Le gouvernement et le numéro 1 mondial de la sidérurgie ArcelorMittal ont ouvert des négociations pour augmenter les capacités de production du complexe d'El Hadjar (Annaba), indiquait, hier, une source responsable auprès de la direction du groupe à Annaba. Le gouvernement et le numéro 1 mondial de la sidérurgie ArcelorMittal ont ouvert des négociations pour augmenter les capacités de production du complexe d'El Hadjar (Annaba), indiquait, hier, une source responsable auprès de la direction du groupe à Annaba. "Un groupe de travail a été formé du côté des pouvoirs publics et du côté d'Arcelor Mittal pour présenter au gouvernement dans les semaines à venir la meilleure feuille de route pour augmenter les capacités de production d'El Hadjar (Annaba)", précise à l'APS cette source qui a requis l'anonymat. L'Algérie, qui veut atteindre l'autosuffisance en acier, dont l'importation lui coûte annuellement environ 10 milliards de dollars, vient de mettre en œuvre un plan pour redresser sa production en fédérant tous ses projets sidérurgiques autour de cet objectif stratégique. L'engagement d'ArcelorMittal à travailler sur le long terme en Algérie et à envisager avec le gouvernement algérien toutes les options stratégiques pour augmenter la production d'acier en Algérie a été formulée jeudi passé par Arnaud Poupart-Lafarge, P.-dg de la division produits longs Europe (LCE) du groupe au cours de sa visite de travail à l'usine d'Annaba, ajoute la même source. "Toutes les options techniques, technologiques et financières (de l'augmentation des capacités de production du complexe) doivent être étudiées", ajoute cette source. S'abstenant de confirmer les informations rapportées dimanche par la presse nationale selon laquelle l'Etat algérien s'apprête à prendre le contrôle d'El Hadjar, la même source précise qu'il "était encore prématuré de se prononcer sur cette question", puisque les discussions concernant cet aspect seront entamées cette semaine. Pour autant, la prise du contrôle d'El Hadjar par l'Etat "n'est envisageable que si ArcelorMittal ne parvient pas à apporter les financements nécessaires à ce plan de développement'', souligne cette source proche du dossier. Mais, "il y a des chances pour que l'Etat reprenne le contrôle du complexe, conformément à la règle 51/49" régissant l'investissement étranger en Algérie, a-t-elle fini par lâcher. Le complexe d'El Hadjar, rappelle t-on, est détenu à 70% par Arcelor Mittal et à 30% par l'Etat à travers Sider. La cession des parts d'ArcelorMittal dans El Hadjar est une option probable au regard des difficultés financières auxquelles est confrontée la filiale algérienne d'ArcelorMittal, sauvée in extremis en 2012 d'une cessation de paiement grâce à un accord sur une ligne de crédit de 14 milliards de DA fournie par la Banque extérieure d'Algérie. En 2012, le complexe n'a produit que 580.000 tonnes d'acier, un volume de production qui reste encore loin de l'objectif des 700.000 tonnes arrêté par le groupe pour l'année écoulée. Les 66 jours d'arrêt de l'usine en 2012 ont pénalisé la filiale qui a produit au dessous de ses capacités, indique t-on de même source. Actuellement, seul le complexe d'El Hadjar produit de l'acier en Algérie, en attendant l'entrée en production de deux autres usines, dont celle de Bellara (5 millions de tonnes/an) qui sera construite avec ''Qatar international'', une joint-venture formée par les groupes Qatar Steel et Qatar Mining. "Un groupe de travail a été formé du côté des pouvoirs publics et du côté d'Arcelor Mittal pour présenter au gouvernement dans les semaines à venir la meilleure feuille de route pour augmenter les capacités de production d'El Hadjar (Annaba)", précise à l'APS cette source qui a requis l'anonymat. L'Algérie, qui veut atteindre l'autosuffisance en acier, dont l'importation lui coûte annuellement environ 10 milliards de dollars, vient de mettre en œuvre un plan pour redresser sa production en fédérant tous ses projets sidérurgiques autour de cet objectif stratégique. L'engagement d'ArcelorMittal à travailler sur le long terme en Algérie et à envisager avec le gouvernement algérien toutes les options stratégiques pour augmenter la production d'acier en Algérie a été formulée jeudi passé par Arnaud Poupart-Lafarge, P.-dg de la division produits longs Europe (LCE) du groupe au cours de sa visite de travail à l'usine d'Annaba, ajoute la même source. "Toutes les options techniques, technologiques et financières (de l'augmentation des capacités de production du complexe) doivent être étudiées", ajoute cette source. S'abstenant de confirmer les informations rapportées dimanche par la presse nationale selon laquelle l'Etat algérien s'apprête à prendre le contrôle d'El Hadjar, la même source précise qu'il "était encore prématuré de se prononcer sur cette question", puisque les discussions concernant cet aspect seront entamées cette semaine. Pour autant, la prise du contrôle d'El Hadjar par l'Etat "n'est envisageable que si ArcelorMittal ne parvient pas à apporter les financements nécessaires à ce plan de développement'', souligne cette source proche du dossier. Mais, "il y a des chances pour que l'Etat reprenne le contrôle du complexe, conformément à la règle 51/49" régissant l'investissement étranger en Algérie, a-t-elle fini par lâcher. Le complexe d'El Hadjar, rappelle t-on, est détenu à 70% par Arcelor Mittal et à 30% par l'Etat à travers Sider. La cession des parts d'ArcelorMittal dans El Hadjar est une option probable au regard des difficultés financières auxquelles est confrontée la filiale algérienne d'ArcelorMittal, sauvée in extremis en 2012 d'une cessation de paiement grâce à un accord sur une ligne de crédit de 14 milliards de DA fournie par la Banque extérieure d'Algérie. En 2012, le complexe n'a produit que 580.000 tonnes d'acier, un volume de production qui reste encore loin de l'objectif des 700.000 tonnes arrêté par le groupe pour l'année écoulée. Les 66 jours d'arrêt de l'usine en 2012 ont pénalisé la filiale qui a produit au dessous de ses capacités, indique t-on de même source. Actuellement, seul le complexe d'El Hadjar produit de l'acier en Algérie, en attendant l'entrée en production de deux autres usines, dont celle de Bellara (5 millions de tonnes/an) qui sera construite avec ''Qatar international'', une joint-venture formée par les groupes Qatar Steel et Qatar Mining.