Le projet de loi de finances pour 2013, actuellement en étude au niveau de la commission des finances et du budget de l'APN, prévoit la création de plus de 52.600 nouveaux postes d'emploi dans la Fonction publique l'année prochaine. Le PLF 2013, dont une copie a été obtenue par l'APS, propose l'ouverture de 52.672 postes budgétaires nouveaux, portant l'effectif de la Fonction publique en 2013 à 1,966 millions d'employés. Le projet de loi de finances pour 2013, actuellement en étude au niveau de la commission des finances et du budget de l'APN, prévoit la création de plus de 52.600 nouveaux postes d'emploi dans la Fonction publique l'année prochaine. Le PLF 2013, dont une copie a été obtenue par l'APS, propose l'ouverture de 52.672 postes budgétaires nouveaux, portant l'effectif de la Fonction publique en 2013 à 1,966 millions d'employés. Près de 80% de ces postes profiteront aux départements de l'Intérieur et Collectivités locales, la Santé, l'Enseignement supérieur, l'Education nationale et les Finances, selon le PLF. Les dépenses de fonctionnement prévus dans le PLF se réduiraient tout de même de 589,5 milliards (mds) DA pour passer à 4.335,6 md DA en 2013 contre 4.925,1 mds DA dans la loi de finances complémentaire (LFC) de 2012, soit un recul de 12%. Le ministère des Finances explique cette baisse, dans sa note de présentation du PLF, par "la non reconduction en 2013 des montants réservés aux rappels des salaires et des régimes indemnitaires", estimés à 679 mds de DA dans la LFC 2012. Sans ces rappels, le budget de fonctionnement de 2013 aurait par contre enregistré une légère hausse de 3% par rapport à 2012, remarque la même source.Les dépenses de rémunération du personnel baisseront ainsi de 9% à 1.753,1 mds DA sous "l'effet combiné de la non reconduction des rappels et la prise en charge des nouveaux postes budgétaires et de l'impact des avancements dans les carrières".Les subventions de fonctionnement baiseront pour leur part de 134,9 mds DA (-17%) par rapport à la LFC 2012 pour la même raison de la non reconduction des rappels notamment pour le personnel des établissements hospitaliers, explique encore le département de Karim Djoudi. Le PLF consacre tout de même 41 mds de DA pour "la prise en charge éventuelle de l'incidence financière de l'application de nouveaux régimes indemnitaires en 2013". L'intervention économique de l'Etat passera quant à elle à 501,1 mds DA en 2013 contre 533,4 mds DA en 2012 du fait notamment de la baisse de la contribution étatique à l'Office national du lait (ONIL) avec -17 mds DA et à l'OAIC (céréales) avec -16,2 mds DA, selon le PLF. Le ministère n'a pas manqué de souligner la "poursuite de la prise en charge par le budget de l'Etat de l'amélioration du service public, des aides et subventions en direction des franges de populations fragilisées et du soutien des produits de base". L'aide à l'emploi, qui concerne près de 1,7 million employés profitant des différents dispositifs, s'élèvera ainsi à 217,5 mds DA alors que l'aide destinée aux élèves démunis (allocation spéciale, gratuité du livre scolaireà) sera d'un montant de 33,7 mds DA. La contribution de l'Etat au fonds de réserve des retraites représentera en 2013 près de 3% de la fiscalité pétrolière, soit 48 mds DA. Le montant de la compensation du prix de l'eau en provenance des unités de dessalement de l'eau de mer augmentera par ailleurs de 20,8% par rapport à 2012 pour atteindre 30 mds DA en 2013. Près de 80% de ces postes profiteront aux départements de l'Intérieur et Collectivités locales, la Santé, l'Enseignement supérieur, l'Education nationale et les Finances, selon le PLF. Les dépenses de fonctionnement prévus dans le PLF se réduiraient tout de même de 589,5 milliards (mds) DA pour passer à 4.335,6 md DA en 2013 contre 4.925,1 mds DA dans la loi de finances complémentaire (LFC) de 2012, soit un recul de 12%. Le ministère des Finances explique cette baisse, dans sa note de présentation du PLF, par "la non reconduction en 2013 des montants réservés aux rappels des salaires et des régimes indemnitaires", estimés à 679 mds de DA dans la LFC 2012. Sans ces rappels, le budget de fonctionnement de 2013 aurait par contre enregistré une légère hausse de 3% par rapport à 2012, remarque la même source.Les dépenses de rémunération du personnel baisseront ainsi de 9% à 1.753,1 mds DA sous "l'effet combiné de la non reconduction des rappels et la prise en charge des nouveaux postes budgétaires et de l'impact des avancements dans les carrières".Les subventions de fonctionnement baiseront pour leur part de 134,9 mds DA (-17%) par rapport à la LFC 2012 pour la même raison de la non reconduction des rappels notamment pour le personnel des établissements hospitaliers, explique encore le département de Karim Djoudi. Le PLF consacre tout de même 41 mds de DA pour "la prise en charge éventuelle de l'incidence financière de l'application de nouveaux régimes indemnitaires en 2013". L'intervention économique de l'Etat passera quant à elle à 501,1 mds DA en 2013 contre 533,4 mds DA en 2012 du fait notamment de la baisse de la contribution étatique à l'Office national du lait (ONIL) avec -17 mds DA et à l'OAIC (céréales) avec -16,2 mds DA, selon le PLF. Le ministère n'a pas manqué de souligner la "poursuite de la prise en charge par le budget de l'Etat de l'amélioration du service public, des aides et subventions en direction des franges de populations fragilisées et du soutien des produits de base". L'aide à l'emploi, qui concerne près de 1,7 million employés profitant des différents dispositifs, s'élèvera ainsi à 217,5 mds DA alors que l'aide destinée aux élèves démunis (allocation spéciale, gratuité du livre scolaireà) sera d'un montant de 33,7 mds DA. La contribution de l'Etat au fonds de réserve des retraites représentera en 2013 près de 3% de la fiscalité pétrolière, soit 48 mds DA. Le montant de la compensation du prix de l'eau en provenance des unités de dessalement de l'eau de mer augmentera par ailleurs de 20,8% par rapport à 2012 pour atteindre 30 mds DA en 2013.