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L'autre filon national ignoré
Nouvelle économie NUMérique
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 01 - 2013

Partie à une vitesse Grand V dans plusieurs pays, dont nos voisins marocains et tunisiens, la nouvelle économie ou l‘économie numérique peine chez nous à décoller en dépit de toutes nos richesses dont la substance grise qui est la principale source de cette économie. Basée sur l‘Internet elle fait déjà rêver les 7 à 77 ans qui attendent toujours que le ton soit donné pour la lancer.
Partie à une vitesse Grand V dans plusieurs pays, dont nos voisins marocains et tunisiens, la nouvelle économie ou l‘économie numérique peine chez nous à décoller en dépit de toutes nos richesses dont la substance grise qui est la principale source de cette économie. Basée sur l‘Internet elle fait déjà rêver les 7 à 77 ans qui attendent toujours que le ton soit donné pour la lancer.
Parmi les défis que l‘Algérie s‘est lancés c‘est d‘activer tous les moteurs de productivité. Le but étant d‘apporter de la valeur ajoutée, de redresser le Pib national et de sortir de l‘économie de rente. Ainsi à côté des mesures prises, dont le redressement de la productivité et la mise à niveau des PME/PMI et TPE et une volonté de remettre sur rail l‘industrie via une série de mesures concrètes, pour y arriver des rencontres et des acteurs de tous bords se sont multipliées pour y arriver. Il en va du gouvernement, des syndicats au patronnat. La finalité étant d‘arrêter une feuille de route concrète pour y arriver. De la sorte tous les secteurs sont passés sous la loupe de nos experts qui, sans ambages placent des mots sur nos maux. Samedi dernier c‘était autour du secrétaire d‘Etat auprès du Premier ministre chargé de la Prospective et des Statistiques, Bachir Messaitfa, de parler des initiatives prises par son département. Sur les ondes de la chaîne I il fait cas de la tenue récemment d‘un atelier de réflexions portant la désintoxication de notre économie du fioul. Expert en économie qu‘il est aussi Bachir Messaitfa n‘a pas joué avec les mots pour exprimer le fond de sa pensée. Pour lui quoi de plus éloquent que les chiffres, lesquels parlent d‘eux- mêmes. Explications : le secrétaire d‘Etat auprès du Premier ministre chargé de la Prospective et des Statistiques, trouve énorme et inadmissible que nos réserves de change soient couvert à hauteur de 97% des recettes des hydrocarbures. Pour lui l‘impératif est de ramener ces chiffres entre 65 et 50% en ouvrant la communication au sein de l‘entreprise. Pour faciliter ou fluidifier cette communication il a annoncé le nouveau chantier entrepris par son département. Il est question de la création d‘une base de statistiques "importante" et "cohérente". Son rôle : constituer une référence voire même abaques du système national d‘information statistique et sociale afin d‘en faire une "fenêtre chiffres" pour l‘opérateur économique et les stratégies adoptées en temps et en heure pour in fine arriver avec une perception vision durable à l‘horizon 2030 et au delà, voire 2050. Si dans l‘absolu l‘initiative est louable reste un énorme chaînon manquant dans nos stratégies, en l‘occurrence, la nouvelle économie. Déjà présente dans plusieurs pays, dont nos voisins tunisiens et marocains. Ailleurs pour ne pas citer nommément l‘Asie, l‘Europe et les Amériques le marché est en marche depuis les années 90 et est tellement juteux que des ministères lui sont
dédiés, chez nous elle est totalement absente. A l‘heure où les chantiers structurels sont ouverts l‘économie nouvelle a toute sa place dans notre système économique, d‘autant que celle-ci est totalement indépendante du fioul et est pourvoyeuse de richesse et d‘emploi. Pour information et d‘après M. Messaitfa le taux de chômage en Algérie a été arrêté à 9,7% en novembre dernier contre 8.88% que sont les chiffres de l‘inflation pour la même période due à la flambée des prix des produits alimentaires de plus de 9,7% et de la non maîtrise de la distribution. Des problèmes que la nouvelle économie est à même d‘absorber en un rien de temps pour peu qu‘elle se mette en route. Il faut dire que sur le sujet nous avons déjà entamé le plus gros du travail, à savoir le nombre d‘informaticiens formés chez nous, la sensibilisation des jeunes au monde cybernétique. En témoignent les prouesses et les conceptions révélées au think tank de Fikra initié par Djezzy chez nous. Ajouter à cela que l‘état est déjà prôneur. N‘a-t-il pas investi dans les TICS et institutionnaliser la lutte contre la cybercriminalité ? A l‘heure où l‘équipe de Sellal dit faire avec tous les créneaux porteurs et producteurs de richesse, la nouvelle économie a non seulement toutes ses chances de se développer chez nous avec les opportunités qu‘elle offre en matière de produits et de services aussi rentables qu‘accessible, pour peu que le feu vert soit donné à ce créneau qu‘il soit connu ou vulgariser et le marché ouvert. Le transition est toute faite pour faire connaître ce marché .
