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2012, année noire sur nos routes
3.500 morts en attendant le permis à point
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 12 - 2012

L'année 2012 tire à sa fin, mais les accidents routiers continuent à faire des dégâts colossaux. En attendant l'entrée en vigueur du permis à point, prévu au 1er trimestre de l'année prochaine, d'où tout les Algériens espèrent de voir moins d'accidents, en 2012, les routes ont engendré la mort de plus de 3.500 personnes, cela sans compter des milliers de blessées à travers plus de 30.000 accidents. Soit prés de 100 accidents par jour. L'heure de bilan.
L'année 2012 tire à sa fin, mais les accidents routiers continuent à faire des dégâts colossaux. En attendant l'entrée en vigueur du permis à point, prévu au 1er trimestre de l'année prochaine, d'où tout les Algériens espèrent de voir moins d'accidents, en 2012, les routes ont engendré la mort de plus de 3.500 personnes, cela sans compter des milliers de blessées à travers plus de 30.000 accidents. Soit prés de 100 accidents par jour. L'heure de bilan.
Avant de parler du bilan, il est important de porter une remarque ô combien importante, la plupart des accidents sont causés par les nouveaux permis, des jeunes conducteurs, dont l'âge varie entre 25 et 35 ans. Cette tranche d'âge est derrière 60% des accidents routiers recensés en 2012. Faut-il durcir l'octroi des permis à cette catégorie? Bien entendu, expliquent les experts et cette responsabilité devait être respectée par les propriétaires des autos-écoles, car la vraie base d'une bonne conduite devait être enseignée par ces écoles. Malheureusement, nombreux sont ceux qui enseignent à la lettre le code de la route et peu sont qui durcissent l'enseignement. Conséquences: plus de 3.500 Algériens ont trouvé la mort en 2012, alors que plus de 40.000 Algériens sont décédés à travers 250.000 accidents routiers recensés durant les dix dernières années (2001-2012), rapportent les statistiques de la Gendarmerie nationale. D'ailleurs, le Centre de l'informatique de la criminologie routière (Cicr), sise à Bouchaoui, relevant de la Gendarmerie nationale, dont le colonel Chenouga Daoui est chargé de faire des rapports annuels sur les accidents routiers, ne cesse de tirer la sonnette d'alarme, cela chaque année. Le colonel Chenouga Daoui avait, à maintes reprises, tenté à travers la présentation des statistiques des accidents de la route, de sensibiliser les citoyens, mais surtout de tirer la sonnette d'alarme vu les gros dégâts causés par ce phénomène. Idem pour lui, en onze ans, plus de 40.000 Algériens ont perdu la vie, dans les routes, c'est l'équivalent du nombre d'habitants de cinq communes. Le phénomène est en hausse et il est très difficile d'arrêter cette hémorragie, malgré les efforts consentis par les gendarmes, l'Etat et le Ministère des Transports, à travers des opérations de sensibilisations, des répressions, des missions préventives, mais au-delà de ces efforts les accidents routiers ont connu une cascade et des centaines de morts en 2012. Le plus inquiétant c'est que la plupart des accidents sont causés par des jeunes conducteurs, dont l'âge varie entre 25 et 35 ans, des conducteurs ayant récemment obtenus leurs permis. Cette tranche d'âge est derrière 60% des accidents routiers recensés en 2012. Sur les 30 000 accidents routiers enregistrés cette année, 18 255 accidents ont été provoqués par ces jeunes, ayant un permis de conduire de moins de deux ans. Donc, il s'agit de nouveaux conducteurs. Parlons de chiffres. Il est important de souligner, d'autre part, que 40% des accidents de la circulation sont produits par des conducteurs de plus de 40 ans. Chaque jour, les unités de la Gendarmerie nationale mobilisées sur les routes, entre autres, les pelotons d'autoroutes ou encore les patrouilles mobiles, recensent une moyenne de 100 accidents, 11 morts et 123 blessés. Une moyenne qui parle d'elle-même.
