L'opération d'urgence de sauvegarde du site archéologique de l'église Saint-Louis au quartier Sidi El-Houari (Oran) connaît un taux d'avancement «appréciable» des travaux, a indiqué le responsable des sites archéologiques à l'Office national d'exploitation et de gestion des biens culturels protégés d'Oran. L'opération d'urgence de sauvegarde du site archéologique de l'église Saint-Louis au quartier Sidi El-Houari (Oran) connaît un taux d'avancement «appréciable» des travaux, a indiqué le responsable des sites archéologiques à l'Office national d'exploitation et de gestion des biens culturels protégés d'Oran. Le taux d'avancement de ces travaux menés par l'entreprise algérienne spécialisée dans la restauration des monuments historiques et archéologiques a atteint 80%. Les travaux portent sur l'étaiement des arcades de la coupole et des fissures pour empêcher les infiltrations d'eau et la peinture antirouille pour mieux protéger le bois, a indiqué Massinissa Ourabah. Pour rappel, cette opération d'urgence, supervisée par un bureau d'études algérien spécialisé et agréé par le ministère de la Culture concerne également le clocher, qui accuse de grandes fissures, la salle de prière et ses trois grandes coupoles, a-t-on ajouté. Après l'achèvement des travaux, ce site classé en 1956 puis en 1967 monument historique à protéger bénéficiera d'une étude pour sa restauration. A l'origine, c'était une mosquée portant le nom d'«El Bitar», un savant musulman célèbre dans le domaine de la pharmacie. Pendant l'occupation d'Oran par les Espagnols, cette mosquée a été transformée, en 1509, en église appelée «Notre-Dame de la Victoire». Après le départ des Espagnols en 1708, elle a été transformée en synagogue à l'époque ottomane avant d'être transformée une nouvelle fois en église en 1821, soit après la deuxième offensive espagnole, selon des historiens. Elle fut reconvertie en cathédrale «Saint-Louis» à l'époque de l'occupation française. Après la création de la cathédrale «Sacré cœur» au centre-ville d'Oran en 1913, il a été décidé sa transformation en église, ajoutent les mêmes sources. Le taux d'avancement de ces travaux menés par l'entreprise algérienne spécialisée dans la restauration des monuments historiques et archéologiques a atteint 80%. Les travaux portent sur l'étaiement des arcades de la coupole et des fissures pour empêcher les infiltrations d'eau et la peinture antirouille pour mieux protéger le bois, a indiqué Massinissa Ourabah. Pour rappel, cette opération d'urgence, supervisée par un bureau d'études algérien spécialisé et agréé par le ministère de la Culture concerne également le clocher, qui accuse de grandes fissures, la salle de prière et ses trois grandes coupoles, a-t-on ajouté. Après l'achèvement des travaux, ce site classé en 1956 puis en 1967 monument historique à protéger bénéficiera d'une étude pour sa restauration. A l'origine, c'était une mosquée portant le nom d'«El Bitar», un savant musulman célèbre dans le domaine de la pharmacie. Pendant l'occupation d'Oran par les Espagnols, cette mosquée a été transformée, en 1509, en église appelée «Notre-Dame de la Victoire». Après le départ des Espagnols en 1708, elle a été transformée en synagogue à l'époque ottomane avant d'être transformée une nouvelle fois en église en 1821, soit après la deuxième offensive espagnole, selon des historiens. Elle fut reconvertie en cathédrale «Saint-Louis» à l'époque de l'occupation française. Après la création de la cathédrale «Sacré cœur» au centre-ville d'Oran en 1913, il a été décidé sa transformation en église, ajoutent les mêmes sources.