L'émissaire international pour la Syrie Lakhdar Brahimi et le président Bachar Al Assad ont discuté, lundi à Damas, des moyens de trouver une solution à la crise que traverse le pays, à laquelle aspire l'ensemble du peuple syrien alors que les violences quotidiennes font des dizaines de morts. L'émissaire international pour la Syrie Lakhdar Brahimi et le président Bachar Al Assad ont discuté, lundi à Damas, des moyens de trouver une solution à la crise que traverse le pays, à laquelle aspire l'ensemble du peuple syrien alors que les violences quotidiennes font des dizaines de morts. Lakhdar Brahimi et le dirigeant syrien ont échangé leurs vues sur les nombreuses étapes à entreprendre pour l'avenir, a déclaré l'émissaire international à la presse à l'issue des discussions. Soulignant que la situation en Syrie est "inquiétante", l'émissaire international a espéré que "toutes les parties concernées se prononcent pour une solution à laquelle aspire l'ensemble du peuple syrien". "M. Al Assad a exprimé son point de vue sur la situation et je lui ai fait le compte rendu de mes rencontres avec des dirigeants dans la région et ailleurs", a-t-il ajouté. Pour sa part, Al Assad a affirmé que le gouvernement syrien tient à la réussite de tous les efforts en faveur de l'intêret du peuple syrien et qui respecte la souveraineté du pays. Brahimi avait auparavant abordé avec le vice-ministre des Affaires étrangères syrien, Fayçal El Mokdad, la prochaine étape de la crise et les moyens de la résoudre. Selon les médias, il a suggéré, dimanche au vice-ministre, "la mise en œuvre d'un gouvernement ayant de larges prérogatives et l'engagement du président syrien de quitter le pouvoir en 2014 sans avoir à se présenter une autre fois comme candidat à la présidentielle". Pour sa part, le ministre syrien de l'Information Omrane Al-Zohbi a réitéré son appel au dialogue, estimant que "le temps presse", mais que son pays surmonterait la crise et vaincrait l'agression étrangère". Le ministre a souligné que "seuls les Syriens participeront à ce dialogue national", accusant "la Turquie et le Qatar de soutenir" les groupes armés considérés par Damas comme "terroristes". Il a également appelé à juger —devant la justice internationale— tous ceux qui ont financé où abrité ces "terroristes". Lors de sa dernière visite à Damas, du 19 au 24 octobre dernier, le médiateur international avait rencontré le président Bachar al-Assad ainsi que plusieurs haut responsables syriens. Il avait, notamment, négocié avec eux la mise en place d'une trêve pour la fête de l'Aïd al-Adha fin octobre dernier même si ce cessez-le-feu n'avait pas été respecté. Sur le terrain, plus de soixante personnes ont été tuées dimanche dans un bombardement aérien à proximité d'une file d'attente devant une boulangerie de la localité de Halfaya dans le centre de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Le réseau de militants des Comités locaux de coordination (LCC) syriens a dénoncé un "massacre" et affirmé que la localité de Halfaya faisait face à une crise humanitaire avec une pénurie de pain due au siège des troupes gouvernementales. L'agence de presse syrienne Sana a indiqué, lundi, que l'armée régulière avait repoussé une attaque "terroriste" visant la population à Halfaya, dans le centre du pays. Les troupes syriennes ont ajouté avoir déjoué une tentative d'attentat de miliciens qui avaient pour intention de faire sauter un engin explosif de 50 kilos à l'intérieur de l'hôpital al-Nahda à Daraya, en banlieue de Damas. Les troupes gouvernementales ont également découvert un hôpital de campagne appartenant à un "groupe terroriste armé", implanté dans une école privée d'al-Ebba al-Arabi et équipé de matériel médical et de médicaments volés, selon Sana. Au total, 198 personnes, dont 120 civils, ont péri dans la journée de dimanche en Syrie, selon l'OSDH. Le commandement de l'armée syrienne a promis de pourchasser les hommes armés actifs dans le pays et d'attaquer "avec une poigne de fer" toutes les personnes qui osent porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de la Syrie. Il a déclaré que "les récentes attaques menées par