RN 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 11, les cimetières des routes
Présentement, la situation sur les routes du pays s'annonce très inquiétante et pour être plus précis il est important d'indiquer les points noirs auxquels les accidents les plus meurtriers avaient eu lieu en 2012. Dans ce contexte, les RN 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 11 sont les voies ayant le plus enregistré le nombre d'accidents. Ici, beaucoup de conducteurs utilisent la grande vitesse, les dépassements dangereux, parfois certains, surtout les nouveaux permis, dépassent les 200 km/heure, et c'est ce qui a causé des accidents routiers mortels. En 2010, 19.500 accidents de la circulation ont été enregistrés par les gendarmes, causant la mort d'environ 3.000 personnes, l'année suivante, c'est pire, d'autant que plus de
25.000 accidents se sont produits et on dénombre plus de 3 800 morts. Souvent des familles entières décèdent dans un accident routier, comme c'était le cas à Skikda où, en septembre de l'année passée (2011), treize personnes d'une même famille avaient trouvé la mort, tient. Face au recours condamnable de la vitesse le lieutenant-colonel de la cellule de communication de la Gendarmerie nationale, Abdelhamid Kerroud, avait expliqué, dans ce contexte, que le rôle primordial des nouvelles unités de la Gendarmerie nationale, mobilisées récemment sur l'autoroute Est-Ouest, est de lutter contre ce genre de comportement. Il s'agit des pelotons d'autoroutes. Ces gendarmes, équipés de nouveaux moyens logistiques et techniques, avec de nouvelles tenues et de nouvelles motos, sont installés sur un périmètre de 1.200 km, de l'Est à l'Ouest. Le rôle des pelotons d'autoroutes est de veiller à la sécurité des utilisateurs de cette voie rapide, mais aussi de sanctionner tous ceux qui sont derrière des infractions. Par ailleurs, 80% des accidents de la circulation sont causés par le facteur humain.
200.000 retraits de permis
de conduire en 2012
La lutte contre les «mauvais» conducteurs a poussé les gendarmes à agir, et parmi ces réactions souhaitées par les citoyens, le retrait du permis à ceux qui sont derrière des infractions «irréparables». En 2012, 193.683 retraits de permis ont été opérés par les unités de la Gendarmerie nationale à travers le pays. Un chiffre jamais atteint mais qui reflète également cette nécessité d'agir devant l'inquiétante recrudescence des accidents routiers dans le pays, durant l'année 2012. Le parc national des véhicules a presque triplé durant ces onze dernières années. En 2001, il était de 2,9 millions d'unités, mais aujourd'hui, le nombre a atteint 6,6 millions de voitures et il sera 7 millions en 2013. Face à cette croissance très importante du nombre des véhicules, le nombre des accidents, a lui aussi triplé. Si en 2001, le nombre des accidents était de 10.000, aujourd'hui, il est de 30.000. Face à cette situation, le commandement de la Gendarmerie nationale tient à rappeler aux utilisateurs des routes de se montrer beaucoup plus calmes et éviter la vitesse.
Le permis à points pour sauver les meubles
Face à l'hécatombe routière, la tutelle a tenté de minimiser les dégâts humains et matériels subis par les accidents routiers, mais en vain, toutes les tentatives s'avéraient vaines. Cela malgré la mobilisation des forces de l'ordre à travers les opérations répressives. L'obligation de mettre une ceinture de sécurité et l'interdiction d'utiliser le téléphone portable au moment de conduire étaient, en réalité, les deux principales nouveautés décidées par la tutelle pour tenter de diminuer le taux des accidents sur les routes. Toutefois, ces solutions n'avaient rien apporté du moment que le nombre des morts sur les routes avait augmenté d'une manière plus conséquente. En voyant la situation se dégrader chaque année, il était impératif, pour le Ministère des Transports, de trouver une autre solution, plus payante, afin d'arrêter l'hémorragie des accidents sur les routes. Du coup, la solution est penchée sur le permis à points, présenté comme étant le seul et réel "déclic" qui peut freiner le nombre important des décès sur les routes. Depuis que tout le monde parle de lui, le nouveau permis à points a fait couler beaucoup d'encre et il sera officiellement entrée en vigueur à partir du premier trimestre de l'année prochaine. Le conducteur sera soumis à un retrait de points à chaque infraction. Le permis à points comprend en tout 24 points et chaque erreur du conducteur va lui coûter entre 4 à 6 points.
