L'opération d'éradication des marchés informels a permis la suppression jusqu'à janvier dernier de 110 marchés informels à Alger où activaient plus de 4.300 commerçants dont 25% ont bénéficié de locaux commerciaux dans des marchés réguliers, a indiqué un responsable à la direction du commerce de la wilaya d'Alger. L'opération a permis de recenser 162 marchés informels au niveau d'Alger où exerçaient quelques 7.500 vendeurs dans le cadre du plan d'éradication du commerce informel entamé en août 2012, a déclaré à l'APS le responsable de l'organisation des marchés et de la concurrence à la direction du commerce de la wilaya d'Alger, Salah Bougaga. Le nombre de marchés informels à Alger, a-t-il ajouté, a "considérablement augmenté" après janvier 2011, atteignant 173 marchés où activaient 6.000 vendeurs contre 52 marchés fin 2010, précisant que la capitale compte encore 52 marchés parallèles où activent 3.200 vendeurs. Pour la même source, ces espaces commerciaux non organisés ont bloqué les accès aux places publiques et aux routes et occupé anarchiquement les rues causant une situation d'insécurité et de concurrence déloyale et un dysfonctionnement avec les commerçants réguliers titulaires d'un registre de commerce. M. Bougaga a, d'autre part, affirmé que 50% des structures commerciales réalisées de 2004 à 2009 sont désertées par les bénéficiaires au motif que les pouvoirs publics avaient choisi des endroits inappropriés à l'activité commerciale, rappelant que 33 marchés de proximité et 31 marchés couverts avaient été réalisés durant cette période. Dans le souci de récupérer les vendeurs qui activaient dans l'informel, il est prévu la construction de 17 marchés couverts dans les communes prioritaires (Sidi M'hamed, Hussein Dey, Bachedjerrah et Place des Martyrs) en choisissant les zones urbaines à valeur marchande pour éviter que les bénéficiaires ne les désertent à nouveau. La réalisation du marché de Boumaati (commune d'El Harrach) mitoyen du marché informel qui compte près de 600 vendeurs sera le marché type avec une capacité d'accueil de 350 étals. Afin d'éviter tout retard dans la construction de ces marchés au niveau d'Alger, les autorités locales ont recouru à la conclusion de marchés de gré à gré avec l'entreprise nationale de construction métallique "Batimetal" au lieu de passer par les procédures régissant l'octroi de marchés publics. Concernant le retour de certains marchés informels éradiqués, le responsable a affirmé qu'il s'agit seulement de marchands ambulants car, a-t-il dit, "il est impossible de voir ressurgir les marchés informels après leur éradication", soulignant que "tout vendeur qui exercerait à nouveau l'activité informelle dans un marché parallèle sera traduit en justice". L'opération d'éradication des marchés informels a permis la suppression jusqu'à janvier dernier de 110 marchés informels à Alger où activaient plus de 4.300 commerçants dont 25% ont bénéficié de locaux commerciaux dans des marchés réguliers, a indiqué un responsable à la direction du commerce de la wilaya d'Alger. L'opération a permis de recenser 162 marchés informels au niveau d'Alger où exerçaient quelques 7.500 vendeurs dans le cadre du plan d'éradication du commerce informel entamé en août 2012, a déclaré à l'APS le responsable de l'organisation des marchés et de la concurrence à la direction du commerce de la wilaya d'Alger, Salah Bougaga. Le nombre de marchés informels à Alger, a-t-il ajouté, a "considérablement augmenté" après janvier 2011, atteignant 173 marchés où activaient 6.000 vendeurs contre 52 marchés fin 2010, précisant que la capitale compte encore 52 marchés parallèles où activent 3.200 vendeurs. Pour la même source, ces espaces commerciaux non organisés ont bloqué les accès aux places publiques et aux routes et occupé anarchiquement les rues causant une situation d'insécurité et de concurrence déloyale et un dysfonctionnement avec les commerçants réguliers titulaires d'un registre de commerce. M. Bougaga a, d'autre part, affirmé que 50% des structures commerciales réalisées de 2004 à 2009 sont désertées par les bénéficiaires au motif que les pouvoirs publics avaient choisi des endroits inappropriés à l'activité commerciale, rappelant que 33 marchés de proximité et 31 marchés couverts avaient été réalisés durant cette période. Dans le souci de récupérer les vendeurs qui activaient dans l'informel, il est prévu la construction de 17 marchés couverts dans les communes prioritaires (Sidi M'hamed, Hussein Dey, Bachedjerrah et Place des Martyrs) en choisissant les zones urbaines à valeur marchande pour éviter que les bénéficiaires ne les désertent à nouveau. La réalisation du marché de Boumaati (commune d'El Harrach) mitoyen du marché informel qui compte près de 600 vendeurs sera le marché type avec une capacité d'accueil de 350 étals. Afin d'éviter tout retard dans la construction de ces marchés au niveau d'Alger, les autorités locales ont recouru à la conclusion de marchés de gré à gré avec l'entreprise nationale de construction métallique "Batimetal" au lieu de passer par les procédures régissant l'octroi de marchés publics. Concernant le retour de certains marchés informels éradiqués, le responsable a affirmé qu'il s'agit seulement de marchands ambulants car, a-t-il dit, "il est impossible de voir ressurgir les marchés informels après leur éradication", soulignant que "tout vendeur qui exercerait à nouveau l'activité informelle dans un marché parallèle sera traduit en justice".