Le leader du Mouvement populaire algérien, Amara Benyounès, a appelé, hier, au cours de la conférence de presse animée au lendemain du scrutin pour les élections locales au « rassemblement le plus large possible de la famille républicaine, patriotique et moderne ». Le leader du Mouvement populaire algérien, Amara Benyounès, a appelé, hier, au cours de la conférence de presse animée au lendemain du scrutin pour les élections locales au « rassemblement le plus large possible de la famille républicaine, patriotique et moderne ». Le patron du MPA qui commentait les résultats du vote du 29 novembre dernier, s'est dit « conscient à ce sujet, qu'aucune formation politique, quel que soient son ancrage et sa force, ne peut, seule, faire face aux nombreux défis de la nation ». Il estime cependant que « ce rassemblement passe par un préalable. Il doit, souligne-t-il se faire exclusivement autour d'un projet, de valeurs et d'idées ». Amara Benyounès affirme qu'il n'a pas d'ennemis politique, mais des adversaires politiques et il se dit prêt à discuter avec les partis islamistes, ce que « nous faisons depuis plus de vingt ans », a-t-il confié, insistant sur « l'exception algérienne » du printemps arabe. Dans ce cadre, il relève que l'Algérie est dans l'après-islamisme et affirme qu' « il y a un changement et une recomposition du paysage politique en Algérie », notant l'échec des partis de la mouvement islamiste aux élections législatives de mai dernier et aux dernières élections locales du 29 novembre. Abordant le vote des militaires du scrutin pour les élections locales, le leader du MPA fustige ceux qui sont derrière l'idée que le vote des militaires est un vote orienté et que c'est un coup de poignard porté dans le dos du président de la République et du Premier ministre. Pour Amara Benyounès « il ne faut pas jouer avec cette idée de vouloir créer un problème entre le chef de l'Etat et les militaires». Il estime que ces gens « ont un compte historique à régler avec l'armée», rappelant dans ce cadre l'interruption du processus électoral et Saint-Egidio. Il soutient que « la stabilité de l'Institution militaire est un impératif absolu » et rappelle que « l'armée algérienne est une armée régulière qui obéit au président de la République ». Il appelle les politiques « à un minimum de sagesse et de responsabilité », se référant à ce qui se passe tout autour de nous et à nos frontières du Sud et s'interroge sur ce qui prouve la consigne de vote des militaires. Pour Amara Benyounès, « c'est d'une irresponsabilité totale de charger les militaires ». Pour le projet de révision de la Constitution, le leader du MPA a une idée. Il estime qu'« elle doit se faire dans le cadre démocratique de la République », et souligne que « pour lui le nombre de mandats du président de la République n'est pas un problème », affirmant que Abdelaziz Bouteflika n'a rien à voir avec les Ben Ali, Gueddafi, Assad et Moubarak. Il souligne que le peuple algérien aime Bouteflika et dit que « c'est une évidence qu'il le soutient s'il se présente pour un quatrième mandat et avoue que le nombre de mandats présidentiels n'est pas un préalable à la démocratie ». Revenant sur les élections locales, il estime le taux de participation « acceptable » et avoue que le taux des abstentionnistes « est un grand problème». Il se garde de faire porter le chapeau à quiconque et souligne que « c'est la responsabilité de tous ». Il pense que « le peuple n'est pas fatigué de la politique, mais qu'il est fatigué de certains partis politiques ». La patron du MPA souligne que « des alliances locales seront contractées avec les politiques qui sont avec le MPA au gouvernement » et affirme avoir prédit que son parti allait devenir la troisième force politique du pays, relevant que le MPA n'est pas « sorti du néant » et rappelle le cheminement de l'UDR. Il estime que le peuple a tranché et appelle ses détracteurs à « prendre acte de la volonté populaire ». Le patron du MPA qui commentait les résultats du vote du 29 novembre dernier, s'est dit « conscient à ce sujet, qu'aucune formation politique, quel que soient son ancrage et sa force, ne peut, seule, faire face aux nombreux défis de la nation ». Il estime cependant que « ce rassemblement passe par un préalable. Il doit, souligne-t-il se faire exclusivement autour d'un projet, de valeurs et d'idées ». Amara Benyounès affirme qu'il n'a pas d'ennemis politique, mais des adversaires politiques et il se dit prêt à discuter avec les partis islamistes, ce que « nous faisons depuis plus de vingt ans », a-t-il confié, insistant sur « l'exception algérienne » du printemps arabe. Dans ce cadre, il relève que l'Algérie est dans l'après-islamisme et affirme qu' « il y a un changement et une recomposition du paysage politique en Algérie », notant l'échec des partis de la mouvement islamiste aux élections législatives de mai dernier et aux dernières élections locales du 29 novembre. Abordant le vote des militaires du scrutin pour les élections locales, le leader du MPA fustige ceux qui sont derrière l'idée que le vote des militaires est un vote orienté et que c'est un coup de poignard porté dans le dos du président de la République et du Premier ministre. Pour Amara Benyounès « il ne faut pas jouer avec cette idée de vouloir créer un problème entre le chef de l'Etat et les militaires». Il estime que ces gens « ont un compte historique à régler avec l'armée», rappelant dans ce cadre l'interruption du processus électoral et Saint-Egidio. Il soutient que « la stabilité de l'Institution militaire est un impératif absolu » et rappelle que « l'armée algérienne est une armée régulière qui obéit au président de la République ». Il appelle les politiques « à un minimum de sagesse et de responsabilité », se référant à ce qui se passe tout autour de nous et à nos frontières du Sud et s'interroge sur ce qui prouve la consigne de vote des militaires. Pour Amara Benyounès, « c'est d'une irresponsabilité totale de charger les militaires ». Pour le projet de révision de la Constitution, le leader du MPA a une idée. Il estime qu'« elle doit se faire dans le cadre démocratique de la République », et souligne que « pour lui le nombre de mandats du président de la République n'est pas un problème », affirmant que Abdelaziz Bouteflika n'a rien à voir avec les Ben Ali, Gueddafi, Assad et Moubarak. Il souligne que le peuple algérien aime Bouteflika et dit que « c'est une évidence qu'il le soutient s'il se présente pour un quatrième mandat et avoue que le nombre de mandats présidentiels n'est pas un préalable à la démocratie ». Revenant sur les élections locales, il estime le taux de participation « acceptable » et avoue que le taux des abstentionnistes « est un grand problème». Il se garde de faire porter le chapeau à quiconque et souligne que « c'est la responsabilité de tous ». Il pense que « le peuple n'est pas fatigué de la politique, mais qu'il est fatigué de certains partis politiques ». La patron du MPA souligne que « des alliances locales seront contractées avec les politiques qui sont avec le MPA au gouvernement » et affirme avoir prédit que son parti allait devenir la troisième force politique du pays, relevant que le MPA n'est pas « sorti du néant » et rappelle le cheminement de l'UDR. Il estime que le peuple a tranché et appelle ses détracteurs à « prendre acte de la volonté populaire ».