L'Otan vient d'infliger un désaveu au président en exercice de l'Union africaine qui s'était exprimé et souhaitait voir l'Alliance atlantique jouer un rôle. L'Otan n'a abordé aucune discussion sur une possible participation à une force internationale au Mali pour aider les forces armées maliennes à reconquérir les régions du nord du pays sous contrôle de groupes armés,a déclaré hier à Bruxelles un responsable. Le président en exercice de l'UA, le chef d'Etat béninois Thomas Boni Yayi, a déclaré mardi lors d'une visite au Canada, qu'il souhaitait que l'Otan participe à la coalition internationale qui doit être formée pour aider le Mali à reconquérir le nord du pays, occupé par des groupes armés depuis mars 2012. Le responsable de l'Otan a précisé que "la situation dans le nord du Mali était évidemment une source de grave inquiétude" pour les 28 pays membres de l'Otan car elle "menace la sécurité et la stabilité du pays, de la région et au delà". "Nous saluons la résolution adoptée l'an dernier par le Conseil de sécurité des Nations unies sur le Mali et la décision des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne de planifier une mission de formation des forces armées maliennes", a-t-il ajouté. L'Otan "espère que les efforts de la communauté internationale vont aider à restaurer l'Etat de droit au Mali", a poursuivi le responsable de l'alliance. Le 20 décembre dernier, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté une résolution approuvant le déploiement d'une force armée internationale au Mali pour déloger les groupes armés qui en occupent le Nord. Le texte porte sur une approche globale pour résoudre le conflit, en prenant notamment en compte les deux aspects militaire et politique. Aucun calendrier précis n'a toutefois été décidé pour ce déploiement, programmé par étapes selon les Nations unies, qui ont aussi appelé au dialogue avec les groupes armés rejetant le terrorisme et la partition du pays. L. B. L'Otan vient d'infliger un désaveu au président en exercice de l'Union africaine qui s'était exprimé et souhaitait voir l'Alliance atlantique jouer un rôle. L'Otan n'a abordé aucune discussion sur une possible participation à une force internationale au Mali pour aider les forces armées maliennes à reconquérir les régions du nord du pays sous contrôle de groupes armés,a déclaré hier à Bruxelles un responsable. Le président en exercice de l'UA, le chef d'Etat béninois Thomas Boni Yayi, a déclaré mardi lors d'une visite au Canada, qu'il souhaitait que l'Otan participe à la coalition internationale qui doit être formée pour aider le Mali à reconquérir le nord du pays, occupé par des groupes armés depuis mars 2012. Le responsable de l'Otan a précisé que "la situation dans le nord du Mali était évidemment une source de grave inquiétude" pour les 28 pays membres de l'Otan car elle "menace la sécurité et la stabilité du pays, de la région et au delà". "Nous saluons la résolution adoptée l'an dernier par le Conseil de sécurité des Nations unies sur le Mali et la décision des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne de planifier une mission de formation des forces armées maliennes", a-t-il ajouté. L'Otan "espère que les efforts de la communauté internationale vont aider à restaurer l'Etat de droit au Mali", a poursuivi le responsable de l'alliance. Le 20 décembre dernier, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté une résolution approuvant le déploiement d'une force armée internationale au Mali pour déloger les groupes armés qui en occupent le Nord. Le texte porte sur une approche globale pour résoudre le conflit, en prenant notamment en compte les deux aspects militaire et politique. Aucun calendrier précis n'a toutefois été décidé pour ce déploiement, programmé par étapes selon les Nations unies, qui ont aussi appelé au dialogue avec les groupes armés rejetant le terrorisme et la partition du pays. L. B.