Avant de parler du bilan, il est important de porter une remarque ô combien importante, la plupart des accidents sont causés par les nouveaux permis, des jeunes conducteurs, dont l'âge varie entre 25 et 35 ans. Cette tranche d'âge est derrière 60% des accidents routiers recensés en 2012. Faut-il durcir l'octroi des permis à cette catégorie? Bien entendu, expliquent les experts et cette responsabilité devait être respectée par les propriétaires des autos-écoles, car la vraie base d'une bonne conduite devait être enseignée par ces écoles. Malheureusement, nombreux sont ceux qui enseignent à la lettre le code de la route et peu sont qui durcissent l'enseignement. Conséquences: plus de 3.500 Algériens ont trouvé la mort en 2012, alors que plus de 40.000 Algériens sont décédés à travers 250.000 accidents routiers recensés durant les dix dernières années (2001-2012), rapportent les statistiques de la Gendarmerie nationale. D'ailleurs, le Centre de l'informatique de la criminologie routière (Cicr), sise à Bouchaoui, relevant de la Gendarmerie nationale, dont le colonel Chenouga Daoui est chargé de faire des rapports annuels sur les accidents routiers, ne cesse de tirer la sonnette d'alarme, cela chaque année. Le colonel Chenouga Daoui avait, à maintes reprises, tenté à travers la présentation des statistiques des accidents de la route, de sensibiliser les citoyens, mais surtout de tirer la sonnette d'alarme vu les gros dégâts causés par ce phénomène. Idem pour lui, en onze ans, plus de 40.000 Algériens ont perdu la vie, dans les routes, c'est l'équivalent du nombre d'habitants de cinq communes. Le phénomène est en hausse et il est très difficile d'arrêter cette hémorragie, malgré les efforts consentis par les gendarmes, l'Etat et le Ministère des Transports, à travers des opérations de sensibilisations, des répressions, des missions préventives, mais au-delà de ces efforts les accidents routiers ont connu une cascade et des centaines de morts en 2012. Le plus inquiétant c'est que la plupart des accidents sont causés par des jeunes conducteurs, dont l'âge varie entre 25 et 35 ans, des conducteurs ayant récemment obtenus leurs permis. Cette tranche d'âge est derrière 60% des accidents routiers recensés en 2012. Sur les 30 000 accidents routiers enregistrés cette année, 18 255 accidents ont été provoqués par ces jeunes, ayant un permis de conduire de moins de deux ans. Donc, il s'agit de nouveaux conducteurs. Parlons de chiffres. Il est important de souligner, d'autre part, que 40% des accidents de la circulation sont produits par des conducteurs de plus de 40 ans. Chaque jour, les unités de la Gendarmerie nationale mobilisées sur les routes, entre autres, les pelotons d'autoroutes ou encore les patrouilles mobiles, recensent une moyenne de 100 accidents, 11 morts et 123 blessés. Une moyenne qui parle d'elle-même.
