En trois jours, la situation dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) est en train de déraper. Les combats qui avaient éclaté jeudi entre les forces armées congolaises (FARDC) et les rebelles du M23 avaient été violents, mais circonscrits à la région de Kibumba, une zone située à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale régionale. Pendant trois mois, les deux camps s'étaient regardés en chiens de faïence depuis leurs positions au milieu de la brousse, malgré quelques accrochages sans lendemain. Depuis jeudi, les engagements sont passés à un niveau supérieur. Samedi matin, les forces rebelles ont attaqué dès quatre heures du matin et enfoncé les positions gouvernementales, prenant Kibumba et avançant en direction de Goma. Sur leur route, se trouve le grand camp de déplacés de Kanyarucina, que les habitants sont en train de quitter pour fuir vers Goma. L'armée congolaise, ou l'un de ses alliés dans la région (parmi les nombreux groupes armés qui se sont renforcés ces derniers mois), est engagée contre les rebelles sur d'autres axes. Dans les environs de Kiwandja, par exemple, une petite ville qui donne accès à Rutshuru, la capitale du M23. Mais aussi sur dans d'autres zones plus proches de Goma, comme les environs du volcan Nyiragongo. Dès jeudi soir, Justin Paluku, le gouverneur du Nord-Kivu (région de l'est, frontalière du Rwanda et de l'Ouganda, où s'est développé la rébellion), avançait le chiffre de 113 rebelles tués dans les premiers affrontements En trois jours, la situation dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) est en train de déraper. Les combats qui avaient éclaté jeudi entre les forces armées congolaises (FARDC) et les rebelles du M23 avaient été violents, mais circonscrits à la région de Kibumba, une zone située à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale régionale. Pendant trois mois, les deux camps s'étaient regardés en chiens de faïence depuis leurs positions au milieu de la brousse, malgré quelques accrochages sans lendemain. Depuis jeudi, les engagements sont passés à un niveau supérieur. Samedi matin, les forces rebelles ont attaqué dès quatre heures du matin et enfoncé les positions gouvernementales, prenant Kibumba et avançant en direction de Goma. Sur leur route, se trouve le grand camp de déplacés de Kanyarucina, que les habitants sont en train de quitter pour fuir vers Goma. L'armée congolaise, ou l'un de ses alliés dans la région (parmi les nombreux groupes armés qui se sont renforcés ces derniers mois), est engagée contre les rebelles sur d'autres axes. Dans les environs de Kiwandja, par exemple, une petite ville qui donne accès à Rutshuru, la capitale du M23. Mais aussi sur dans d'autres zones plus proches de Goma, comme les environs du volcan Nyiragongo. Dès jeudi soir, Justin Paluku, le gouverneur du Nord-Kivu (région de l'est, frontalière du Rwanda et de l'Ouganda, où s'est développé la rébellion), avançait le chiffre de 113 rebelles tués dans les premiers affrontements