Mitt Romney jouait son va-tout samedi dernier dans une série d'Etats-clé, alors que la carte électorale américaine semblait encore ardue à conquérir pour le candidat républicain, trois jours avant l'élection qui l'opposera au président sortant Barack Obama. Mitt Romney jouait son va-tout samedi dernier dans une série d'Etats-clé, alors que la carte électorale américaine semblait encore ardue à conquérir pour le candidat républicain, trois jours avant l'élection qui l'opposera au président sortant Barack Obama. Son week-end a commencé dans le New Hampshire, le seul Etat indécis du Nord-Est, région généralement acquise aux démocrates et où il a renouvelé, comme un refrain, sa promesse œcuménique de collaborer avec l'opposition en cas de victoire. Son ton conciliant et "au-dessus des partis" tranche avec la campagne très conservatrice qu'il avait menée pendant les primaires républicaines et le début de sa campagne contre le président. "Je ne représenterai pas un parti, je représenterai la nation", a lancé Mitt Romney sur la piste de l'aéroport de Portsmouth à Newington, l'un des six aéroports où il rassemblera ses partisans aujourd'hui, une méthode qui lui permet de repartir illico pour l'étape suivante. Mais la route de la Maison-Blanche passe aussi par d'autres Etats, le premier d'entre eux restant l'Ohio où il a mis en scène le lancement de sa dernière offensive vendredi soir. Dans un système de suffrage universel indirect décompté Etat par Etat, les territoires pouvant basculer d'un côté ou de l'autre sont courtisés par les deux camps. L'Ohio est considéré comme le plus décisif : aucun républicain n'a réussi à s'installer à la Maison-Blanche sans le remporter. Retards dans des Etats-clé Or, deux sondages publiés vendredi accordaient à Barack Obama une avance dans cet Etat du Nord : 51% contre 45% pour Mitt Romney, selon l'enquête NBC/WSJ/Marist, et 50% contre 47% selon l'enquête CNN. Mais le président ne laisse rien au hasard : après avoir passé toute la journée de vendredi dans l'Ohio, il doit y effectuer son premier arrêt samedi. Il y reviendra dimanche et lundi, conscient du fait que s'il barre la route à son adversaire, ce dernier devra remporter quasiment tous les autres Etats-clé. M. Romney possède un ancrage dans le New Hampshire grâce à sa maison de vacances dans la localité huppée de Wolfeboro, mais là aussi, il accuse un petit retard dans les intentions de vote, tout comme dans l'Iowa (Centre) où il s'arrêtera brièvement à Dubuque. Le Colorado (Ouest) où il effectuera deux étapes ensuite paraît sourire davantage au républicain, mais une victoire dans l'Etat des Rocheuses ne servirait à rien s'il ne parvenait pas à prendre l'ascendant sur M. Obama dans d'autres Etats-clé comme le Wisconsin (Nord) et le Nevada (Ouest) où il est aussi en retrait, et même s'il conquiert la Floride (Sud-est) et la Virginie (Est) à l'autre bout du pays. Coïncidence, le président, engagé comme son adversaire dans une course sans aucun temps mort qui limite les repos nocturnes à une poignée d'heures, va lui aussi faire campagne à Dubuque, peu après M. Romney. Il sera auparavant passé par Milwaukee (Wisconsin) et conclura sa journée par une grande réunion nocturne à Bristow en Virginie, dans un amphithéâtre de 25.000 places, au côté de son prédécesseur démocrate Bill Clinton qui se démène sur le terrain en sa faveur. Les démocrates ont affiché leur confiance ces derniers jours. Les républicains ont, quant à eux, mis en avant "l'élan" qui leur permettrait de reconquérir l'exécutif de la première puissance mondiale. Son week-end a commencé dans le New Hampshire, le seul Etat indécis du Nord-Est, région généralement acquise aux démocrates et où il a renouvelé, comme un refrain, sa promesse œcuménique de collaborer avec l'opposition en cas de victoire. Son ton conciliant et "au-dessus des partis" tranche avec la campagne très conservatrice qu'il avait menée pendant les primaires républicaines et le début de sa campagne contre le président. "Je ne représenterai pas un parti, je représenterai la nation", a lancé Mitt Romney sur la piste de l'aéroport de Portsmouth à Newington, l'un des six aéroports où il rassemblera ses partisans aujourd'hui, une méthode qui lui permet de repartir illico pour l'étape suivante. Mais la route de la Maison-Blanche passe aussi par d'autres Etats, le premier d'entre eux restant l'Ohio où il a mis en scène le lancement de sa dernière offensive vendredi soir. Dans un système de suffrage universel indirect décompté Etat par Etat, les territoires pouvant basculer d'un côté ou de l'autre sont courtisés par les deux camps. L'Ohio est considéré comme le plus décisif : aucun républicain n'a réussi à s'installer à la Maison-Blanche sans le remporter. Retards dans des Etats-clé Or, deux sondages publiés vendredi accordaient à Barack Obama une avance dans cet Etat du Nord : 51% contre 45% pour Mitt Romney, selon l'enquête NBC/WSJ/Marist, et 50% contre 47% selon l'enquête CNN. Mais le président ne laisse rien au hasard : après avoir passé toute la journée de vendredi dans l'Ohio, il doit y effectuer son premier arrêt samedi. Il y reviendra dimanche et lundi, conscient du fait que s'il barre la route à son adversaire, ce dernier devra remporter quasiment tous les autres Etats-clé. M. Romney possède un ancrage dans le New Hampshire grâce à sa maison de vacances dans la localité huppée de Wolfeboro, mais là aussi, il accuse un petit retard dans les intentions de vote, tout comme dans l'Iowa (Centre) où il s'arrêtera brièvement à Dubuque. Le Colorado (Ouest) où il effectuera deux étapes ensuite paraît sourire davantage au républicain, mais une victoire dans l'Etat des Rocheuses ne servirait à rien s'il ne parvenait pas à prendre l'ascendant sur M. Obama dans d'autres Etats-clé comme le Wisconsin (Nord) et le Nevada (Ouest) où il est aussi en retrait, et même s'il conquiert la Floride (Sud-est) et la Virginie (Est) à l'autre bout du pays. Coïncidence, le président, engagé comme son adversaire dans une course sans aucun temps mort qui limite les repos nocturnes à une poignée d'heures, va lui aussi faire campagne à Dubuque, peu après M. Romney. Il sera auparavant passé par Milwaukee (Wisconsin) et conclura sa journée par une grande réunion nocturne à Bristow en Virginie, dans un amphithéâtre de 25.000 places, au côté de son prédécesseur démocrate Bill Clinton qui se démène sur le terrain en sa faveur. Les démocrates ont affiché leur confiance ces derniers jours. Les républicains ont, quant à eux, mis en avant "l'élan" qui leur permettrait de reconquérir l'exécutif de la première puissance mondiale.