Le Parlement philippin a adopté le 8 février une loi qui protège les victimes de violences ou de catastrophes naturelles. Une première en Asie du Sud-Est. Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) applaudit dans un communiqué de presse (8 février) l'adoption de ce texte législatif qui fait des Philippines le premier pays d'Asie du Sud-Est à "accorder une protection légale complète contre le déplacement arbitraire". Le HCR ajoute que ce texte, devant être encore approuvé par le président Benigno Aquino III pour entrer en vigueur, "garantit les droits des personnes déplacées dans leur propre pays en accord avec les standards internationaux". Cette loi, qualifiée d'"historique" par le HCR, sera particulièrement utile dans un archipel marqué par des catastrophes naturelles fréquentes et les conflits armés. Selon des bilans officiels, près de 300.000 personnes ont été déplacées à Mindanao pour la seule période de janvier à octobre 2012 à cause de la guérilla et des catastrophes environnementales. En décembre 2012, le typhon Bopha a fait plus de 1.000 morts, et près d'un million de personnes déplacées. "La majorité de ces victimes, écrit le HCR, sont toujours sans domicile fixe et ont besoin d'une aide humanitaire." Très concrètement, la nouvelle loi cherche à prévenir les déplacements. Elle impose aussi de lourdes sanctions pour des crimes de déplacement arbitraires de civils. Le Parlement philippin a adopté le 8 février une loi qui protège les victimes de violences ou de catastrophes naturelles. Une première en Asie du Sud-Est. Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) applaudit dans un communiqué de presse (8 février) l'adoption de ce texte législatif qui fait des Philippines le premier pays d'Asie du Sud-Est à "accorder une protection légale complète contre le déplacement arbitraire". Le HCR ajoute que ce texte, devant être encore approuvé par le président Benigno Aquino III pour entrer en vigueur, "garantit les droits des personnes déplacées dans leur propre pays en accord avec les standards internationaux". Cette loi, qualifiée d'"historique" par le HCR, sera particulièrement utile dans un archipel marqué par des catastrophes naturelles fréquentes et les conflits armés. Selon des bilans officiels, près de 300.000 personnes ont été déplacées à Mindanao pour la seule période de janvier à octobre 2012 à cause de la guérilla et des catastrophes environnementales. En décembre 2012, le typhon Bopha a fait plus de 1.000 morts, et près d'un million de personnes déplacées. "La majorité de ces victimes, écrit le HCR, sont toujours sans domicile fixe et ont besoin d'une aide humanitaire." Très concrètement, la nouvelle loi cherche à prévenir les déplacements. Elle impose aussi de lourdes sanctions pour des crimes de déplacement arbitraires de civils.