C'est un fait désormais avéré. Le fléau de la corruption a gagné du terrain ces dernières années. La sonnette d'alarme a été tirée depuis belle lurette déjà. L'affaire dite de Sonatrach 2 en est la parfaite illustration. Révélée par la presse italienne, cette affaire, dans laquelle seraient mises en cause de nombreuses personnalités, est d'ores et déjà entre les mains de la justice puisque une information judiciaire est déjà ouverte au niveau du pôle pénal spécialisé de Sidi M'hamed, à Alger. Pour contrer ce fléau ravageur qui porte de graves préjudices à l'économie nationale, l'Algérie s'est dotée d'un arsenal juridique adéquat. Ce dernier atteste, à l'évidence, de l'existence d'une volonté politique pour faire face au fléau de la corruption. De nombreuses dispositions législatives ont été, en effet, mises en vigueur par le gouvernement, ces dernières années. La plus importante reste, sans conteste, la promulgation, le 20 février 2006, de la loi relative à la prévention et à la lutte contre la corruption. Cette loi est venue donc répondre à un besoin, celui d'encadrer juridiquement la lutte contre la corruption qui n'a cessé d'aller crescendo dans les années d'avant la promulgation de ce texte législatif. En plus de cette loi, l'Algérie s'est aussi dotée de quelques organes de lutte et de prévention contre ce fléau. Il en est ainsi de l'Organe national de lutte et de prévention contre la corruption et de l'Office central de répression de la corruption (OCRC), qui ont des missions distinctes et complémentaires. L'Office central de répression de la corruption est, ainsi, chargé d'effectuer sous la direction du parquet, des recherches et des enquêtes en matière d'infraction de corruption. Dans le cadre de ses compétences, il dispose, en effet, d'officiers de police judiciaire dont la compétence s'étend à tout le territoire national en matière d'infractions qui leur sont connexes. Selon le décret présidentiel cette infraction relève de la compétence des juridictions «à compétence étendue» conformément aux dispositions du code de procédure pénale. Administrativement rattaché au ministère des Finances, tout comme c'est déjà le cas pour la Cellule de traitement du renseignement financier et l'Inspection générale des finances. L'OCRC a aussi pour mission de renforcer la coordination entre les différents services de police judiciaire en matière de lutte contre la corruption. Dirigé par Abdelmalek Sayah, l'OCRC, qui a été installé fin décembre 2011, se veut un service central de police judiciaire et a pour missions de conduire des enquêtes et rechercher des preuves sur les faits de corruption et la présentation de leur auteurs devant le parquet. L'OCRC veille, en outre, sur le développement de la coopération avec les organismes similaires. La création de cet Office, pour rappel, avait été décidée dans le cadre de l'application de la directive présidentielle de décembre 2009 relative à la dynamisation de la lutte contre la corruption. Preuve que le pouvoir politique avait la volonté d'aller de l'avant pour contrer ce fléau, même si d'aucuns estiment que cette volonté fait face à de nombreux impondérables dus essentiellement aux résistances des uns et des autres. De plus, l'Algérie a aussi mis en place un organe national de lutte et de prévention contre la corruption. «La lutte contre la corruption n'a pas attendu la mise en place de l'organe national, elle a toujours été et sera une mission en permanence, une mission normale et régulière des différentes institutions de l'Etat », a indiqué le président de cet organe, Brahim Bouzeboudjen, lors de la cérémonie d'installation. Et d'ajouter que « la lutte contre la corruption n'a pas attendu la mise en place de l'organe national, elle a toujours été et sera une mission en permanence, une mission normale et régulière des différentes institutions de l'Etat ». Il est à noter qu'en plus de ces mécanismes, l'Algérie a renforcé les dispositions de la loi sur la monnaie et le crédit, de la loi portant sur la répression de l'infraction à la législation et à la réglementation des changes et des mouvements de capitaux vers l'étranger et de la loi relative à la Cour des comptes. C'est