Le modus operandi
de la nouvelle économie
La nouvelle économie repose sur la création d‘entreprises qui proposent leurs biens et services au monde entier. Il en va de la vente de billets de train aux courses journalières. Pour exister la nouvelle économie a besoin de la Toile et donc d‘Intenet et intranet pour exister via la norme réseau mondial grâce à la norme TCPIP. Elle assure aux PC de l‘entreprises en mode micro ou macro d‘être reliés aux ordre PC du monde, connecter tous les ordinateurs de la planète. En proposant son savoir-faire l‘entreprise propose ses services à la communauté du monde entier. De fait le secteur hig tech devient son substrat et son savoir-faire repose sur l‘intelligence sans plus. Autant dire qu‘elle va à contre courant de la révolution industrielle des siècles derniers. Subséquemment elle n‘a pas de contraintes physiques. En ce sens qu‘elle est valable pour toutes les tranches d‘age adulte sans ségrégation aucune. Elle permet aux sociétés vieillissantes d‘être productives mais aussi d‘être entretenues. De fait son marché est global et local. Ce que ses habitués nomment marché glocal. Ce marché répond au principe du plus offrant si bien que la concurrence est rude. L‘enjeu majeur est que chaque entreprise pour un secteur donné peut supplanter l‘autre avec de nouveaux services et produits pour peu qu‘elle sache s‘adapter à un marché donné et aux besoins locaux du marché. Pour nous dont le commerce subit les revers des intermédiaires entre le producteur et le consommateur la nouvelle économie est l‘alternative. Elle se substitue aux intermédiaires par un site qui donne toutes les infos sur la vente. L‘on aura compris que l‘inflation devient de fait un phénomène galvaudée et caduc. Pour mieux illustrer ce modus operandi autant imaginer une société iranienne qui propose ses tapis persans en Algérie comme au Chili. Pour y arriver elle devra juste tenir compte des deux marchés locaux, ce qui signifie que la quête du client passe par la case de l‘Email et la sensibilisation par les news-groups. De fait le marketing de masse est révolutionné dans la nouvelle économie et est atomisé par le marketing particularisé. Explicitement la nouvelle économie est un marché en perpétuel renouvellement de ses services qui évolue et progresse à vitesse grand V, dont les contrats sont réglés en moins de 12 heures sans entrave administrative et de barrière douanière. Plus le marché est diversifié plus le client est favorisé en qualité et prix et plus le commerçant du Net joue de sa validité et son maintien ; du jour au lendemain il peut atteindre le sommet de la vague marchande (s‘il est le seul) comme il peut toucher le fond de la vague (s‘il y a concurrence). Les spécialistes de la nouvelle économie sont unanimes à dire qu‘avec, même les modèles économiques jouent leur pérennité. Ils peuvent être désuets en un moins de temps, voire moins d‘un semestre. En Algérie le marché est encore vièrge mais suscite l‘intérêt de plusieurs personnes pourquoi peine-t-il a décoller. Pour en parler le docteur Faiçal Azouaou, expert en économie numérique et technologies de l‘information, maître de conférences à l‘ESI (Ecole supérieure d‘informatique) a bien voulu répondre à nos questions. .
