Le ministre des Affaires étrangères sahraoui, Mohamed Salem Ould Essalek, a estimé hier à Alger lors d'une conférence de presse animée au siège de l'ambassade de la République sahraouie que la décision de l'Union africaine (UA), de confier à la Commission de l'UA l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental, est une décision « historique et importante » . « Mon pays est prêt à coopérer avec la commission de l'UA pour la tenue de ce référendum », a-t-il indiqué. Et de lancer un appel à l'Organisation des nations unies (ONU) et plus particulièrement à tous les pays membres du Conseil de sécurité afin de « faire pression sur le Maroc en vue de l'organisation du réfenrendum d'autodétermination au Sahara occidental ». Mohamed Salem Ould Essalek s'est montré confiant quant aux capacités de l'UA de s'acquitter de cette mission rappelant qu'à l'origine la décision de faire tenir un référendum au Sahara occidental « est un plan africain ». « L'UA a toujours ses observateurs qui activent au niveau de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) », a-t-il également rappelé. Il a ainsi mis en exergue le fait que « l'UA a dégagé une envelloppe de 50 millions de dollars pour le financement de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) relevant au passage la contradiction de la France, engagée acttuellement dans la guerre au Mali pour combattre le terrorisme". « La France, a-t-il ajouté, intervient pour aider le Mali à reconquérir son intégrité territoriale en se disant respectueuse du principe de l'intangibilité des frontières héritées du colonialisme ». Et de s'interroger "pourquoi elle (la France NDLR) aide le Maroc qui viole ce même principe de l'intangibilité des frontières". Et d'asséner : « il y a deux poids, deux mesures de la part de Paris ». Pour le chef de la diplomatie sahraouie, « il y va de l'intérêt de tous les pays africains de préserver le principe de l'intangibilité des frontières ». « Nous demandons au gouvernement français d'aider plutôt le Maroc à accepter le référendum et à jouer un rôle positif dans le sens de faire cesser la guerre » , a-t-il ajouté. Pour le conférencier, « la conjoncture internationale a changé » . Il en veut pour preuve le fait que le Parlement européen ait appelé en septembre dernier à la tenue d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental, évoquant aussi le cas de la Suède qui « a lancé le même appel ». Toutefois le chef de la diplomatie sahraouie a estimé que « l'administration Obama n'a rien fait » pour peser sur le cours des événements. Et d'ajouter : « C'est le Conseil de sécurité de l'ONU qui pose problème, puisqu'il n'est pas parvenu à imposer à l'une des deux parties en conflit, à savoir le Maroc, la tenue du référendum » . Evoquant le rôle de Christopher Ross, envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Mohamed Salem Ould Essalek soutient que « Ross n'a d'attribution que celles que veut lui conférer le Conseil de sécurité ». Le ministre des Affaires étrangères de la RASD a condamné en outre le déferement devant les tribunaux marocains des 24 militants sahraouis des droits de l'homme, appelant la communauté internationale et les organisations humanitaires à oeuvrer pour leur libération immédiate. Rappelons que le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement qui s'est tenu le 27 et 28 janvier 2013 à Adis Abéba avait adopté à l'unanimité la décision de confier à la Commission de l'Union africaine la mission de l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental. Le ministre des Affaires étrangères sahraoui, Mohamed Salem Ould Essalek, a estimé hier à Alger lors d'une conférence de presse animée au siège de l'ambassade de la République sahraouie que la décision de l'Union africaine (UA), de confier à la Commission de l'UA l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental, est une décision « historique et importante » . « Mon pays est prêt à coopérer avec la commission de l'UA pour la tenue de ce référendum », a-t-il indiqué. Et de lancer un appel à l'Organisation des nations unies (ONU) et plus particulièrement à tous les pays membres du Conseil de sécurité afin de « faire pression sur le Maroc en vue de l'organisation du réfenrendum d'autodétermination au Sahara occidental ». Mohamed Salem Ould Essalek s'est montré confiant quant aux capacités de l'UA de s'acquitter de cette mission rappelant qu'à l'origine la décision de faire tenir un référendum au Sahara occidental « est un plan africain ». « L'UA a toujours ses observateurs qui activent au niveau de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) », a-t-il également rappelé. Il a ainsi mis en exergue le fait que « l'UA a dégagé une envelloppe de 50 millions de dollars pour le financement de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) relevant au passage la contradiction de la France, engagée acttuellement dans la guerre au Mali pour combattre le terrorisme". « La France, a-t-il ajouté, intervient pour aider le Mali à reconquérir son intégrité territoriale en se disant respectueuse du principe de l'intangibilité des frontières héritées du colonialisme ». Et de s'interroger "pourquoi elle (la France NDLR) aide le Maroc qui viole ce même principe de l'intangibilité des frontières". Et d'asséner : « il y a deux poids, deux mesures de la part de Paris ». Pour le chef de la diplomatie sahraouie, « il y va de l'intérêt de tous les pays africains de préserver le principe de l'intangibilité des frontières ». « Nous demandons au gouvernement français d'aider plutôt le Maroc à accepter le référendum et à jouer un rôle positif dans le sens de faire cesser la guerre » , a-t-il ajouté. Pour le conférencier, « la conjoncture internationale a changé » . Il en veut pour preuve le fait que le Parlement européen ait appelé en septembre dernier à la tenue d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental, évoquant aussi le cas de la Suède qui « a lancé le même appel ». Toutefois le chef de la diplomatie sahraouie a estimé que « l'administration Obama n'a rien fait » pour peser sur le cours des événements. Et d'ajouter : « C'est le Conseil de sécurité de l'ONU qui pose problème, puisqu'il n'est pas parvenu à imposer à l'une des deux parties en conflit, à savoir le Maroc, la tenue du référendum » . Evoquant le rôle de Christopher Ross, envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Mohamed Salem Ould Essalek soutient que « Ross n'a d'attribution que celles que veut lui conférer le Conseil de sécurité ». Le ministre des Affaires étrangères de la RASD a condamné en outre le déferement devant les tribunaux marocains des 24 militants sahraouis des droits de l'homme, appelant la communauté internationale et les organisations humanitaires à oeuvrer pour leur libération immédiate. Rappelons que le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement qui s'est tenu le 27 et 28 janvier 2013 à Adis Abéba avait adopté à l'unanimité la décision de confier à la Commission de l'Union africaine la mission de l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental.