Alors que l'année précédente le Festival international du cinéma d'Alger (Fica) avait été lancé par des journées sur le film engagé, cette année la seconde édition de ce festival est consacrée entièrement à ce genre cinématographique. Une manifestation qui verra, du 6 au 13 décembre, la projection à Alger de divers films engagés de 14 pays étrangers. Alors que l'année précédente le Festival international du cinéma d'Alger (Fica) avait été lancé par des journées sur le film engagé, cette année la seconde édition de ce festival est consacrée entièrement à ce genre cinématographique. Une manifestation qui verra, du 6 au 13 décembre, la projection à Alger de divers films engagés de 14 pays étrangers. Zhira Yahi, commissaire du festival, a animé hier une conférence de presse au cercle Franz-Fanon de l'Office Riad El-Feth (Oref) à travers laquelle elle a présenté le programme et les activités de cette nouvelle édition. Pour cette année les cinéphiles auront droit un programme riche avec de longs métrages de fiction dans la catégorie compétition qui sont prévus à la salle Ibn Zeydoun et des documentaires à la Cinémathèque d'Alger. Concernant le volet compétition l'Algérie présentera en compétition trois œuvres dont deux documentaires Ils ont rejoint le front (2012) de Jean Asselmeyer et L'Afrique, des ténèbres à la lumière (2009), co-réalisé par Mohamed-Lamine Merbah et Ali Beloud, ainsi qu'un long métrage Yema (2012) de Djamila Sahraoui. Il est à noter que les films projetés feront l'objet de débats avec leurs réalisateurs, programmés le jour suivant leurs projections, a indiqué Zhira Yahi lors de ce point de presse. En marge de ce festival d'autres activités sont au programme à l'instar de deux tables rondes autour de deux axes «Les thématiques traitées par le cinéma engagé» et «la vision des jeunes cinéastes sur la guerre de libération». Quant à la présence étrangère, Mme Yahi a souligné l'importance de la présence de la Palestine en tant que Pays mis à l'honneur pour cette édition. Une continuité pour la précédente édition qui avait organisé deux focus autour du cinéma palestinien. Une présence importante de ce pays en Algérie d'autant que le peuple palestinien a encore souffert ces jours d'une violence extrême des sionistes. Mais la présence de la Palestine montre combien son peuple est d'une résistance sans pareil d'autant qu'elle vient de connaître une victoire, aussi petite soit-elle, en arrachant sur le plan diplomatique, la reconnaissance de la communauté internationale avec l'octroi du statut d'Etat observateur au sein de l'Onu suite à un vote de son assemblée générale. Pour la participation de la Palestine, Mme Yahi a informé qu'elle sera présente à travers le volet compétition avec le long métrage de fiction Zindeeq (2012) du réalisateur Michel Khleïfi qui présentera, également, hors compétition, Le conte des 3 diamants. Un hommage sera, en outre, rendu dans ce cadre au réseau Shashat (écrans) des cinéastes palestiniennes qui organise jusqu'au 15 décembre prochain, à Ramallah et divers endroits de Cisjordanie, et de Ghaza, le plus long festival du film féminin du monde arabe, «une expérience unique», d'après Mme Yahi. Un autre pays est également mis en scène durant ce festival international du cinéma d'Alger consacré aux films engagés. Il s'agit d'un autre pays, le seul encore en Afrique à être sous le joug colonial : le Sahara occidental. Ce pays qui lutte pour sa liberté sera mis à l'honneur garce à Wilaya du réalisateur espagnol Pedro Perez Rosado, un documentaire au cœur des camps de réfugiés sahraouis. Par ailleurs, un hommage sera rendu à Madeleine Riffaud, à travers Les 3 guerres de Madeleine Riffaud du réalisateur français Philippe Rostan. Madeleine Riffaud est connu pour être la militante française anti-nazi mais surtout comme journaliste, poète, correspondante de guerre, et grand reporter pour le journal L'Humanité, écrivaine, après 1945. Elle couvre la Guerre d'Algérie, au cours de laquelle elle est victime d'un attentat organisé par l'OAS. K. H. Zhira Yahi, commissaire du festival, a animé hier une conférence de presse au cercle Franz-Fanon de l'Office Riad El-Feth (Oref) à travers laquelle elle a présenté le programme et les activités de cette nouvelle édition. Pour cette année les cinéphiles auront droit un programme riche avec de longs métrages de fiction dans la catégorie compétition qui sont prévus à la salle Ibn Zeydoun et des documentaires à la Cinémathèque d'Alger. Concernant le volet compétition l'Algérie présentera en compétition trois œuvres dont deux documentaires Ils ont rejoint le front (2012) de Jean Asselmeyer et L'Afrique, des ténèbres à la lumière (2009), co-réalisé par Mohamed-Lamine Merbah et Ali Beloud, ainsi qu'un long métrage Yema (2012) de Djamila Sahraoui. Il est à noter que les films projetés feront l'objet de débats avec leurs réalisateurs, programmés le jour suivant leurs projections, a indiqué Zhira Yahi lors de ce point de presse. En marge de ce festival d'autres activités sont au programme à l'instar de deux tables rondes autour de deux axes «Les thématiques traitées par le cinéma engagé» et «la vision des jeunes cinéastes sur la guerre de libération». Quant à la présence étrangère, Mme Yahi a souligné l'importance de la présence de la Palestine en tant que Pays mis à l'honneur pour cette édition. Une continuité pour la précédente édition qui avait organisé deux focus autour du cinéma palestinien. Une présence importante de ce pays en Algérie d'autant que le peuple palestinien a encore souffert ces jours d'une violence extrême des sionistes. Mais la présence de la Palestine montre combien son peuple est d'une résistance sans pareil d'autant qu'elle vient de connaître une victoire, aussi petite soit-elle, en arrachant sur le plan diplomatique, la reconnaissance de la communauté internationale avec l'octroi du statut d'Etat observateur au sein de l'Onu suite à un vote de son assemblée générale. Pour la participation de la Palestine, Mme Yahi a informé qu'elle sera présente à travers le volet compétition avec le long métrage de fiction Zindeeq (2012) du réalisateur Michel Khleïfi qui présentera, également, hors compétition, Le conte des 3 diamants. Un hommage sera, en outre, rendu dans ce cadre au réseau Shashat (écrans) des cinéastes palestiniennes qui organise jusqu'au 15 décembre prochain, à Ramallah et divers endroits de Cisjordanie, et de Ghaza, le plus long festival du film féminin du monde arabe, «une expérience unique», d'après Mme Yahi. Un autre pays est également mis en scène durant ce festival international du cinéma d'Alger consacré aux films engagés. Il s'agit d'un autre pays, le seul encore en Afrique à être sous le joug colonial : le Sahara occidental. Ce pays qui lutte pour sa liberté sera mis à l'honneur garce à Wilaya du réalisateur espagnol Pedro Perez Rosado, un documentaire au cœur des camps de réfugiés sahraouis. Par ailleurs, un hommage sera rendu à Madeleine Riffaud, à travers Les 3 guerres de Madeleine Riffaud du réalisateur français Philippe Rostan. Madeleine Riffaud est connu pour être la militante française anti-nazi mais surtout comme journaliste, poète, correspondante de guerre, et grand reporter pour le journal L'Humanité, écrivaine, après 1945. Elle couvre la Guerre d'Algérie, au cours de laquelle elle est victime d'un attentat organisé par l'OAS. K. H.