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Nouvelles spirales de violences
Syrie, La trêve n'aura duré que quelques heures
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 10 - 2012

La Syrie était happée, dimanche, dans une nouvelle spirale de violences avec des raids de l'armée de l'air et des attaques rebelles, enterrant définitivement la trêve espérée par le médiateur Lakhdar Brahimi qui se prépare à présenter de nouvelles "idées".
Depuis vendredi, jour où la trêve devait entrer en vigueur, près de 300 personnes sont mortes dans les violences en Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), éloignant encore toute chance de parvenir à un arrêt des hostilités après plus de 19 mois d'une révolte devenue conflit armé.
Après avoir fait au moins 146 morts vendredi et 114 samedi, les violences ont tué dimanche au moins 23 personnes —9 civils, 7 soldats et 7 rebelles— à travers le pays, selon un bilan provisoire de l'OSDH, organisation basée au Royaume-Uni et s'appuyant sur un réseau de militants et de sources médicales dans les hôpitaux civils et militaires de Syrie.
M. Brahimi, qui avait œuvré pour un cessez-le-feu pendant les quatre jours de la fête musulmane de l'Aïd Al-Adha de vendredi à lundi, doit revenir en novembre devant le Conseil de sécurité de l'Onu avec "quelques idées d'action" pour amener le président Bachar al-Assad et l'opposition à la table des négociations, selon des diplomates onusiens.
Mais ni le régime ni les rebelles ne semblent prêts à faire taire leurs armes, s'accusant mutuellement d'avoir violé la trêve en premier dans le pays où les violences ont tué plus de 35.000 personnes, selon l'OSDH, et poussé des centaines de milliers d'autres à l'exil.
L'armée, qui tente de reprendre des bastions rebelles avec l'appui de l'aviation dans les provinces de Damas et d'Idleb (Nord-ouest), a assuré qu'elle ne faisait que "riposter" aux attaques rebelles, tandis que l'opposition armée a qualifié l'initiative de M. Brahimi de "mort-née" en raison des bombardements incessants menés par le régime.
Selon un diplomate à l'Onu, "le processus politique ne débutera pas avant qu'Assad et l'opposition se soient tellement battus qu'ils n'aient plus d'autre choix. Ils n'en sont pas encore là, mais Brahimi a quelques idées".
En avril, un autre projet de trêve, initié par le prédécesseur de M. Brahimi, Kofi Annan, avait déjà volé en éclats au bout de quelques heures. Dans la province de Damas, l'aviation a lancé trois raids sur Erbine, Zamalka et Harasta, au nord-est de la capitale, où sont retranchés de nombreux rebelles, selon l'OSDH. De leur côté, les insurgés ont pris le contrôle de trois postes de l'armée à Douma, près de Damas, selon la même source.
Factions islamistes
Plus au Nord, les rebelles ont détruit un char et tué trois soldats lors de combats à l'entrée de Maâret al-Noomane (Nord-ouest), qu'ils contrôlent depuis début octobre, même si l'aviation continue de bombarder la ville.
A Alep, des combats ont eu lieu entre l'armée et des factions islamistes de la rébellion comme le Bataillon des soldats de Mahomet, les Bataillons de l'islam ou encore l'influent Front al-Nosra, qui a revendiqué de multiples attentats suicide depuis le début de la révolte, selon l'OSDH.
Ces groupes, qui ne relèvent pas directement de l'Armée syrienne libre (ASL), sont souvent les mieux organisés et les mieux armés.
Le Front al-Nosra, qui avait à l'avance refusé la trêve, a cependant rejeté dans un communiqué toute responsabilité dans l'attentat qui a fait au moins huit morts vendredi à Bagdad et accusé le régime de cette attaque "méprisable et obscène".
A La Mecque, où les millions de pèlerins effectuaient dimanche les derniers rites du Hajj, des milliers de Syriens brandissaient le drapeau de la révolution et scandaient des slogans hostiles au régime, rapporte l'Agence française de presse
La Syrie n'a pas envoyé de ressortissants cette année à La Mecque faute d'accord avec Ryad, mais l'Arabie saoudite a accordé 10.000 visas de Hajj aux réfugiés syriens au Liban, en Turquie et en Jordanie.
Si Ryad soutient l'opposition syrienne, Téhéran est l'un des principaux alliés du régime de Damas. Dimanche, les autorités irakiennes ont annoncé avoir pour la deuxième fois en un mois fait atterrir un avion cargo iranien survolant son territoire à destination de la Syrie pour vérifier qu'il ne transportait pas d'armes, avant de le laisser repartir.