un fait désormais avéré. Le fléau de la corruption a gagné du terrain ces dernières années. La sonnette d'alarme a été tirée depuis belle lurette déjà. L'affaire dite de Sonatrach 2 en est la parfaite illustration. Révélée par la presse italienne, cette affaire, dans laquelle seraient mises en cause de nombreuses personnalités, est d'ores et déjà entre les mains de la justice puisque une information judiciaire est déjà ouverte au niveau du pôle pénal spécialisé de Sidi M'hamed, à Alger. Pour contrer ce fléau ravageur qui porte de graves préjudices à l'économie nationale, l'Algérie s'est dotée d'un arsenal juridique adéquat. Ce dernier atteste, à l'évidence, de l'existence d'une volonté politique pour faire face au fléau de la corruption. De nombreuses dispositions législatives ont été, en effet, mises en vigueur par le gouvernement, ces dernières années. La plus importante reste, sans conteste, la promulgation, le 20 février 2006, de la loi relative à la prévention et à la lutte contre la corruption. Cette loi est venue donc répondre à un besoin, celui d'encadrer juridiquement la lutte contre la corruption qui n'a cessé d'aller crescendo dans les années d'avant la promulgation de ce texte législatif. En plus de cette loi, l'Algérie s'est aussi dotée de quelques organes de lutte et de prévention contre ce fléau. Il en est ainsi de l'Organe national de lutte et de prévention contre la corruption et de l'Office central de répression de la corruption (OCRC), qui ont des missions distinctes et complémentaires. L'Office central de répression de la corruption est, ainsi, chargé d'effectuer sous la direction du parquet, des recherches et des enquêtes en matière d'infraction de corruption. Dans le cadre de ses compétences, il dispose, en effet, d'officiers de police judiciaire dont la compétence s'étend à tout le territoire national en matière d'infractions qui leur sont connexes. Selon le décret présidentiel cette infraction relève de la compétence des juridictions «à compétence étendue» conformément aux dispositions du code de procédure pénale. Administrativement rattaché au ministère des Finances, tout comme c'est déjà le cas pour la Cellule de traitement du renseignement financier et l'Inspection générale des finances. L'OCRC a aussi pour mission de renforcer la coordination entre les différents services de police judiciaire en matière de lutte contre la corruption. Dirigé par Abdelmalek Sayah, l'OCRC, qui a été installé fin décembre 2011, se veut un service central de police judiciaire et a pour missions de conduire des enquêtes et rechercher des preuves sur les faits de corruption et la présentation de leur auteurs devant le parquet. L'OCRC veille, en outre, sur le développement de la coopération avec les organismes similaires. La création de cet Office, pour rappel, avait été décidée dans le cadre de l'application de la directive présidentielle de décembre 2009 relative à la dynamisation de la lutte contre la corruption. Preuve que le pouvoir politique avait la volonté d'aller de l'avant pour contrer ce fléau, même si d'aucuns estiment que cette volonté fait face à de nombreux impondérables dus essentiellement aux résistances des uns et des autres. De plus, l'Algérie a aussi mis en place un organe national de lutte et de prévention contre la corruption. «La lutte contre la corruption n'a pas attendu la mise en place de l'organe national, elle a toujours été et sera une mission en permanence, une mission normale et régulière des différentes institutions de l'Etat », a indiqué le président de cet organe, Brahim Bouzeboudjen, lors de la cérémonie d'installation. Et d'ajouter que « la lutte contre la corruption n'a pas attendu la mise en place de l'organe national, elle a toujours été et sera une mission en permanence, une mission normale et régulière des différentes institutions de l'Etat ». Il est à noter qu'en plus de ces mécanismes, l'Algérie a renforcé les dispositions de la loi sur la monnaie et le crédit, de la loi portant sur la répression de l'infraction à la législation et à la réglementation des changes et des mouvements de capitaux vers l'étranger et de la loi relative à la Cour des comptes.