Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) est secoué par une grave crise. Une délégation composée de deux membres du bureau politique du mouvement indépendantiste a déclaré dimanche à Ouagadougou, à l'issue d'une entrevue avec le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur de la Cedeao dans la crise malienne, avoir renoncé à la sécession avec le Mali. La délégation du MNLA a été instruite pour mener ces discussions avec le médiateur Compaoré, semble-t-il par le numéro 1, à savoir Bilal Ag Acherif, secrétaire général du MNLA et président du Conseil de la transition de l'Etat de l'Azawad (CTEA), le gouvernement provisoire du MNLA. Cette délégation devait soumettre au médiateur de la Cédéao, une plate-forme politique de revendications. Sitôt informé de ces développements, une autre aile du MNLA qui visiblement contrôle le secteur de l'information a diffusé le jour même via le site électronique officiel du mouvement indépendantiste un communiqué laconique signé par Moussa Ag Assarid, membre du CTEA, chargé de l'Information et de la Communication. « Le MNLA ne renonce pas à l'indépendance de l'Azawad. La question concernant l'indépendance ne sera traitée qu'autour de la table des négociations ni avant ni ailleurs » est-il écrit. En outre dans le même communiqué, Moussa Ag Assarid dément « formellement la présence d'une délégation du MNLA à Alger » dont a fait état selon lui la presse algérienne. Toumaspress, une agence d'informations touarègue, proche du MNLA, a publié un long papier pour dénoncer la délégation du MNLA reçue par Compaoré et dans laquelle figurait Ibrahim Ag Mohamed Asseleh, membre du CTEA. La même source traite le président du gouvernement provisoire de l'Azawad Bilal Ag Acherif de « parfait inconnu parachuté à la tête du MNLA » qui veut « imposer une République islamique ». L'agence d'information touarègue accuse ses compatriotes « d'avoir établi dans le plus grand secret avec un minimum de consultation » la plateforme de négociation qu'ils viennent de négocier avec Compaoré. Et la même source de déplorer « la direction de l'Azawad fut confiée à des inconnus et des semi-analphabètes qui se sont vite pris pour des hommes d'Etats ». Au sortir de l'entrevue avec le président burkinabé, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, a déclaré que le MNLA revendique le « droit à l'autodétermination. L'autodétermination ne veut pas dire sécession. Même un enfant dans sa propre famille a besoin d'une autodétermination : le droit à la vie, le droit à la santé, le droit à l'éducation. Tous les droits élémentaires de base. ». De son côté le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, a indiqué que le médiateur s'apprête à relancer les autorités maliennes quant à la création d'une structure nationale chargée de promouvoir le dialogue avec le nord, une structure recommandée du reste par les chefs d'Etat de la Cédéao. Pour Djibril Bassolé, ce dialogue est à même de permettre « dans la mesure du possible, comment satisfaire les aspirations légitimes du MNLA dans le cadre d'un Etat uni, fort et stable ». Ibrahim Ag Mohamed Asseleh, l'un des négociateurs aurait mis en garde en septembre dernier la communauté internationale contre une éventuelle intervention de la Cédéao. La non conclusion entre les indépendantistes et Bamako d'un accord conduirait selon lui le MNLA à s'allier aux « groupes islamistes et terroristes ». Si le contenu de la plateforme politique remise par la délégation contestée du MNLA, n'est pas encore été dévoilé, on peut cependant supposer qu'elle comporte des revendications d'autonomie pour la région de l'Azawad mais dans le cadre de l'Etat malien. Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) est secoué par une grave crise. Une délégation composée de deux membres du bureau politique du mouvement indépendantiste a déclaré dimanche à Ouagadougou, à l'issue d'une entrevue avec le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur de la Cedeao dans la crise malienne, avoir renoncé à la sécession avec le Mali. La délégation du MNLA a été instruite pour mener ces discussions avec le médiateur Compaoré, semble-t-il par le numéro 1, à savoir Bilal Ag Acherif, secrétaire général du MNLA et président du Conseil de la transition de l'Etat de l'Azawad (CTEA), le gouvernement provisoire du MNLA. Cette délégation devait soumettre au médiateur de la Cédéao, une plate-forme politique de revendications. Sitôt informé de ces développements, une autre aile du MNLA qui visiblement contrôle le secteur de l'information a diffusé le jour même via le site électronique officiel du mouvement indépendantiste un communiqué laconique signé par Moussa Ag Assarid, membre du CTEA, chargé de l'Information et de la Communication. « Le MNLA ne renonce pas à l'indépendance de l'Azawad. La question concernant l'indépendance ne sera traitée qu'autour de la table des négociations ni avant ni ailleurs » est-il écrit. En outre dans le même communiqué, Moussa Ag Assarid dément « formellement la présence d'une délégation du MNLA à Alger » dont a fait état selon lui la presse algérienne. Toumaspress, une agence d'informations touarègue, proche du MNLA, a publié un long papier pour dénoncer la délégation du MNLA reçue par Compaoré et dans laquelle figurait Ibrahim Ag Mohamed Asseleh, membre du CTEA. La même source traite le président du gouvernement provisoire de l'Azawad Bilal Ag Acherif de « parfait inconnu parachuté à la tête du MNLA » qui veut « imposer une République islamique ». L'agence d'information touarègue accuse ses compatriotes « d'avoir établi dans le plus grand secret avec un minimum de consultation » la plateforme de négociation qu'ils viennent de négocier avec Compaoré. Et la même source de déplorer « la direction de l'Azawad fut confiée à des inconnus et des semi-analphabètes qui se sont vite pris pour des hommes d'Etats ». Au sortir de l'entrevue avec le président burkinabé, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, a déclaré que le MNLA revendique le « droit à l'autodétermination. L'autodétermination ne veut pas dire sécession. Même un enfant dans sa propre famille a besoin d'une autodétermination : le droit à la vie, le droit à la santé, le droit à l'éducation. Tous les droits élémentaires de base. ». De son côté le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, a indiqué que le médiateur s'apprête à relancer les autorités maliennes quant à la création d'une structure nationale chargée de promouvoir le dialogue avec le nord, une structure recommandée du reste par les chefs d'Etat de la Cédéao. Pour Djibril Bassolé, ce dialogue est à même de permettre « dans la mesure du possible, comment satisfaire les aspirations légitimes du MNLA dans le cadre d'un Etat uni, fort et stable ». Ibrahim Ag Mohamed Asseleh, l'un des négociateurs aurait mis en garde en septembre dernier la communauté internationale contre une éventuelle intervention de la Cédéao. La non conclusion entre les indépendantistes et Bamako d'un accord conduirait selon lui le MNLA à s'allier aux « groupes islamistes et terroristes ». Si le contenu de la plateforme politique remise par la délégation contestée du MNLA, n'est pas encore été dévoilé, on peut cependant supposer qu'elle comporte des revendications d'autonomie pour la région de l'Azawad mais dans le cadre de l'Etat malien.