Risques d'infiltration, déplacements du Sahel vers le Nord, mise à contribution du ministère de la Défense nationale, surveillance satellitaire, stratégie régionale pour mettre fin à ce fléau ravageur, ce vocabulaire qui pouvait bien décrire la lutte contre les groupes armés au Sahel en rapport avec une actualité brulante, concerne en fait la guerre que se prépare à livrer l'Algérie aux criquets pélerins qui nous viennent pendant la saison chaude via le grand Sahara. Les choses à vrai dire ne sont pas aussi alarmantes. Le directeur général de l'Institut national de la protection des végétaux (INPV), Moumene Khaled, qui s'exprimait hier lors de la 5e réunion du comite interministriel de lutte antiacridienne (Cila) présidée par Rachid Benaïssa, ministre de l'agriculture et du Développement rural a souligné la nécéssité qu'il y a « de faire comme si il y aura une invasion, on est obligé de faire comme ça, on a la chance d'avoir une activité chez nous durant la période printanière ». Et d'ajouter « il nous faut donc être vigilans et mettre le paquet, car des populations de criquets qui vont échapper au traitement au niveau des pays du Sahel (Mali, Niger Tchad), vont remonter chez nous ». Moumene Khaled a plaidé devant le ministre de l'agriculture pour « l'utilisation au mieux de nos moyens afin de diminuer au maximum les populations de criquets dans les régions algériennes ». Les conditions météorologiques sont bonnes car elles ont permis la dispersion des criquets, n'étaient ces conditions, les populations acridiennes se seraient concentérées et auraient de ce fait aggravé le danger, estime-t-on par ailleurs. Les couloirs susceptibles d'être empruntés par les essaims de sauterelles sont localisés dans les régions de Béchar, Naâma, sud de Ghardaïa, et au nord-ouest d'Adrar, a-t-on indiqué. Il est prévu pour la phase printaniere 2013 le traitement des populations autochtones en phase de reproduction. 100.000 ha feront l'objet de traitement entre mars et juin 2013. Un dispositif de veille, comprenant 223 unités d'intevention, a été mis en place au niveau de neuf wilayas du pays (Tlemcen, Ghardaïa, Béchar, Adrar, Tamanrasset, Illizi, Biskra, Batna et Mascara). Des missions de prospection ont été réalisées durant la période allant d'octobre à décembre 2012. Par la voie aérienne il fut procédé à 238.990 ha de superficie. Une autre prospection par voie terreste a eu lieu au cours de la même période sur une superficie de 54.246 ha. Au total 293.236 ha ont été prospectés, soit 83 %. A l'automne 2012, la carte acridienne donne à voir des foyers dans la wilaya d'Adrar, 3 foyers au sud de Tamnarasset (Timiaouine, Tin Zaouatin, In Guezzam et un foyer au sud d'Illizi (B. E Haoues). Risques d'infiltration, déplacements du Sahel vers le Nord, mise à contribution du ministère de la Défense nationale, surveillance satellitaire, stratégie régionale pour mettre fin à ce fléau ravageur, ce vocabulaire qui pouvait bien décrire la lutte contre les groupes armés au Sahel en rapport avec une actualité brulante, concerne en fait la guerre que se prépare à livrer l'Algérie aux criquets pélerins qui nous viennent pendant la saison chaude via le grand Sahara. Les choses à vrai dire ne sont pas aussi alarmantes. Le directeur général de l'Institut national de la protection des végétaux (INPV), Moumene Khaled, qui s'exprimait hier lors de la 5e réunion du comite interministriel de lutte antiacridienne (Cila) présidée par Rachid Benaïssa, ministre de l'agriculture et du Développement rural a souligné la nécéssité qu'il y a « de faire comme si il y aura une invasion, on est obligé de faire comme ça, on a la chance d'avoir une activité chez nous durant la période printanière ». Et d'ajouter « il nous faut donc être vigilans et mettre le paquet, car des populations de criquets qui vont échapper au traitement au niveau des pays du Sahel (Mali, Niger Tchad), vont remonter chez nous ». Moumene Khaled a plaidé devant le ministre de l'agriculture pour « l'utilisation au mieux de nos moyens afin de diminuer au maximum les populations de criquets dans les régions algériennes ». Les conditions météorologiques sont bonnes car elles ont permis la dispersion des criquets, n'étaient ces conditions, les populations acridiennes se seraient concentérées et auraient de ce fait aggravé le danger, estime-t-on par ailleurs. Les couloirs susceptibles d'être empruntés par les essaims de sauterelles sont localisés dans les régions de Béchar, Naâma, sud de Ghardaïa, et au nord-ouest d'Adrar, a-t-on indiqué. Il est prévu pour la phase printaniere 2013 le traitement des populations autochtones en phase de reproduction. 100.000 ha feront l'objet de traitement entre mars et juin 2013. Un dispositif de veille, comprenant 223 unités d'intevention, a été mis en place au niveau de neuf wilayas du pays (Tlemcen, Ghardaïa, Béchar, Adrar, Tamanrasset, Illizi, Biskra, Batna et Mascara). Des missions de prospection ont été réalisées durant la période allant d'octobre à décembre 2012. Par la voie aérienne il fut procédé à 238.990 ha de superficie. Une autre prospection par voie terreste a eu lieu au cours de la même période sur une superficie de 54.246 ha. Au total 293.236 ha ont été prospectés, soit 83 %. A l'automne 2012, la carte acridienne donne à voir des foyers dans la wilaya d'Adrar, 3 foyers au sud de Tamnarasset (Timiaouine, Tin Zaouatin, In Guezzam et un foyer au sud d'Illizi (B. E Haoues).