la rébellion se soldaient par la déroute des assaillants après les revers que leur a infligés l'armée". La Syrie est en proie depuis mars 2011 à une révolte populaire qui s'est militarisée avec le temps. En 21 mois, les violences quotidiennes ont fait plus de 44.000 morts, selon l'ONG syrienne. Lakhdar Brahimi et le dirigeant syrien ont échangé leurs vues sur les nombreuses étapes à entreprendre pour l'avenir, a déclaré l'émissaire international à la presse à l'issue des discussions. Soulignant que la situation en Syrie est "inquiétante", l'émissaire international a espéré que "toutes les parties concernées se prononcent pour une solution à laquelle aspire l'ensemble du peuple syrien". "M. Al Assad a exprimé son point de vue sur la situation et je lui ai fait le compte rendu de mes rencontres avec des dirigeants dans la région et ailleurs", a-t-il ajouté. Pour sa part, Al Assad a affirmé que le gouvernement syrien tient à la réussite de tous les efforts en faveur de l'intêret du peuple syrien et qui respecte la souveraineté du pays. Brahimi avait auparavant abordé avec le vice-ministre des Affaires étrangères syrien, Fayçal El Mokdad, la prochaine étape de la crise et les moyens de la résoudre. Selon les médias, il a suggéré, dimanche au vice-ministre, "la mise en œuvre d'un gouvernement ayant de larges prérogatives et l'engagement du président syrien de quitter le pouvoir en 2014 sans avoir à se présenter une autre fois comme candidat à la présidentielle". Pour sa part, le ministre syrien de l'Information Omrane Al-Zohbi a réitéré son appel au dialogue, estimant que "le temps presse", mais que son pays surmonterait la crise et vaincrait l'agression étrangère". Le ministre a souligné que "seuls les Syriens participeront à ce dialogue national", accusant "la Turquie et le Qatar de soutenir" les groupes armés considérés par Damas comme "terroristes". Il a également appelé à juger —devant la justice internationale— tous ceux qui ont financé où abrité ces "terroristes". Lors de sa dernière visite à Damas, du 19 au 24 octobre dernier, le médiateur international avait rencontré le président Bachar al-Assad ainsi que plusieurs haut responsables syriens. Il avait, notamment, négocié avec eux la mise en place d'une trêve pour la fête de l'Aïd al-Adha fin octobre dernier même si ce cessez-le-feu n'avait pas été respecté. Sur le terrain, plus de soixante personnes ont été tuées dimanche dans un bombardement aérien à proximité d'une file d'attente devant une boulangerie de la localité de Halfaya dans le centre de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Le réseau de militants des Comités locaux de coordination (LCC) syriens a dénoncé un "massacre" et affirmé que la localité de Halfaya faisait face à une crise humanitaire avec une pénurie de pain due au siège des troupes gouvernementales. L'agence de presse syrienne Sana a indiqué, lundi, que l'armée régulière avait repoussé une attaque "terroriste" visant la population à Halfaya, dans le centre du pays. Les troupes syriennes ont ajouté avoir déjoué une tentative d'attentat de miliciens qui avaient pour intention de faire sauter un engin explosif de 50 kilos à l'intérieur de l'hôpital al-Nahda à Daraya, en banlieue de Damas. Les troupes gouvernementales ont également découvert un hôpital de campagne appartenant à un "groupe terroriste armé", implanté dans une école privée d'al-Ebba al-Arabi et équipé de matériel médical et de médicaments volés, selon Sana. Au total, 198 personnes, dont 120 civils, ont péri dans la journée de dimanche en Syrie, selon l'OSDH. Le commandement de l'armée syrienne a promis de pourchasser les hommes armés actifs dans le pays et d'attaquer "avec une poigne de fer" toutes les personnes qui osent porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de la Syrie. Il a déclaré que "les récentes attaques menées par la rébellion se soldaient par la déroute des assaillants après les revers que leur a infligés l'armée". La Syrie est en proie depuis mars 2011 à une révolte populaire qui s'est militarisée avec le temps. En 21 mois, les violences quotidiennes ont fait plus de 44.000 morts, selon l'ONG syrienne.