Les députés ont entamé, hier, l'examen du projet de loi de finances (PLF) 2013 qui leur a été presenté par le ministre des Finances, Karim Djoudi. Le débat autour de ce projet devrait s'achever mercredi avec l'intervention des chefs des groupes parlementaires qui sera suivie des réponses du ministre des Finances. Les députés ont entamé, hier, l'examen du projet de loi de finances (PLF) 2013 qui leur a été presenté par le ministre des Finances, Karim Djoudi. Le débat autour de ce projet devrait s'achever mercredi avec l'intervention des chefs des groupes parlementaires qui sera suivie des réponses du ministre des Finances. Dans son allocution devant les députés Karim Djoudi a mis l'accent sur les points forts de ce projet qui se distingue, notamment, par la baisse des charges fiscales, l'encouragement de l'investissement et l'absence de nouveaux impôts. Djoudi, qui dira que ce projet s'inscrit aussi dans le cadre de la poursuite du programme quinquennal 20106 2014, a indiqué qu'il sera question de la poursuite de la consolidation des grands équilibres externes contrairement aux équilibres internes ou il est enregistré une augmentation des dépenses de fonctionnement et d'équipement. A ce titre Djoudi dira que « le budget de fonctionnement a augmenté de 3% » avant d'ajouter que « le budget de l'Etat demeure élevé et ce, pour prendre en charge les besoins des catégories modestes et le soutien aux prix de première nécessité ». En somme l'Etat continuera coûte que coûte à opérer d'importants transferts sociaux au bénéfice des démunis et des bourses modestes. Il a avancé quelques exemples concernant ce volet comme c'est le cas du soutien aux malades qui souffrent du cancer qui est de l'ordre de 35 milliards de dinars. Il a aussi fait cas de l'augmentation de 48% de l'aide à la caisse des retraités et de la prise en charge de la gratuité du livre scolaire. Il est aussi question dans le projet de loi de finances de la stimulation des activités de production dans les wilayas du sud du pays. Le projet de loi, qui ne prévoit aucun nouvel impôt, prévoit aussi continent d'autres mesures entrant dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale, comme il revoit l'assainissement des fonds spéciaux. De nombreux fonds spéciaux, dont l'utilité a été fortement décriée par le passé, notamment par les députés, devraient être assainis avant d'être fermés. Evoquant les indicateurs financiers du 1er semestre 2012, Djoudi dira que ces derniers ont montré une hausse de 3,8% des recettes des hydrocarbures avec un déficit du solde global du Trésor estimé à 1303 milliards DA à fin juin dernier et ce, a-t-il précisé, «en raison de la hausse des dépenses des budgets de fonctionnement et d'équipement alors que l'indice global des prix à la consommation a augmenté de 9,3%». Dans une déclaration à la presse en marge de la séance plénière le ministre des Finances a souligné que le pays a bien fait de prendre ses dispositions s'agissant, notamment, du paiement anticipé de sa dette extérieure. A une question sur les critiques formulées par la commission des finances sur la poursuite de la réévaluation des projets, ce qui induit forcement des dépenses supplémentaires, le premier argentier du pays s'est juste contenté de dire que le montant supplémentaire alloué dans le cadre de la du projet de loi de finances 2013 est de l'ordre de 414 milliards de dinars, ce qui représente 3% du programme en cours de réalisation. Enfin, Karim Djoudi est revenu sur le prêt de 5 milliards accordé par l'Algérie au FMI et à ce propos il dira que cela va «permettre à l'avenir l'Algérie d'avoir un nouveau rôle dans les décisions de ce Fonds». Dans son allocution devant les députés Karim Djoudi a mis l'accent sur les points forts de ce projet qui se distingue, notamment, par la baisse des charges fiscales, l'encouragement de l'investissement et l'absence de nouveaux impôts. Djoudi, qui dira que ce projet s'inscrit aussi dans le cadre de la poursuite du programme quinquennal 20106 2014, a indiqué qu'il sera question de la poursuite de la consolidation des grands équilibres externes contrairement aux équilibres internes ou il est enregistré une augmentation des dépenses de fonctionnement et d'équipement. A ce titre Djoudi dira que « le budget de fonctionnement a augmenté de 3% » avant d'ajouter que « le budget de l'Etat demeure élevé et ce, pour prendre en charge les besoins des catégories modestes et le soutien aux prix de première nécessité ». En somme l'Etat continuera coûte que coûte à opérer d'importants transferts sociaux au bénéfice des démunis et des bourses modestes. Il a avancé quelques exemples concernant ce volet comme c'est le cas du soutien aux malades qui souffrent du cancer qui est de l'ordre de 35 milliards de dinars. Il a aussi fait cas de l'augmentation de 48% de l'aide à la caisse des retraités et de la prise en charge de la gratuité du livre scolaire. Il est aussi question dans le projet de loi de finances de la stimulation des activités de production dans les wilayas du sud du pays. Le projet de loi, qui ne prévoit aucun nouvel impôt, prévoit aussi continent d'autres mesures entrant dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale, comme il revoit l'assainissement des fonds spéciaux. De nombreux fonds spéciaux, dont l'utilité a été fortement décriée par le passé, notamment par les députés, devraient être assainis avant d'être fermés. Evoquant les indicateurs financiers du 1er semestre 2012, Djoudi dira que ces derniers ont montré une hausse de 3,8% des recettes des hydrocarbures avec un déficit du solde global du Trésor estimé à 1303 milliards DA à fin juin dernier et ce, a-t-il précisé, «en raison de la hausse des dépenses des budgets de fonctionnement et d'équipement alors que l'indice global des prix à la consommation a augmenté de 9,3%». Dans une déclaration à la presse en marge de la séance plénière le ministre des Finances a souligné que le pays a bien fait de prendre ses dispositions s'agissant, notamment, du paiement anticipé de sa dette extérieure. A une question sur les critiques formulées par la commission des finances sur la poursuite de la réévaluation des projets, ce qui induit forcement des dépenses supplémentaires, le premier argentier du pays s'est juste contenté de dire que le montant supplémentaire alloué dans le cadre de la du projet de loi de finances 2013 est de l'ordre de 414 milliards de dinars, ce qui représente 3% du programme en cours de réalisation. Enfin, Karim Djoudi est revenu sur le prêt de 5 milliards accordé par l'Algérie au FMI et à ce propos il dira que cela va «permettre à l'avenir l'Algérie d'avoir un nouveau rôle dans les décisions de ce Fonds».