Parmi les défis que l‘Algérie s‘est lancés c‘est d‘activer tous les moteurs de productivité. Le but étant d‘apporter de la valeur ajoutée, de redresser le Pib national et de sortir de l‘économie de rente. Ainsi à côté des mesures prises, dont le redressement de la productivité et la mise à niveau des PME/PMI et TPE et une volonté de remettre sur rail l‘industrie via une série de mesures concrètes, pour y arriver des rencontres et des acteurs de tous bords se sont multipliées pour y arriver. Il en va du gouvernement, des syndicats au patronnat. La finalité étant d‘arrêter une feuille de route concrète pour y arriver. De la sorte tous les secteurs sont passés sous la loupe de nos experts qui, sans ambages placent des mots sur nos maux. Samedi dernier c‘était autour du secrétaire d‘Etat auprès du Premier ministre chargé de la Prospective et des Statistiques, Bachir Messaitfa, de parler des initiatives prises par son département. Sur les ondes de la chaîne I il fait cas de la tenue récemment d‘un atelier de réflexions portant la désintoxication de notre économie du fioul. Expert en économie qu‘il est aussi Bachir Messaitfa n‘a pas joué avec les mots pour exprimer le fond de sa pensée. Pour lui quoi de plus éloquent que les chiffres, lesquels parlent d‘eux- mêmes. Explications : le secrétaire d‘Etat auprès du Premier ministre chargé de la Prospective et des Statistiques, trouve énorme et inadmissible que nos réserves de change soient couvert à hauteur de 97% des recettes des hydrocarbures. Pour lui l‘impératif est de ramener ces chiffres entre 65 et 50% en ouvrant la communication au sein de l‘entreprise. Pour faciliter ou fluidifier cette communication il a annoncé le nouveau chantier entrepris par son département. Il est question de la création d‘une base de statistiques "importante" et "cohérente". Son rôle : constituer une référence voire même abaques du système national d‘information statistique et sociale afin d‘en faire une "fenêtre chiffres" pour l‘opérateur économique et les stratégies adoptées en temps et en heure pour in fine arriver avec une perception vision durable à l‘horizon 2030 et au delà, voire 2050. Si dans l‘absolu l‘initiative est louable reste un énorme chaînon manquant dans nos stratégies, en l‘occurrence, la nouvelle économie. Déjà présente dans plusieurs pays, dont nos voisins tunisiens et marocains. Ailleurs pour ne pas citer nommément l‘Asie, l‘Europe et les Amériques le marché est en marche depuis les années 90 et est tellement juteux que des ministères lui sont
dédiés, chez nous elle est totalement absente. A l‘heure où les chantiers structurels sont ouverts l‘économie nouvelle a toute sa place dans notre système économique, d‘autant que celle-ci est totalement indépendante du fioul et est pourvoyeuse de richesse et d‘emploi. Pour information et d‘après M. Messaitfa le taux de chômage en Algérie a été arrêté à 9,7% en novembre dernier contre 8.88% que sont les chiffres de l‘inflation pour la même période due à la flambée des prix des produits alimentaires de plus de 9,7% et de la non maîtrise de la distribution. Des problèmes que la nouvelle économie est à même d‘absorber en un rien de temps pour peu qu‘elle se mette en route. Il faut dire que sur le sujet nous avons déjà entamé le plus gros du travail, à savoir le nombre d‘informaticiens formés chez nous, la sensibilisation des jeunes au monde cybernétique. En témoignent les prouesses et les conceptions révélées au think tank de Fikra initié par Djezzy chez nous. Ajouter à cela que l‘état est déjà prôneur. N‘a-t-il pas investi dans les TICS et institutionnaliser la lutte contre la cybercriminalité ? A l‘heure où l‘équipe de Sellal dit faire avec tous les créneaux porteurs et producteurs de richesse, la nouvelle économie a non seulement toutes ses chances de se développer chez nous avec les opportunités qu‘elle offre en matière de produits et de services aussi rentables qu‘accessible, pour peu que le feu vert soit donné à ce créneau qu‘il soit connu ou vulgariser et le marché ouvert. Le transition est toute faite pour faire connaître ce marché .
