Ils sont 52 partis qui se sont mis en ordre de bataille pour affronter les élections locales mais certainement une poignée seulement d'entre eux parviendront au soir du 29 novembre à sortir du lot. Ceux qui sortiront du lot appartiennent justement à cette catégorie de formations politiques qui se sont appliquées depuis au moins une vingtaine d'années à entretenir leur présence sur la scène politique, en réussissant pour ainsi dire à devenir partie prenante du «décor» politique ambiant, de sorte que même une absence de leur part passerait pour un activisme significatif. Si l'on se base sur les résultats des élections législatives sur la longue durée, les partis qui retiennent l'attention sont le FLN, le RND, le FFS, le RCD, le PT et le MSP, leurs résultats leur ont, au moins, permis de constituer un groupe parlementaire au sein de l'Assemblée populaire nationale. S'il faut nuancer, il faut noter le fort taux d'abstention qui avait marqué les scrutins de ces dernières années. Le dernier en date, les législatives du 10 mai 2012 ont connu un taux d'abstention de 58 %. Les suffrages exprimés en faveur de la première force politique, le FLN, n'avaient même pas atteint le 1 million et demi de voix, tandis que le FFS qui s'est classé 4e après l'Alliance de l'Algérie verte, n'en avait récolté que 188 275, c'est évidemment peu par rapport à plus de 20 millions d'inscrits et même par rapport à plus de 9 millions de votants. Que dire alors des micropartis en lice dont le nombre est tout simplement astronomique, soit 46 ? Du reste, une bonne moitié de ces «nains» ont vu l'élection sur leur liste entre 1 et 9 députés qui ont la plupart rejoint un des partis ténors de la scène politique. L'écrasante majorité de ces partis lilliputiens n'ont présenté pas plus de deux listes à ces joutes locales où du reste ils avaient eu toutes les peines du monde à recruter des candidats. Dépourvus de ligne doctrinale, voire d'identité politique tout court, ils écument pourtant la Commission nationale indépendante de surveillance des élections locales (Cnisel) dont le président lui-même est issu des rangs d'un de ces partis microscopiques. Puisque la Cnisel a désormais les prérogatives pour faire bénéficier les partis en lice d'un temps d'antenne à la radio et à la télévision, elle a réussi la gageure d'assurer la démocratisation de l'accès aux médias, chacun des partis s'étant ainsi vu attribuer 10 minutes d'antenne abstraction faite du nombre de listes qu'il aura à présenter. Ce qui veut dire que ce n'est plus la méthode reposant sur le mérite qui a été retenue, en ce sens que les partis qui ont un plus grand nombre de listes, ne vont pas bénéficier d'un traitement de faveur. On en arrive donc à cette situation paradoxale où les partis qui dominent la scène politique nationale (FLN, RND, FFS, RCD, PT, MSP) se retrouvent minoritaires au sein d'un bloc de recalés. On aura ainsi 460 minutes d'antenne pour les recalés et 60 minutes pour les ténors. A croire que par la seule force de l'arithmétique, ce bloc de lilliputiens a les capacités nécessaires pour animer une campagne électorale et lui assurer le niveau requis en matière d'attractivité politique. Et dire que souvent ce sont ces chefs de partis qui ambitionnent d'arracher une place ou deux au niveau des municipalités qui appellent "les Algériens à un vote massif". Ils sont 52 partis qui se sont mis en ordre de bataille pour affronter les élections locales mais certainement une poignée seulement d'entre eux parviendront au soir du 29 novembre à sortir du lot. Ceux qui sortiront du lot appartiennent justement à cette catégorie de formations politiques qui se sont appliquées depuis au moins une vingtaine d'années à entretenir leur présence sur la scène politique, en réussissant pour ainsi dire à devenir partie prenante du «décor» politique ambiant, de sorte que même une absence de leur part passerait pour un activisme significatif. Si l'on se base sur les résultats des élections législatives sur la longue durée, les partis qui retiennent l'attention sont le FLN, le RND, le FFS, le RCD, le PT et le MSP, leurs résultats leur ont, au moins, permis de constituer un groupe parlementaire au sein de l'Assemblée populaire nationale. S'il faut nuancer, il faut noter le fort taux d'abstention qui avait marqué les scrutins de ces dernières années. Le dernier en date, les législatives du 10 mai 2012 ont connu un taux d'abstention de 58 %. Les suffrages exprimés en faveur de la première force politique, le FLN, n'avaient même pas atteint le 1 million et demi de voix, tandis que le FFS qui s'est classé 4e après l'Alliance de l'Algérie verte, n'en avait récolté que 188 275, c'est évidemment peu par rapport à plus de 20 millions d'inscrits et même par rapport à plus de 9 millions de votants. Que dire alors des micropartis en lice dont le nombre est tout simplement astronomique, soit 46 ? Du reste, une bonne moitié de ces «nains» ont vu l'élection sur leur liste entre 1 et 9 députés qui ont la plupart rejoint un des partis ténors de la scène politique. L'écrasante majorité de ces partis lilliputiens n'ont présenté pas plus de deux listes à ces joutes locales où du reste ils avaient eu toutes les peines du monde à recruter des candidats. Dépourvus de ligne doctrinale, voire d'identité politique tout court, ils écument pourtant la Commission nationale indépendante de surveillance des élections locales (Cnisel) dont le président lui-même est issu des rangs d'un de ces partis microscopiques. Puisque la Cnisel a désormais les prérogatives pour faire bénéficier les partis en lice d'un temps d'antenne à la radio et à la télévision, elle a réussi la gageure d'assurer la démocratisation de l'accès aux médias, chacun des partis s'étant ainsi vu attribuer 10 minutes d'antenne abstraction faite du nombre de listes qu'il aura à présenter. Ce qui veut dire que ce n'est plus la méthode reposant sur le mérite qui a été retenue, en ce sens que les partis qui ont un plus grand nombre de listes, ne vont pas bénéficier d'un traitement de faveur. On en arrive donc à cette situation paradoxale où les partis qui dominent la scène politique nationale (FLN, RND, FFS, RCD, PT, MSP) se retrouvent minoritaires au sein d'un bloc de recalés. On aura ainsi 460 minutes d'antenne pour les recalés et 60 minutes pour les ténors. A croire que par la seule force de l'arithmétique, ce bloc de lilliputiens a les capacités nécessaires pour animer une campagne électorale et lui assurer le niveau requis en matière d'attractivité politique. Et dire que souvent ce sont ces chefs de partis qui ambitionnent d'arracher une place ou deux au niveau des municipalités qui appellent "les Algériens à un vote massif".