Sensibiliser est le maître mot de la campagne lancée pour le dépistage précoce du cancer du sein. Il est vrai que ce dépistage précoce, en plus de permettre de sauver des milliers de vie - le cancer traité à temps n'étant plus mortel - permettra en outre de faire réaliser aux caisses de santé de substantielles économies, sachant que le traitement du cancer coûte à l'état des sommes faramineuses et souvent pour des issues malheureusement morbides, les cancers étant pris en charge tardivement ou pour les raisons que tout le monde connait, à savoir le manque d'équipements et de thérapies d'accompagnement. Il reste à espèrer que cette campagne ne soit pas conjoncturelle... Sensibiliser est le maître mot de la campagne lancée pour le dépistage précoce du cancer du sein. Il est vrai que ce dépistage précoce, en plus de permettre de sauver des milliers de vie - le cancer traité à temps n'étant plus mortel - permettra en outre de faire réaliser aux caisses de santé de substantielles économies, sachant que le traitement du cancer coûte à l'état des sommes faramineuses et souvent pour des issues malheureusement morbides, les cancers étant pris en charge tardivement ou pour les raisons que tout le monde connait, à savoir le manque d'équipements et de thérapies d'accompagnement. Il reste à espèrer que cette campagne ne soit pas conjoncturelle... Le président de la société algérienne d'oncologie, le professeur Kamel Bouzid, a affirmé que le nombre de cas de cancer en Algérie est appelé à s'accroître au cours des dix prochaines années en raison du vieillissement de la population. L'Algérie connaît actuellement le même rythme de progression du cancer que celui enregistré ces dernières années dans les pays occidentaux où l'on recense, du fait du vieillissement de la population, 300 nouveaux cas pour 100.000 habitants comme en France et 400 nouveaux cas aux Etats-Unis, a indiqué le Pr Bouzid à la veille de la Journée mondiale de lutte contre le cancer, le 4 février. La maladie a augmenté de façon remarquable durant ces dernières années passant de 80 cas pour 100.000 habitants en 1993 à 120 cas pour le même nombre d'habitants dans les années 2000. Les experts ont indiqué que ce nombre est appelé à augmenter durant les dix prochaines années en raison du vieillissement de la population dont les personnes âgées de 60 ans et plus représentent 7%, rappelant que la moyenne d'âge d'atteinte de cancer est de 52 ans selon les chiffres de l'Institut national de la santé publique. 40.000 nouveaux cas de cancer sont recensés annuellement dont 20.000 cas chez les femmes et plus de 19.000 chez les hommes, a révélé l'institut. Les cancers du poumon, de la vessie, de l'appareil digestif, du colon et de la prostate sont les plus fréquents chez les hommes soit un taux de 52,5% du total des cancers répandus chez ce genre. Les femmes elles restent plus exposées au cancer de l'appareil reproductif (sein, ovaire et col de l'utérus) cancer colorectal avec un taux de 68% du total des cancers chez la femme. Les cancers du colon, du poumon, du col de l'utérus et de la prostate sont les types de cancer le plus répandus en Algérie avec un taux de 50% pour une moyenne d'âge de 59 ans pour l'homme et 51 chez la femme à l'exception du cancer du sein qui touche les femmes de 40 ans et plus. Selon les experts, ces types de cancer énumérés peuvent être détectés précocement permettant ainsi d'en réduire les décès. A ses débuts, un cas de cancer du sein coûte 300.000 DA et en stade avancé 5 millions DA. Le cancer colorectal revient quant à lui, à 200.000 DA et en phase avancée à 2 millions DA. Le coût d'un cancer du poumon est estimé à 300.000 DA durant ses phases premières et entre 2 à 3 millions DA à un stade plus avancé sachant que le Trésor public prend en charge la totalité des frais. Le président de la société algérienne d'oncologie, le professeur Kamel Bouzid, a affirmé que le nombre de cas de cancer en Algérie est appelé à s'accroître au cours des dix prochaines années en raison du vieillissement de la population. L'Algérie connaît actuellement le même rythme de progression du cancer que celui enregistré ces dernières années dans les pays occidentaux où l'on recense, du fait du vieillissement de la population, 300 nouveaux cas pour 100.000 habitants comme en France et 400 nouveaux cas aux Etats-Unis, a indiqué le Pr Bouzid à la veille de la Journée mondiale de lutte contre le cancer, le 4 février. La maladie a augmenté de façon remarquable durant ces dernières années passant de 80 cas pour 100.000 habitants en 1993 à 120 cas pour le même nombre d'habitants dans les années 2000. Les experts ont indiqué que ce nombre est appelé à augmenter durant les dix prochaines années en raison du vieillissement de la population dont les personnes âgées de 60 ans et plus représentent 7%, rappelant que la moyenne d'âge d'atteinte de cancer est de 52 ans selon les chiffres de l'Institut national de la santé publique. 40.000 nouveaux cas de cancer sont recensés annuellement dont 20.000 cas chez les femmes et plus de 19.000 chez les hommes, a révélé l'institut. Les cancers du poumon, de la vessie, de l'appareil digestif, du colon et de la prostate sont les plus fréquents chez les hommes soit un taux de 52,5% du total des cancers répandus chez ce genre. Les femmes elles restent plus exposées au cancer de l'appareil reproductif (sein, ovaire et col de l'utérus) cancer colorectal avec un taux de 68% du total des cancers chez la femme. Les cancers du colon, du poumon, du col de l'utérus et de la prostate sont les types de cancer le plus répandus en Algérie avec un taux de 50% pour une moyenne d'âge de 59 ans pour l'homme et 51 chez la femme à l'exception du cancer du sein qui touche les femmes de 40 ans et plus. Selon les experts, ces types de cancer énumérés peuvent être détectés précocement permettant ainsi d'en réduire les décès. A ses débuts, un cas de cancer du sein coûte 300.000 DA et en stade avancé 5 millions DA. Le cancer colorectal revient quant à lui, à 200.000 DA et en phase avancée à 2 millions DA. Le coût d'un cancer du poumon est estimé à 300.000 DA durant ses phases premières et entre 2 à 3 millions DA à un stade plus avancé sachant que le Trésor public prend en charge la totalité des frais.