Le SG du Parti socialiste des travailleurs, Mahmoud Rechidi, a qualifié hier à Alger le rejet d'une de ses listes dans la wilaya de Bejaia aux locales du 29 novembre de «rejet politique». Le responsable du PST animait une conférence de presse au siège national de son parti, en compagnie de celui qu'il estime être la principale victime de ce rejet, à savoir Akrour Mohand Sadek, le président sortant de l'APC de Berbacha, lequel s'était présenté pour un second mandat dans cette commune. Comme nous l'écrivions dans notre édition du dimanche dans ces mêmes colonnes, le PST dénonçait à travers un communiqué diffusé vendredi «le rejet de la liste de nos camarades candidats pour l'APC de Barbacha». Un rejet qu'il a aussitôt imputé au wali de Bejaia qui aurait ainsi voulu écarter une candidature pour des considérations politiques sous le couvert d'un défaut prétendu de dépôt de la part de l'une des candidates d'une attestation d'inscription sur le fichier électoral de la circonscription concernée. «C'est grave, le wali de Bejaia nous interdit une liste parce qu'il n'est pas d'accord avec la politique de notre parti», martèle Mahmoud Rechidi. Prenant la défense d'Akrour, le SG du PST a expliqué que la commune de Berbacha faisait figure d'exception sur la scène des collectivités locales. A ses yeux, c'est l'une des rares communes qui ne soit pas assaillie par les protestations que connaissent la plupart des APC d'Algérie. Se référant aux statistiques de la Direction générale de la Sûreté nationale relatives aux émeutes, Mahmoud Rechidi, classe la wilaya de Bejaia à la tête du peloton des 4500 protestations relevées par ce corps à l'échelle nationale. Et le SG du PST de tonner : «Akrour s'est rangé du côté de la protestation populaire, nous en sommes fiers, même les autres communes rêvent d'avoir un maire comme le nôtre, notre politique c'est d'être aux côtés des gens qui nous ont élus et non aux côtés des autorités. Nous ne sommes pas là pour plaire au wali». Sur sa lancée, l'orateur relève «un précédent grave» qu'il situe dans le fait que le premier responsable de l'exécutif wilayal se permette de reprocher d'une manière officielle au maire sortant de Berbacha d'avoir participé et s'être solidarisé avec les populations lors des mobilisations sociales. Ceci dit, le PST a introduit un recours auprès de la chambre administrative, le jugement sera rendu aujourd'hui. Sadek Akrour s'est montré optimiste quant au verdict que va rendre la justice précisant qu'il a eu à faire face au même problème de rejet lors des locales de 2007. «La justice nous a donné raison, et je crois qu'elle va encore le faire pour cette fois-ci», a-t-il dit. Sadek Akrour s'est étalé sur les prérogatives limitées des présidents d'APC et parlé de son "combat au quotidien pour parvenir à l'autosuffisance alimentaire dans sa commune». Le SG du Parti socialiste des travailleurs, Mahmoud Rechidi, a qualifié hier à Alger le rejet d'une de ses listes dans la wilaya de Bejaia aux locales du 29 novembre de «rejet politique». Le responsable du PST animait une conférence de presse au siège national de son parti, en compagnie de celui qu'il estime être la principale victime de ce rejet, à savoir Akrour Mohand Sadek, le président sortant de l'APC de Berbacha, lequel s'était présenté pour un second mandat dans cette commune. Comme nous l'écrivions dans notre édition du dimanche dans ces mêmes colonnes, le PST dénonçait à travers un communiqué diffusé vendredi «le rejet de la liste de nos camarades candidats pour l'APC de Barbacha». Un rejet qu'il a aussitôt imputé au wali de Bejaia qui aurait ainsi voulu écarter une candidature pour des considérations politiques sous le couvert d'un défaut prétendu de dépôt de la part de l'une des candidates d'une attestation d'inscription sur le fichier électoral de la circonscription concernée. «C'est grave, le wali de Bejaia nous interdit une liste parce qu'il n'est pas d'accord avec la politique de notre parti», martèle Mahmoud Rechidi. Prenant la défense d'Akrour, le SG du PST a expliqué que la commune de Berbacha faisait figure d'exception sur la scène des collectivités locales. A ses yeux, c'est l'une des rares communes qui ne soit pas assaillie par les protestations que connaissent la plupart des APC d'Algérie. Se référant aux statistiques de la Direction générale de la Sûreté nationale relatives aux émeutes, Mahmoud Rechidi, classe la wilaya de Bejaia à la tête du peloton des 4500 protestations relevées par ce corps à l'échelle nationale. Et le SG du PST de tonner : «Akrour s'est rangé du côté de la protestation populaire, nous en sommes fiers, même les autres communes rêvent d'avoir un maire comme le nôtre, notre politique c'est d'être aux côtés des gens qui nous ont élus et non aux côtés des autorités. Nous ne sommes pas là pour plaire au wali». Sur sa lancée, l'orateur relève «un précédent grave» qu'il situe dans le fait que le premier responsable de l'exécutif wilayal se permette de reprocher d'une manière officielle au maire sortant de Berbacha d'avoir participé et s'être solidarisé avec les populations lors des mobilisations sociales. Ceci dit, le PST a introduit un recours auprès de la chambre administrative, le jugement sera rendu aujourd'hui. Sadek Akrour s'est montré optimiste quant au verdict que va rendre la justice précisant qu'il a eu à faire face au même problème de rejet lors des locales de 2007. «La justice nous a donné raison, et je crois qu'elle va encore le faire pour cette fois-ci», a-t-il dit. Sadek Akrour s'est étalé sur les prérogatives limitées des présidents d'APC et parlé de son "combat au quotidien pour parvenir à l'autosuffisance alimentaire dans sa commune».