Le modus operandi
de la nouvelle économie
La nouvelle économie repose sur la création d‘entreprises qui proposent leurs biens et services au monde entier. Il en va de la vente de billets de train aux courses journalières. Pour exister la nouvelle économie a besoin de la Toile et donc d‘Intenet et intranet pour exister via la norme réseau mondial grâce à la norme TCPIP. Elle assure aux PC de l‘entreprises en mode micro ou macro d‘être reliés aux ordre PC du monde, connecter tous les ordinateurs de la planète. En proposant son savoir-faire l‘entreprise propose ses services à la communauté du monde entier. De fait le secteur hig tech devient son substrat et son savoir-faire repose sur l‘intelligence sans plus. Autant dire qu‘elle va à contre courant de la révolution industrielle des siècles derniers. Subséquemment elle n‘a pas de contraintes physiques. En ce sens qu‘elle est valable pour toutes les tranches d‘age adulte sans ségrégation aucune. Elle permet aux sociétés vieillissantes d‘être productives mais aussi d‘être entretenues. De fait son marché est global et local. Ce que ses habitués nomment marché glocal. Ce marché répond au principe du plus offrant si bien que la concurrence est rude. L‘enjeu majeur est que chaque entreprise pour un secteur donné peut supplanter l‘autre avec de nouveaux services et produits pour peu qu‘elle sache s‘adapter à un marché donné et aux besoins locaux du marché. Pour nous dont le commerce subit les revers des intermédiaires entre le producteur et le consommateur la nouvelle économie est l‘alternative. Elle se substitue aux intermédiaires par un site qui donne toutes les infos sur la vente. L‘on aura compris que l‘inflation devient de fait un phénomène galvaudée et caduc. Pour mieux illustrer ce modus operandi autant imaginer une société iranienne qui propose ses tapis persans en Algérie comme au Chili. Pour y arriver elle devra juste tenir compte des deux marchés locaux, ce qui signifie que la quête du client passe par la case de l‘Email et la sensibilisation par les news-groups. De fait le marketing de masse est révolutionné dans la nouvelle économie et est atomisé par le marketing particularisé. Explicitement la nouvelle économie est un marché en perpétuel renouvellement de ses services qui évolue et progresse à vitesse grand V, dont les contrats sont réglés en moins de 12 heures sans entrave administrative et de barrière douanière. Plus le marché est diversifié plus le client est favorisé en qualité et prix et plus le commerçant du Net joue de sa validité et son maintien ; du jour au lendemain il peut atteindre le sommet de la vague marchande (s‘il est le seul) comme il peut toucher le fond de la vague (s‘il y a concurrence). Les spécialistes de la nouvelle économie sont unanimes à dire qu‘avec, même les modèles économiques jouent leur pérennité. Ils peuvent être désuets en un moins de temps, voire moins d‘un semestre. En Algérie le marché est encore vièrge mais suscite l‘intérêt de plusieurs personnes pourquoi peine-t-il a décoller. Pour en parler le docteur Faiçal Azouaou, expert en économie numérique et technologies de l‘information, maître de conférences à l‘ESI (Ecole supérieure d‘informatique) a bien voulu répondre à nos questions. .


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