L'Aqmi et le Mujao reprochent à Alger d'avoir orchestré des "soulèvements" internes, au Nord-Mali, en s'adressant aux oulémas, imams et chefs de tribu pour émettre des "fetwas" avec pour but de dénoncer des exactions commises par les deux factions terroristes. Pour éviter ce scénario, qui fait peur aux terroristes, ces derniers ont proféré des menaces contre ceux qui osent remettre en cause leur folie. L'Aqmi et le Mujao reprochent à Alger d'avoir orchestré des "soulèvements" internes, au Nord-Mali, en s'adressant aux oulémas, imams et chefs de tribu pour émettre des "fetwas" avec pour but de dénoncer des exactions commises par les deux factions terroristes. Pour éviter ce scénario, qui fait peur aux terroristes, ces derniers ont proféré des menaces contre ceux qui osent remettre en cause leur folie. Le Nord-Mali est en route pour devenir une nouvelle terre djihadiste mondiale. Les deux factions terroristes, à savoir Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) qui sont les deux principaux principaux acteurs de la région s'inspirent de plus en plus du modèle "talibanisme" afghan. Après la destruction massive des mausolées au Nord-Mali, l'exécution de certains otages détenus depuis des mois, l'amputation des mains de citoyens, voilà que les terroristes passent à la vitesse supérieure en menaçant d'exécuter des assassinats ciblés contre les imams et chefs de tribu ayant choisi de les défier. Pour ne citer que cet exemple, hier seulement, le plus célèbre cheikh mauritanien, El Chérif Othmane Madani Haidara, a reçu des menaces de mort de la part des djihadistes. Ces derniers lui reprochent de planifier des "fetwas" contre le djihad au Mali, raison pour laquelle cheikh Haidara est devenu l'ennemi juré des deux nébuleuses Aqmi et Mujao. En optant pour ce genre d'assassinats, les deux groupes terroristes sont en train de s'inspirer du modèle afghan celui des talibans. En effet, en Afghanistan les talibans sont connu pour avoir cibler des chefs de tribu ayant choisi le camp de Karrazai. Plusieurs attentats individuels ayant ciblé, par le passé, plusieurs personnalités religieuses et politiques afghanes ayant osé défier les idéologies barbares du mouvement Taliban. On cite, à titre d'exemple, l'assassinat des Hakmatyar et Ahmed Shah Messaoud, tués dans des attentats suicides spectaculaires commandités par les talibans. Ce genre de modèle peut se produire au Sahel, plus exactement au Nord-Mali là où de grands oulémas, chefs de tribu et imams maliens et mauritaniens risquent le même sort. Une guerre à la talibanisation, voilà ce à quoi Al Qaïda au Maghreb et son sbire le Mujao veulent parvenir. Face aux menaces, les oulémas font front Les menaces successives des groupes terroristes sont prises très au sérieux par les Etats du Sahel, alors que les hommes de religion issus des pays de l'Algérie, Mali, Niger, Libye, Tchad, Burkina Faso, Nigeria et la Mauritanie sont en train de préparer leur propre "guerre'" idéologique contre Aqmi et Mujao. C'est le cas d'un panel de oulémas regroupant plusieurs religieux issus des sept pays cités ayant séjourné à La Mecque avant de rallier Alger pour annoncer la naissance d'un front anti-qaïdiste. Des hommes de religion rencontrés lors du pèlerinage à La Mecque, l'année passée, ont lancé un appel à partir des lieux sacrés de l'islam en direction des «émirs» d'Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi), du Mouvement pour l'unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Boko Haram, pour «revenir à la raison et sortir du chemin qui éloigne des vrais préceptes musulmans». Les oulémas, sunnites et malékites, auteurs de l'appel lancé, il y a semaines jours à Alger, voire à l'occasion de la fête de l'Aïd el-Adha (fête du sacrifice), issus des pays du Sahel (Algérie, Libye, Tchad, Mauritanie, Niger, Burkina Faso et Nigeria) ont, dans leur appel, dénoncé les exactions commises par les organisations terroristes (Aqmi, Mujao et Boko Haram) au nord du Mali et au Sahel, et condamné les enlèvements des diplomates algériens et des occidentaux. Citant des versets du Coran et des hadiths du prophète (QSSSL), les oulémas sont unanimes pour dire que « la religion musulmane interdit strictement les rapts de musulmans et de civils occidentaux », rappelant que « l'islam ordonne, au contraire, la paix, la piété et la cohabitation pacifique des religions ». Soutenant son intervention par des versets coraniques et des hadiths du prophète Mohamed (QSSSL), le prêcheur mauritanien, Sidi Mohamed Ould Showef, directeur de l'orientation islamique en Mauritanie, a axé son appel sur l'illégitimité religieuse des opérations de prises d'otages qui favorisent la fitna et l'insécurité au sein de la oumma islamique et servent par conséquent les intérêts des ennemis de l'Islam