Les maires percevront désormais des indemnités. Le décret exécutif y afférent qui a été signé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, entrera ainsi en vigueur dès sa promulgation au Journal officiel. Cette annonce, qui a été faite avant-hier par le ministère l'Intérieur et des Collectivités locales, sera certainement bien accueillie par tous les élus locaux concernés par la mesure. Car il n'y a pas que les présidents des assemblées populaires communales (P/APC) qui vont bénéficier de ces indemnités. En effet, selon le communiqué du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, sont aussi concernés le président de l'assemblée populaire de wilaya (P:APW) et ses adjoints, les présidents des commissions permanentes de l'assemblée populaire de wilaya, les adjoints du P/APC, les délégués spéciaux communaux et les présidents des commissions permanentes de l'assemblée populaire communale. En somme tous ceux qui sont considérés comme des «permanents». Selon le communiqué du département de Daho Ould Kablia ce décret exécutif, qui fixe les conditions de détachement des élus locaux et les indemnités qui leur sont allouées, contient plusieurs dispositions inhérentes, notamment à la question de la rémunération des élus locaux dans le sens d'une amélioration à la mesure de la responsabilité qui leur est conférée par la loi et ce, grâce à la mise en place d'un système de compensation adéquat visant à mieux indemniser les élus qui participent plus activement que d'autres à la gestion des collectivités locales. Il faut dire que les élus locaux et surtout les P/APC, les P/APW ont toujours fait de la question des indemnités une des plus importantes de leurs priorités. Ils n'ont eu de cesse, en effet, de revendiquer, un salaire décent à même de leur permettre de mener à bien les missions qui leur sont dévolues dans le cadre de leur mandat électif. Une revendication fort légitime au demeurant, appuyée de surcroît par l'ensemble de la classe politique, toutes tendances confondues, cela sachant que les maires percevaient des indemnités fort peu conséquentes. Et cela dure depuis un peu plus de vingt années maintenant, soit depuis la promulgation des lois relatives aux APC et APW. Des lois révisées tout récemment avec l'entrée en vigueur des nouveaux codes communal et de wilaya. Ainsi les P/APC touchaient une indemnité variant entre 15.000 et 17.000 DA seulement. Pour de nombreux observateurs ces maigres indemnités ne sont point faites, loin s'en faut, pour décourager la propagation de la corruption. Ce fléau s'est considérablement répandu, il faut le dire, au sein des maires notamment et il n'y a qu'à voir le nombre de P/APC qui ont été condamnés ou poursuivis par la justice pour s'en convaincre. Des dizaines, voire même de centaines de maires, ont été en effet condamnés et certains croupissent toujours dans les prisons. Selon certaines indiscrétions les nouvelles indemnités devraient être à la hauteur des attentes et des espérances des élus locaux. En effet, à en croire certaines sources, ces indemnités, qui prendraient en conséquence la taille des villes et leur importance démographique varieraient entre 80.000 et 160.000 DA. Selon le communiqué du ministère de l'Intérieur Le nouveau système de rémunération mis en place prend en considération «la taille démographique de la commune et de la wilaya, la référence à l'évolution des salaires dans la fonction publique et les spécificités propres aux collectivités locales en termes de charge de travail, de volume des responsabilités et de classement suivant la zone géographique». Il est évident que les revendications des P/APC ne vont pas s'arrêter à ce stade puisque ils n'ont eu de cesse de réclamer aussi «l'immunité judiciaire» ainsi qu'un «statut particulier de l'élu». Sur ce dernier point, le ministère a évoqué à maintes reprises l'éventualité de l'élaboration d'un tel texte juridique. Les maires percevront désormais des indemnités. Le décret exécutif y afférent qui a été signé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, entrera ainsi en vigueur dès sa promulgation au Journal officiel. Cette annonce, qui a été faite avant-hier par le ministère l'Intérieur et des Collectivités locales, sera certainement bien accueillie par tous les élus locaux concernés par la mesure. Car il n'y a pas que les présidents des assemblées populaires communales (P/APC) qui vont bénéficier de ces indemnités. En effet, selon le communiqué du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, sont aussi concernés le président de l'assemblée populaire de wilaya (P:APW) et ses adjoints, les présidents des commissions permanentes de l'assemblée populaire de wilaya, les adjoints du P/APC, les délégués spéciaux communaux et les présidents des commissions permanentes de l'assemblée populaire communale. En somme tous ceux qui sont considérés comme des «permanents». Selon le communiqué du département de Daho Ould Kablia ce décret exécutif, qui fixe les conditions de détachement des élus locaux et les indemnités qui leur sont allouées, contient plusieurs dispositions inhérentes, notamment à la question de la rémunération des élus locaux dans le sens d'une amélioration à la mesure de la responsabilité qui leur est conférée par la loi et ce, grâce à la mise en place d'un système de compensation adéquat visant à mieux indemniser les élus qui participent plus activement que d'autres à la gestion des collectivités locales. Il faut dire que les élus locaux et surtout les P/APC, les P/APW ont toujours fait de la question des indemnités une des plus importantes de leurs priorités. Ils n'ont eu de cesse, en effet, de revendiquer, un salaire décent à même de leur permettre de mener à bien les missions qui leur sont dévolues dans le cadre de leur mandat électif. Une revendication fort légitime au demeurant, appuyée de surcroît par l'ensemble de la classe politique, toutes tendances confondues, cela sachant que les maires percevaient des indemnités fort peu conséquentes. Et cela dure depuis un peu plus de vingt années maintenant, soit depuis la promulgation des lois relatives aux APC et APW. Des lois révisées tout récemment avec l'entrée en vigueur des nouveaux codes communal et de wilaya. Ainsi les P/APC touchaient une indemnité variant entre 15.000 et 17.000 DA seulement. Pour de nombreux observateurs ces maigres indemnités ne sont point faites, loin s'en faut, pour décourager la propagation de la corruption. Ce fléau s'est considérablement répandu, il faut le dire, au sein des maires notamment et il n'y a qu'à voir le nombre de P/APC qui ont été condamnés ou poursuivis par la justice pour s'en convaincre. Des dizaines, voire même de centaines de maires, ont été en effet condamnés et certains croupissent toujours dans les prisons. Selon certaines indiscrétions les nouvelles indemnités devraient être à la hauteur des attentes et des espérances des élus locaux. En effet, à en croire certaines sources, ces indemnités, qui prendraient en conséquence la taille des villes et leur importance démographique varieraient entre 80.000 et 160.000 DA. Selon le communiqué du ministère de l'Intérieur Le nouveau système de rémunération mis en place prend en considération «la taille démographique de la commune et de la wilaya, la référence à l'évolution des salaires dans la fonction publique et les spécificités propres aux collectivités locales en termes de charge de travail, de volume des responsabilités et de classement suivant la zone géographique». Il est évident que les revendications des P/APC ne vont pas s'arrêter à ce stade puisque ils n'ont eu de cesse de réclamer aussi «l'immunité judiciaire» ainsi qu'un «statut particulier de l'élu». Sur ce dernier point, le ministère a évoqué à maintes reprises l'éventualité de l'élaboration d'un tel texte juridique.