Le Front de salut national (FSN), qui réunit les principaux partis d'opposition libéraux et de gauche en Egypte, boycottera les législatives qui débuteront fin avril faute, dit-il, d'une loi électorale qui garantisse un scrutin libre et équitable. Cette décision a été prise au cours d'une réunion au Caire des responsables du FSN, a déclaré mardi le porte-parole du mouvement, Sameh Achour. Le Courant populaire, principale formation de gauche et membre du FSN, avait fait part peu auparavant de sa décision de ne pas participer aux élections. Le parti, conduit par l'ancien candidat à la présidentielle Hamdine Sabahy, a justifié sa décision par le fait que la loi électorale rédigée par les islamistes au pouvoir lui serait défavorable. Plusieurs autres mouvements d'opposition, dont le parti libéral Al Dostour (La Constitution) du Prix Nobel de la paix, Mohamed ElBaradei, un des fondateurs du FSN, avaient aussi déjà annoncé qu'ils ne participeraient pas au scrutin. Le boycottage des libéraux et de la gauche laisserait le champ libre aux Frères musulmans et aux salafistes, larges vainqueurs du premier scrutin il y a un peu plus d'un an. L'Assemblée du peuple - Chambre basse du Parlement - a depuis été dissoute par la Cour constitutionnelle. Le Courant populaire a également dit son refus de participer à l'initiative de dialogue national lancée par le président Mohamed Morsi. "Nous ne participerons jamais au dialogue national ni aux élections", a déclaré à Reuters la porte-parole du parti, Heba Yassine."Il s'agit de protester contre la législation électorale à la réforme à laquelle nous n'avons pas été conviés et pour laquelle nous n'avons pas été consultés", a-t-elle poursuivi."Nous rejetons la poursuite de la politique oppressive de (Mohamed) Morsi qui a seulement conduit à un bain de sang et à des troubles politiques." Hamdine Sabahy était arrivé troisième lors des élections présidentielles remportées l'an dernier par Mohamed Morsi, candidat issu des Frères musulmans, devant l'ancien Premier ministre d'Hosni Moubarak Ahmed Chafik, qui vit désormais en exil. Le Front de salut national (FSN), qui réunit les principaux partis d'opposition libéraux et de gauche en Egypte, boycottera les législatives qui débuteront fin avril faute, dit-il, d'une loi électorale qui garantisse un scrutin libre et équitable. Cette décision a été prise au cours d'une réunion au Caire des responsables du FSN, a déclaré mardi le porte-parole du mouvement, Sameh Achour. Le Courant populaire, principale formation de gauche et membre du FSN, avait fait part peu auparavant de sa décision de ne pas participer aux élections. Le parti, conduit par l'ancien candidat à la présidentielle Hamdine Sabahy, a justifié sa décision par le fait que la loi électorale rédigée par les islamistes au pouvoir lui serait défavorable. Plusieurs autres mouvements d'opposition, dont le parti libéral Al Dostour (La Constitution) du Prix Nobel de la paix, Mohamed ElBaradei, un des fondateurs du FSN, avaient aussi déjà annoncé qu'ils ne participeraient pas au scrutin. Le boycottage des libéraux et de la gauche laisserait le champ libre aux Frères musulmans et aux salafistes, larges vainqueurs du premier scrutin il y a un peu plus d'un an. L'Assemblée du peuple - Chambre basse du Parlement - a depuis été dissoute par la Cour constitutionnelle. Le Courant populaire a également dit son refus de participer à l'initiative de dialogue national lancée par le président Mohamed Morsi. "Nous ne participerons jamais au dialogue national ni aux élections", a déclaré à Reuters la porte-parole du parti, Heba Yassine."Il s'agit de protester contre la législation électorale à la réforme à laquelle nous n'avons pas été conviés et pour laquelle nous n'avons pas été consultés", a-t-elle poursuivi."Nous rejetons la poursuite de la politique oppressive de (Mohamed) Morsi qui a seulement conduit à un bain de sang et à des troubles politiques." Hamdine Sabahy était arrivé troisième lors des élections présidentielles remportées l'an dernier par Mohamed Morsi, candidat issu des Frères musulmans, devant l'ancien Premier ministre d'Hosni Moubarak Ahmed Chafik, qui vit désormais en exil.