qui manœuvrent pour diviser les rangs des fidèles. Dans le même sillage, les prêcheurs algériens, nigériens et nigérians ont appelé les chefs des groupes armés au Nord-Mali à profiter de la clémence divine et à intégrer les efforts visant à faire cesser l'effusion du sang des musulmans et des Occidentaux vivant en paix dans les pays musulmans et ce, afin de faire triompher la véritable cause islamique. Le Nord-Mali est en route pour devenir une nouvelle terre djihadiste mondiale. Les deux factions terroristes, à savoir Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) qui sont les deux principaux principaux acteurs de la région s'inspirent de plus en plus du modèle "talibanisme" afghan. Après la destruction massive des mausolées au Nord-Mali, l'exécution de certains otages détenus depuis des mois, l'amputation des mains de citoyens, voilà que les terroristes passent à la vitesse supérieure en menaçant d'exécuter des assassinats ciblés contre les imams et chefs de tribu ayant choisi de les défier. Pour ne citer que cet exemple, hier seulement, le plus célèbre cheikh mauritanien, El Chérif Othmane Madani Haidara, a reçu des menaces de mort de la part des djihadistes. Ces derniers lui reprochent de planifier des "fetwas" contre le djihad au Mali, raison pour laquelle cheikh Haidara est devenu l'ennemi juré des deux nébuleuses Aqmi et Mujao. En optant pour ce genre d'assassinats, les deux groupes terroristes sont en train de s'inspirer du modèle afghan celui des talibans. En effet, en Afghanistan les talibans sont connu pour avoir cibler des chefs de tribu ayant choisi le camp de Karrazai. Plusieurs attentats individuels ayant ciblé, par le passé, plusieurs personnalités religieuses et politiques afghanes ayant osé défier les idéologies barbares du mouvement Taliban. On cite, à titre d'exemple, l'assassinat des Hakmatyar et Ahmed Shah Messaoud, tués dans des attentats suicides spectaculaires commandités par les talibans. Ce genre de modèle peut se produire au Sahel, plus exactement au Nord-Mali là où de grands oulémas, chefs de tribu et imams maliens et mauritaniens risquent le même sort. Une guerre à la talibanisation, voilà ce à quoi Al Qaïda au Maghreb et son sbire le Mujao veulent parvenir. Face aux menaces, les oulémas font front Les menaces successives des groupes terroristes sont prises très au sérieux par les Etats du Sahel, alors que les hommes de religion issus des pays de l'Algérie, Mali, Niger, Libye, Tchad, Burkina Faso, Nigeria et la Mauritanie sont en train de préparer leur propre "guerre'" idéologique contre Aqmi et Mujao. C'est le cas d'un panel de oulémas regroupant plusieurs religieux issus des sept pays cités ayant séjourné à La Mecque avant de rallier Alger pour annoncer la naissance d'un front anti-qaïdiste. Des hommes de religion rencontrés lors du pèlerinage à La Mecque, l'année passée, ont lancé un appel à partir des lieux sacrés de l'islam en direction des «émirs» d'Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi), du Mouvement pour l'unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Boko Haram, pour «revenir à la raison et sortir du chemin qui éloigne des vrais préceptes musulmans». Les oulémas, sunnites et malékites, auteurs de l'appel lancé, il y a semaines jours à Alger, voire à l'occasion de la fête de l'Aïd el-Adha (fête du sacrifice), issus des pays du Sahel (Algérie, Libye, Tchad, Mauritanie, Niger, Burkina Faso et Nigeria) ont, dans leur appel, dénoncé les exactions commises par les organisations terroristes (Aqmi, Mujao et Boko Haram) au nord du Mali et au Sahel, et condamné les enlèvements des diplomates algériens et des occidentaux. Citant des versets du Coran et des hadiths du prophète (QSSSL), les oulémas sont unanimes pour dire que « la religion musulmane interdit strictement les rapts de musulmans et de civils occidentaux », rappelant que « l'islam ordonne, au contraire, la paix, la piété et la cohabitation pacifique des religions ». Soutenant son intervention par des versets coraniques et des hadiths du prophète Mohamed (QSSSL), le prêcheur mauritanien, Sidi Mohamed Ould Showef, directeur de l'orientation islamique en Mauritanie, a axé son appel sur l'illégitimité religieuse des opérations de prises d'otages qui favorisent la fitna et l'insécurité au sein de la oumma islamique et servent par conséquent les intérêts des ennemis de l'Islam qui manœuvrent pour diviser les rangs des fidèles. Dans le même sillage, les prêcheurs algériens, nigériens et nigérians ont appelé les chefs des groupes armés au Nord-Mali à profiter de la clémence divine et à intégrer les efforts visant à faire cesser l'effusion du sang des musulmans et des Occidentaux vivant en paix dans les pays musulmans et ce, afin de faire triompher la véritable cause islamique.