La Direction générale des douanes (DGD) a délivré, hier, les premiers agréments de l'opérateur économique agréé (OEA) à une trentaine d'entreprises nationales, qui vont désormais bénéficier des facilitations douanières accordées dans le cadre de ce nouveau dispositif. Les agréments OEA ont été remis aux opérateurs économiques par le directeur général des douanes, Mohamed Abdou Bouderbala au nom du ministre des Finances, lors d'une cérémonie organisée au siège de la DGD. Au total 28 entreprises nationales, publiques et privées, activant dans la production, se sont vues délivrées le statut OEA, qui va leur accorder un passage prioritaire de leurs marchandises importées avec un dédouanement a posteriori. Les premiers agréments ont été délivrés aux grandes entreprises économiques à l'instar de Sonelgaz, des groupes alimentaires Cevital et Amor Benamor, du laboratoire médical Biopharm ou du groupe de construction ETRHB-Haddad. L'entrée en vigueur de l'OEA ''va marquer un tournant dans la stratégie de l'activité douanière, en instaurant un climat de confiance entre les opérateurs économiques et l'administration douanière'', a déclaré M. Bouderbala à l'APS à l'issue de la cérémonie de remise des agréments. ''Nous voulons travailler dans le sens du partenariat que dans le sens de l'antagonisme'', a ajouté M. Bouderbala, relevant que les facilitations douanières accordées à ces entreprises s'inscrivent dans le cadre de l'encouragement de l'investissement et de la production nationale. ''Nous ne voulons plus être considérés comme un frein à nos entreprises nationales'', a-t-il souligné. Le nouveau dispositif est venu concilier l'impératif des facilitations douanières avec une meilleure gestion des risques. Les importations des entreprises productrices constituent environ 80% des importations globales. Ce segment d'intervenants dans le commerce extérieur ne représente pas des risques élevés en termes de fraude et doit être soumis de ce fait à un traitement allégé mais avec des contrôles inopinés, selon M. Bouderbala. Le statut OEA permettra de dégager des capacités supplémentaires de contrôle douanier qui seront versées dans le contrôle des importateurs activant dans l'achat et la revente en l'état. ''Ce qui pose problème en Algérie ce sont les importateurs activant dans l'achat et la revente en l'état avec des registres de commerce loués'', a-t-il dit. En général, sont concernés par ce statut tous les opérateurs établis en Algérie (personne physique ou morale), exerçant les activités d'importation ou d'exportation ou intervenant dans le domaine de la production et services ou de transformation. Dans une première phase, seules les grandes entreprises activant dans la production ou la transformation sont concernées par la nouvelle mesure. La Direction générale des douanes (DGD) a délivré, hier, les premiers agréments de l'opérateur économique agréé (OEA) à une trentaine d'entreprises nationales, qui vont désormais bénéficier des facilitations douanières accordées dans le cadre de ce nouveau dispositif. Les agréments OEA ont été remis aux opérateurs économiques par le directeur général des douanes, Mohamed Abdou Bouderbala au nom du ministre des Finances, lors d'une cérémonie organisée au siège de la DGD. Au total 28 entreprises nationales, publiques et privées, activant dans la production, se sont vues délivrées le statut OEA, qui va leur accorder un passage prioritaire de leurs marchandises importées avec un dédouanement a posteriori. Les premiers agréments ont été délivrés aux grandes entreprises économiques à l'instar de Sonelgaz, des groupes alimentaires Cevital et Amor Benamor, du laboratoire médical Biopharm ou du groupe de construction ETRHB-Haddad. L'entrée en vigueur de l'OEA ''va marquer un tournant dans la stratégie de l'activité douanière, en instaurant un climat de confiance entre les opérateurs économiques et l'administration douanière'', a déclaré M. Bouderbala à l'APS à l'issue de la cérémonie de remise des agréments. ''Nous voulons travailler dans le sens du partenariat que dans le sens de l'antagonisme'', a ajouté M. Bouderbala, relevant que les facilitations douanières accordées à ces entreprises s'inscrivent dans le cadre de l'encouragement de l'investissement et de la production nationale. ''Nous ne voulons plus être considérés comme un frein à nos entreprises nationales'', a-t-il souligné. Le nouveau dispositif est venu concilier l'impératif des facilitations douanières avec une meilleure gestion des risques. Les importations des entreprises productrices constituent environ 80% des importations globales. Ce segment d'intervenants dans le commerce extérieur ne représente pas des risques élevés en termes de fraude et doit être soumis de ce fait à un traitement allégé mais avec des contrôles inopinés, selon M. Bouderbala. Le statut OEA permettra de dégager des capacités supplémentaires de contrôle douanier qui seront versées dans le contrôle des importateurs activant dans l'achat et la revente en l'état. ''Ce qui pose problème en Algérie ce sont les importateurs activant dans l'achat et la revente en l'état avec des registres de commerce loués'', a-t-il dit. En général, sont concernés par ce statut tous les opérateurs établis en Algérie (personne physique ou morale), exerçant les activités d'importation ou d'exportation ou intervenant dans le domaine de la production et services ou de transformation. Dans une première phase, seules les grandes entreprises activant dans la production ou la transformation sont concernées par la nouvelle mesure.