Une ville stratégique du Nord syrien est tombée, mardi, aux mains des rebelles au lendemain d'un double attentat suicide ayant visé l'un des principaux sièges des redoutables renseignements de l'armée de l'air, près de Damas. Une ville stratégique du Nord syrien est tombée, mardi, aux mains des rebelles au lendemain d'un double attentat suicide ayant visé l'un des principaux sièges des redoutables renseignements de l'armée de l'air, près de Damas. Face à l'escalade "insupportable" des violences, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a appelé Damas à décréter un cessez-le-feu unilatéral et demandé aux forces d'opposition de le respecter.Mardi, les violences ont encore fait une centaine de morts à travers le pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui se base sur un large réseau de militants et de médecins."Les forces régulières se sont retirées de tous les barrages à l'intérieur de Maaret al-Noomane, à l'exception d'un seul à l'entrée de la ville, à l'issue de 48 heures de combats", a indiqué le président de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.Maaret al-Noomane, sur l'autoroute reliant Damas à Alep, est stratégique car les renforts qui se rendent à Alep (Nord) doivent nécessairement la traverser. Les régions rurales alentour, dans la province d'Idleb (Nord-ouest), sont déjà tenues par la rébellion.La prise de Maaret al-Noomane survient au lendemain d'une attaque contre la Sécurité à Harasta, à 10 km au nord-est de Damas. Elle a été revendiquée par le Front al-Nosra, un groupe jihadiste inconnu avant le début du conflit, qui a déjà affirmé avoir mené la plupart des attentats récents dans le pays.Entre-temps, les violences se poursuivaient notamment à Alep, enjeu d'une bataille cruciale depuis juillet, où l'armée bombardait plusieurs quartiers, selon l'OSDH. Dans le nord de la ville, la tension était vive entre rebelles et combattants kurdes qui contrôlent le quartier de cheikh Maksoud. Et à Homs (Centre), les troupes loyalistes ont pénétré dans le quartier rebelle de Khaldiyé, où "elles traquent les terroristes encore présents", selon la télévision officielle. "Résolution politique par un dialogue politique" Estimant que "la situation a atteint un stade inacceptable", M. Ban a dit avoir "fait comprendre au gouvernement syrien qu'il doit immédiatement déclarer un cessez-le-feu unilatéral". "J'exhorte les forces d'opposition à accepter ce cessez-le-feu unilatéral, si et lorsque le gouvernement syrien l'annonce." M. Ban a aussi appelé à cesser d'envoyer des armes en Syrie. "Une militarisation accrue ne fera que mettre le peuple syrien dans une situation plus difficile, la seule solution est une résolution politique par un dialogue politique", a-t-il indiqué. Face à l'escalade "insupportable" des violences, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a appelé Damas à décréter un cessez-le-feu unilatéral et demandé aux forces d'opposition de le respecter.Mardi, les violences ont encore fait une centaine de morts à travers le pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui se base sur un large réseau de militants et de médecins."Les forces régulières se sont retirées de tous les barrages à l'intérieur de Maaret al-Noomane, à l'exception d'un seul à l'entrée de la ville, à l'issue de 48 heures de combats", a indiqué le président de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.Maaret al-Noomane, sur l'autoroute reliant Damas à Alep, est stratégique car les renforts qui se rendent à Alep (Nord) doivent nécessairement la traverser. Les régions rurales alentour, dans la province d'Idleb (Nord-ouest), sont déjà tenues par la rébellion.La prise de Maaret al-Noomane survient au lendemain d'une attaque contre la Sécurité à Harasta, à 10 km au nord-est de Damas. Elle a été revendiquée par le Front al-Nosra, un groupe jihadiste inconnu avant le début du conflit, qui a déjà affirmé avoir mené la plupart des attentats récents dans le pays.Entre-temps, les violences se poursuivaient notamment à Alep, enjeu d'une bataille cruciale depuis juillet, où l'armée bombardait plusieurs quartiers, selon l'OSDH. Dans le nord de la ville, la tension était vive entre rebelles et combattants kurdes qui contrôlent le quartier de cheikh Maksoud. Et à Homs (Centre), les troupes loyalistes ont pénétré dans le quartier rebelle de Khaldiyé, où "elles traquent les terroristes encore présents", selon la télévision officielle. "Résolution politique par un dialogue politique" Estimant que "la situation a atteint un stade inacceptable", M. Ban a dit avoir "fait comprendre au gouvernement syrien qu'il doit immédiatement déclarer un cessez-le-feu unilatéral". "J'exhorte les forces d'opposition à accepter ce cessez-le-feu unilatéral, si et lorsque le gouvernement syrien l'annonce." M. Ban a aussi appelé à cesser d'envoyer des armes en Syrie. "Une militarisation accrue ne fera que mettre le peuple syrien dans une situation plus difficile, la seule solution est une résolution politique par un dialogue politique", a-t-il indiqué.