La Syrie était happée, dimanche, dans une nouvelle spirale de violences avec des raids de l'armée de l'air et des attaques rebelles, enterrant définitivement la trêve espérée par le médiateur Lakhdar Brahimi qui se prépare à présenter de nouvelles "idées".
Depuis vendredi, jour où la trêve devait entrer en vigueur, près de 300 personnes sont mortes dans les violences en Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), éloignant encore toute chance de parvenir à un arrêt des hostilités après plus de 19 mois d'une révolte devenue conflit armé.
Après avoir fait au moins 146 morts vendredi et 114 samedi, les violences ont tué dimanche au moins 23 personnes —9 civils, 7 soldats et 7 rebelles— à travers le pays, selon un bilan provisoire de l'OSDH, organisation basée au Royaume-Uni et s'appuyant sur un réseau de militants et de sources médicales dans les hôpitaux civils et militaires de Syrie.
M. Brahimi, qui avait œuvré pour un cessez-le-feu pendant les quatre jours de la fête musulmane de l'Aïd Al-Adha de vendredi à lundi, doit revenir en novembre devant le Conseil de sécurité de l'Onu avec "quelques idées d'action" pour amener le président Bachar al-Assad et l'opposition à la table des négociations, selon des diplomates onusiens.
Mais ni le régime ni les rebelles ne semblent prêts à faire taire leurs armes, s'accusant mutuellement d'avoir violé la trêve en premier dans le pays où les violences ont tué plus de 35.000 personnes, selon l'OSDH, et poussé des centaines de milliers d'autres à l'exil.
L'armée, qui tente de reprendre des bastions rebelles avec l'appui de l'aviation dans les provinces de Damas et d'Idleb (Nord-ouest), a assuré qu'elle ne faisait que "riposter" aux attaques rebelles, tandis que l'opposition armée a qualifié l'initiative de M. Brahimi de "mort-née" en raison des bombardements incessants menés par le régime.
Selon un diplomate à l'Onu, "le processus politique ne débutera pas avant qu'Assad et l'opposition se soient tellement battus qu'ils n'aient plus d'autre choix. Ils n'en sont pas encore là, mais Brahimi a quelques idées".
En avril, un autre projet de trêve, initié par le prédécesseur de M. Brahimi, Kofi Annan, avait déjà volé en éclats au bout de quelques heures. Dans la province de Damas, l'aviation a lancé trois raids sur Erbine, Zamalka et Harasta, au nord-est de la capitale, où sont retranchés de nombreux rebelles, selon l'OSDH. De leur côté, les insurgés ont pris le contrôle de trois postes de l'armée à Douma, près de Damas, selon la même source.
Factions islamistes
Plus au Nord, les rebelles ont détruit un char et tué trois soldats lors de combats à l'entrée de Maâret al-Noomane (Nord-ouest), qu'ils contrôlent depuis début octobre, même si l'aviation continue de bombarder la ville.
A Alep, des combats ont eu lieu entre l'armée et des factions islamistes de la rébellion comme le Bataillon des soldats de Mahomet, les Bataillons de l'islam ou encore l'influent Front al-Nosra, qui a revendiqué de multiples attentats suicide depuis le début de la révolte, selon l'OSDH.
Ces groupes, qui ne relèvent pas directement de l'Armée syrienne libre (ASL), sont souvent les mieux organisés et les mieux armés.
Le Front al-Nosra, qui avait à l'avance refusé la trêve, a cependant rejeté dans un communiqué toute responsabilité dans l'attentat qui a fait au moins huit morts vendredi à Bagdad et accusé le régime de cette attaque "méprisable et obscène".
A La Mecque, où les millions de pèlerins effectuaient dimanche les derniers rites du Hajj, des milliers de Syriens brandissaient le drapeau de la révolution et scandaient des slogans hostiles au régime, rapporte l'Agence française de presse
La Syrie n'a pas envoyé de ressortissants cette année à La Mecque faute d'accord avec Ryad, mais l'Arabie saoudite a accordé 10.000 visas de Hajj aux réfugiés syriens au Liban, en Turquie et en Jordanie.
Si Ryad soutient l'opposition syrienne, Téhéran est l'un des principaux alliés du régime de Damas. Dimanche, les autorités irakiennes ont annoncé avoir pour la deuxième fois en un mois fait atterrir un avion cargo iranien survolant son territoire à destination de la Syrie pour vérifier qu'il ne transportait pas d'armes, avant de le laisser repartir.


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