Des incidents violents sont survenus à Belfast après une décision municipale de ne faire flotter le drapeau britannique qu'à certaines occasions sur le fronton de l'hôtel de ville. Un événement qui pourrait raviver le conflit latent entre catholiques et protestants. Lundi, les conseillers municipaux de Belfast (Irlande du Nord) ont entériné par un vote solennel une motion proposée par le parti de l'Alliance, qui prévoit que l'Union Jack (le surnom du drapeau britannique, ndlr) ne flotte que 17 jours par an. Une première depuis l'ouverture de la mairie de Belfast en 1906, mais qui ne constitue en réalité qu'une mise aux normes avec les autres édifices gouvernementaux. La décision a mis le feu aux poudres : quelques heures après le vote, près d'un millier de manifestants loyalistes, favorables au maintien de l'Irlande du Nord dans le Royaume-Uni, ont tenté en vain de pénétrer dans la mairie, s'en prenant aux forces de l'ordre, en lançant des bouteilles, des briques, des balles de golf et des pétards. Bilan : quinze policiers, deux agents municipaux et un photographe blessés. Des incidents violents sont survenus à Belfast après une décision municipale de ne faire flotter le drapeau britannique qu'à certaines occasions sur le fronton de l'hôtel de ville. Un événement qui pourrait raviver le conflit latent entre catholiques et protestants. Lundi, les conseillers municipaux de Belfast (Irlande du Nord) ont entériné par un vote solennel une motion proposée par le parti de l'Alliance, qui prévoit que l'Union Jack (le surnom du drapeau britannique, ndlr) ne flotte que 17 jours par an. Une première depuis l'ouverture de la mairie de Belfast en 1906, mais qui ne constitue en réalité qu'une mise aux normes avec les autres édifices gouvernementaux. La décision a mis le feu aux poudres : quelques heures après le vote, près d'un millier de manifestants loyalistes, favorables au maintien de l'Irlande du Nord dans le Royaume-Uni, ont tenté en vain de pénétrer dans la mairie, s'en prenant aux forces de l'ordre, en lançant des bouteilles, des briques, des balles de golf et des pétards. Bilan : quinze policiers, deux agents municipaux et un photographe blessés.
