Le président philippin, Benigno Aquino, a appelé lundi à l'"accélération" du processus de paix avec les rebelles du sud du pays, lors d'une visite dans cette région. "Il ne nous reste que trois ans et quatre mois. Nous devons accélérer le processus (de paix) pour le rendre permanent", a déclaré M. Aquino, en visite aux abords du principal camp des rebelles du Front moro islamique de libération (MILF). "Nous sommes sur le point de récolter les fruits de notre labeur. Ce n'est pas le moment de flancher", a ajouté le chef de l'Etat devant plusieurs dirigeants du MILF, et des diplomates étrangers. Les chefs de la rébellion aux Philippines ont signé en octobre 2012 un pacte avec le gouvernement, qui détaille les étapes pour mettre fin d'ici à 2016 (fin du mandat présidentiel de Benigno Aquino) à plusieurs décennies d'insurrection meurtrière. Aquino veut que l'accord de paix définitif soit signé avant son départ, afin que le processus ne puisse pas être entravé par la personne qui lui succèdera. Le conflit a causé quelque 150.000 morts et déplacé des centaines de milliers de personnes. Selon ce pacte, le Milf renoncerait à l'indépendance du sud en échange de la création d'une région musulmane semi-autonome dans une partie de Mindanao (île au sud du pays), dont le nom serait Bangsamoro. Le président philippin, Benigno Aquino, a appelé lundi à l'"accélération" du processus de paix avec les rebelles du sud du pays, lors d'une visite dans cette région. "Il ne nous reste que trois ans et quatre mois. Nous devons accélérer le processus (de paix) pour le rendre permanent", a déclaré M. Aquino, en visite aux abords du principal camp des rebelles du Front moro islamique de libération (MILF). "Nous sommes sur le point de récolter les fruits de notre labeur. Ce n'est pas le moment de flancher", a ajouté le chef de l'Etat devant plusieurs dirigeants du MILF, et des diplomates étrangers. Les chefs de la rébellion aux Philippines ont signé en octobre 2012 un pacte avec le gouvernement, qui détaille les étapes pour mettre fin d'ici à 2016 (fin du mandat présidentiel de Benigno Aquino) à plusieurs décennies d'insurrection meurtrière. Aquino veut que l'accord de paix définitif soit signé avant son départ, afin que le processus ne puisse pas être entravé par la personne qui lui succèdera. Le conflit a causé quelque 150.000 morts et déplacé des centaines de milliers de personnes. Selon ce pacte, le Milf renoncerait à l'indépendance du sud en échange de la création d'une région musulmane semi-autonome dans une partie de Mindanao (île au sud du pays), dont le nom serait Bangsamoro.