RN 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 11, les cimetières des routes
Présentement, la situation sur les routes du pays s'annonce très inquiétante et pour être plus précis il est important d'indiquer les points noirs auxquels les accidents les plus meurtriers avaient eu lieu en 2012. Dans ce contexte, les RN 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 11 sont les voies ayant le plus enregistré le nombre d'accidents. Ici, beaucoup de conducteurs utilisent la grande vitesse, les dépassements dangereux, parfois certains, surtout les nouveaux permis, dépassent les 200 km/heure, et c'est ce qui a causé des accidents routiers mortels. En 2010, 19.500 accidents de la circulation ont été enregistrés par les gendarmes, causant la mort d'environ 3.000 personnes, l'année suivante, c'est pire, d'autant que plus de
25.000 accidents se sont produits et on dénombre plus de 3 800 morts. Souvent des familles entières décèdent dans un accident routier, comme c'était le cas à Skikda où, en septembre de l'année passée (2011), treize personnes d'une même famille avaient trouvé la mort, tient. Face au recours condamnable de la vitesse le lieutenant-colonel de la cellule de communication de la Gendarmerie nationale, Abdelhamid Kerroud, avait expliqué, dans ce contexte, que le rôle primordial des nouvelles unités de la Gendarmerie nationale, mobilisées récemment sur l'autoroute Est-Ouest, est de lutter contre ce genre de comportement. Il s'agit des pelotons d'autoroutes. Ces gendarmes, équipés de nouveaux moyens logistiques et techniques, avec de nouvelles tenues et de nouvelles motos, sont installés sur un périmètre de 1.200 km, de l'Est à l'Ouest. Le rôle des pelotons d'autoroutes est de veiller à la sécurité des utilisateurs de cette voie rapide, mais aussi de sanctionner tous ceux qui sont derrière des infractions. Par ailleurs, 80% des accidents de la circulation sont causés par le facteur humain.
200.000 retraits de permis
de conduire en 2012
La lutte contre les «mauvais» conducteurs a poussé les gendarmes à agir, et parmi ces réactions souhaitées par les citoyens, le retrait du permis à ceux qui sont derrière des infractions «irréparables». En 2012, 193.683 retraits de permis ont été opérés par les unités de la Gendarmerie nationale à travers le pays. Un chiffre jamais atteint mais qui reflète également cette nécessité d'agir devant l'inquiétante recrudescence des accidents routiers dans le pays, durant l'année 2012. Le parc national des véhicules a presque triplé durant ces onze dernières années. En 2001, il était de 2,9 millions d'unités, mais aujourd'hui, le nombre a atteint 6,6 millions de voitures et il sera 7 millions en 2013. Face à cette croissance très importante du nombre des véhicules, le nombre des accidents, a lui aussi triplé. Si en 2001, le nombre des accidents était de 10.000, aujourd'hui, il est de 30.000. Face à cette situation, le commandement de la Gendarmerie nationale tient à rappeler aux utilisateurs des routes de se montrer beaucoup plus calmes et éviter la vitesse.
Le permis à points pour sauver les meubles
Face à l'hécatombe routière, la tutelle a tenté de minimiser les dégâts humains et matériels subis par les accidents routiers, mais en vain, toutes les tentatives s'avéraient vaines. Cela malgré la mobilisation des forces de l'ordre à travers les opérations répressives. L'obligation de mettre une ceinture de sécurité et l'interdiction d'utiliser le téléphone portable au moment de conduire étaient, en réalité, les deux principales nouveautés décidées par la tutelle pour tenter de diminuer le taux des accidents sur les routes. Toutefois, ces solutions n'avaient rien apporté du moment que le nombre des morts sur les routes avait augmenté d'une manière plus conséquente. En voyant la situation se dégrader chaque année, il était impératif, pour le Ministère des Transports, de trouver une autre solution, plus payante, afin d'arrêter l'hémorragie des accidents sur les routes. Du coup, la solution est penchée sur le permis à points, présenté comme étant le seul et réel "déclic" qui peut freiner le nombre important des décès sur les routes. Depuis que tout le monde parle de lui, le nouveau permis à points a fait couler beaucoup d'encre et il sera officiellement entrée en vigueur à partir du premier trimestre de l'année prochaine. Le conducteur sera soumis à un retrait de points à chaque infraction. Le permis à points comprend en tout 24 points et chaque erreur du conducteur va lui coûter entre 4 à 6 points.


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