralliés son parti « TAJ ». « Ceux qui veulent s'enrichir illégalement doivent s'abstenir de se cacher derrière le sigle FLN ». » Du projet du siècle au scandale du siècle ». Ces deux phrases prononcées par, respectivement, Ghani Boudebbouz de l'Alliance pour l'Algérie verte (AVV) et Lahcène Laribi du Front pour la justice et le développement (FJD) ont quelque peu « animé » les travées de l'APN. D'ailleurs, le député de l'AVV a été chahuté par ses collègues du FLN et certains ont essayé de l'empêcher de continuer sa diatribe. Il a fallu un certain doigté de Larbi Ould Khalifa pour calmer les esprits qui ont commencé à s'échauffer sérieusement. Curieusement, son collègue du FJD a pu déverser tout son venin sur Amar Ghoul, sans le nommer toutefois. Il n'a pas été nullement pris à partie par les députés de Amar Ghoul, du moins ceux qui ont ralliés son parti « TAJ ». Les députés ont repris, hier, le chemin de l'Assemblée populaire nationale pour poursuivre, au quatrième jour, les débats en séance plénière autour du plan du gouvernement, présenté par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. L'hémicycle de la Chambre basse du Parlement était à moitié vide, certains parlementaires continuent de bouder les travaux et préfèrent «l'école buissonnière». Les débats se sont installés dans une «monotonie» depuis le début des interventions des députés lorsqu'est venu le tour de Ghani Boudebbouz de l'AVV (Alliance Algérie verte). Par sa sortie tonitruante, le parlementaire a mis le doigt sur certaines pratiques incompatibles avec l'Etat de droit. «Au moment où l'on parle de l'Etat de droit, il y a davantage de corruption, d'immolations et de harragas qui perdent leur en vie en mer», s'insurge-t-il. Parlant de la corruption, l'élu de l'AVV dénonce le fait qu'elle est nichée aussi dans les murs de l'APN, évoquant le cas de la coopérative immobilière de l'APN où certains fonctionnaires ont été arnaqués, tandis que d'autres sont devenus milliardaires du jour au lendemain. Quant à Lahcène Laribi, il n'a pas trouvé de mots assez forts pour descendre en flammes le projet de l'autoroute Est-Ouest et en filigrane son promoteur le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul. Pour le parlementaire du FJD de Abdellallah Djaballah, «le projet du siècle» s'est transformé en «scandale du siècle». «Le coût des travaux, la qualité de l'ouvrage et les délais de réalisation ont dépassé les normes en la matière», a-t-il dénoncé, relevant les malfaçons de plusieurs tronçons du projet, faisant croire à un séisme qui a frappé ces lieux, les délais élastiques 2013 au lieu de 2011, qui ont généré des surcoûts, 12 milliards de dollars au lieu de 11 milliards de dollars. Lahcène Laribi prévient aussi des problèmes de maintenance qui ne manqueront pas de se poser. Le député du FJD a tiré à boulets rouges sur le secteur de l'Habitat qui est rongé par les mêmes maux que celui des Travaux publics (délais de réalisation, surcoûts et malfaçons des constructions). En somme pour Lahcène Laribi, les sociétés étrangères sont venues en Algérie «apprendre sur la tête des orphelins». Autre intervention qui a retenu l'attention, c'est celle de Seddik Chihab du Rassemblement national démocratique (RND) de l'ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Le parlementaire du RND s'est cru obligé de louer les «qualités» de Abdelmalek Sellal, attirant particulièrement son attention sur le fait qu' «il est en devoir de synchroniser l'ensemble des secteurs ministériels» ou encore que «l'esprit d'équipe doit régner dans le gouvernement». Des «esprits» dont Chihab Seddik a dû certainement remarquer leur absence dans l'équipe de Ahmed Ouyahia, ex-Premier ministre et secrétaire général du RND. Restant toujours dans l'esprit d'équipe, le député du RND a évoqué, la défense et l'attaque pour donner un souffle nouveau au service public et conseiller de «renouer avec l'économie de croissance» pour sortir le pays du guêpier de l'informel et des griffes des barons de la spéculation. Les députés ont repris, hier, le chemin de l'Assemblée populaire nationale pour poursuivre, au quatrième jour, les débats en séance plénière autour du plan du gouvernement, présenté par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. L'hémicycle de la Chambre basse du Parlement était à moitié vide, certains parlementaires continuent de bouder les travaux et préfèrent «l'école buissonnière». Les débats se sont installés dans une «monotonie» depuis le début des interventions des députés lorsqu'est venu le tour de Ghani Boudebbouz de l'AVV (Alliance Algérie verte). Par sa sortie tonitruante, le parlementaire a mis le doigt sur certaines pratiques incompatibles avec l'Etat de droit. «Au moment où l'on parle de l'Etat de droit, il y a davantage de corruption, d'immolations et de harragas qui perdent leur en vie en mer», s'insurge-t-il. Parlant de la corruption, l'élu de l'AVV dénonce le fait qu'elle est nichée aussi dans les murs de l'APN, évoquant le cas de la coopérative immobilière de l'APN où certains fonctionnaires ont été arnaqués, tandis que d'autres sont devenus milliardaires du jour au lendemain. Quant à Lahcène Laribi, il n'a pas trouvé de mots assez forts pour descendre en flammes le projet de l'autoroute Est-Ouest et en filigrane son promoteur le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul. Pour le parlementaire du FJD de Abdellallah Djaballah, «le projet du siècle» s'est transformé en «scandale du siècle». «Le coût des travaux, la qualité de l'ouvrage et les délais de réalisation ont dépassé les normes en la matière», a-t-il dénoncé, relevant les malfaçons de plusieurs tronçons du projet, faisant croire à un séisme qui a frappé ces lieux, les délais élastiques 2013 au lieu de 2011, qui ont généré des surcoûts, 12 milliards de dollars au lieu de 11 milliards de dollars. Lahcène Laribi prévient aussi des problèmes de maintenance qui ne manqueront pas de se poser. Le député du FJD a tiré à boulets rouges sur le secteur de l'Habitat qui est rongé par les mêmes maux que celui des Travaux publics (délais de réalisation, surcoûts et malfaçons des constructions). En somme pour Lahcène Laribi, les sociétés étrangères sont venues en Algérie «apprendre sur la tête des orphelins». Autre intervention qui a retenu l'attention, c'est celle de Seddik Chihab du Rassemblement national démocratique (RND) de l'ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Le parlementaire du RND s'est cru obligé de louer les «qualités» de Abdelmalek Sellal, attirant particulièrement son attention sur le fait qu' «il est en devoir de synchroniser l'ensemble des secteurs ministériels» ou encore que «l'esprit d'équipe doit régner dans le gouvernement». Des «esprits» dont Chihab Seddik a dû certainement remarquer leur absence dans l'équipe de Ahmed Ouyahia, ex-Premier ministre et secrétaire général du RND. Restant toujours dans l'esprit d'équipe, le député du RND a évoqué, la défense et l'attaque pour donner un souffle nouveau au service public et conseiller de «renouer avec l'économie de croissance» pour sortir le pays du guêpier de l'informel et des griffes des barons de la spéculation.