De nouvelles mesures ont été identifiées par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) afin d'améliorer le cadre de déroulement des matchs de football et lutter contre la violence dans les stades. De nouvelles mesures ont été identifiées par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) afin d'améliorer le cadre de déroulement des matchs de football et lutter contre la violence dans les stades. A cet effet, la DGSN mettra à la disposition de la Fédération algérienne de football et des clubs du championnat de Ligue 1 professionnelle, des encadreurs (policiers), tout en s'engageant à dispenser des cycles de formation au profit des stadiers, lesquels seront déployés par les clubs eux-mêmes. Selon un document élaboré par la DGSN et dont l'APS a obtenu jeudi une copie, la création de la fonction de stadiers vise l'amélioration des conditions d'accueil et d'orientation des supporters dans les stades. A la faveur des évolutions qu'a connues le monde du football, le stadier s'est imposé, grâce à sa connaissance des supporters et de leurs habitudes, comme un véritable médiateur entre les supporters et les forces de l'ordre, que ce soit avant, pendant ou après le match, précise la même source. Il est appelé, ainsi, à jouer un rôle important en matière d'application des règlements intérieurs des enceintes sportives (interdiction de fumigènes, produits prohibés...) en assurant une surveillance conjointe avec les services de police, note le document, qui relève, en outre, la disponibilité de la Sûreté nationale d'assurer une formation gratuite d'une semaine avec prise en charge totale au profit de 200 stadiers destinés pour le stade du 5-Juillet (Alger), dans une première étape. L'autre mesure proposée par la DGSN concerne la mise en œuvre d'un cadre organisationnel, sous forme de charte ou de cahier des charges, qui déterminera les missions et les responsabilités des différents partenaires concernés par l'organisation et la gestion des manifestations sportives. Il s'agit de la structuration de la mission d'organisation et de sécurité au niveau de chaque club professionnel, à travers la désignation d'un responsable qui sera l'interlocuteur des services de sécurité. La mise en place d'organes spécifiques de coordination pour le suivi du déroulement de l'évènement, notamment l'institution d'un "quartier général" de sécurité au niveau des stades dotés de tous les équipements de surveillance, figure également dans ces nouvelles mesures. Il s'agit aussi de la promotion de la mission d'encadrement préventif des supporters, ou ce qui est communément appelé le "fan coaching", en assurant une présence policière au sein des groupes de supporters, afin notamment de "déminer certaines situations conflictuelles avant qu'elles ne deviennent violentes". Cette mesure permettra de créer un canal de communication entre les supporters et les différents gestionnaires des évènements sportifs (forces de l'ordre, responsables de clubs, directeurs de stades...). Les policiers désignés se chargeront également de la collecte d'informations sur les groupes de supporters et de réunir éventuellement des preuves sur le comportement délictueux des plus irréductibles d'entre-deux, a-t-on relevé. L'accompagnement des associations de supporteurs et leur implication dans l'organisation des évènements sportifs, à travers la création de structures de coordination dans chaque club, a été vivement recommandée, ainsi que la création d'une fédération des associations de supporters. Les stades interdits aux supporters violents La DGSN compte renforcer les mesures répressives contenues dans la loi 04-10 relative à l'éducation sportive et physique qui prévoit que "quiconque, lors d'une manifestation sportive, entraîne par provocation les spectateurs à la violence, introduit dans l'enceinte sportive des fusées ou artifices de toute nature ou jette des projectiles, encourt une peine d'emprisonnement de 6 mois à un an et d'une amende de 30.000 DA à 50.000 DA ou l'une des deux peines seulement". Cette mesure pénale mériterait d'être appuyée par des dispositions spécifiquement sportives qui, certainement, auront un fort impact sur le supporter passionné de football, comme l'interdiction de son accès au stade par voie judiciaire ou administrative. La mesure prévoit aussi la dissolution administrative des comités de supporters, dont les membres se livrent à des dégradations de biens, des actes de violences contre les personnes, des incitations à la haine ou à la discrimination à caractère raciste et discriminatoire. La DGSN souligne, en conclusion, que la mise en œuvre de ces propositions permettra aux services de la police de se désengager progressivement des tâches incombant aux autres partenaires, à l'exemple de l'accueil et l'orientation du public à l'entrée des stades et l'encadrement des supporters au niveau des tribunes. L'intervention des forces de police à l'intérieur des enceintes sportives ne pourra être envisagée que pour des missions de rétablissement de l'ordre public, en cas de troubles ou de débordements et ce, sur réquisition express du gestionnaire de l'infrastructure sportive ou du président de club. A cet effet, la DGSN mettra à la disposition de la Fédération algérienne de football et des clubs du championnat de Ligue 1 professionnelle, des encadreurs (policiers), tout en s'engageant à dispenser des cycles de formation au profit des stadiers, lesquels seront déployés par les clubs eux-mêmes. Selon un document élaboré par la DGSN et dont l'APS a obtenu jeudi une copie, la création de la fonction de stadiers vise l'amélioration des conditions d'accueil et d'orientation des supporters dans les stades. A la faveur des évolutions qu'a connues le monde du football, le stadier s'est imposé, grâce à sa connaissance des supporters et de leurs habitudes, comme un véritable médiateur entre les supporters et les forces de l'ordre, que ce soit avant, pendant ou après le match, précise la même source. Il est appelé, ainsi, à jouer un rôle important en matière d'application des règlements intérieurs des enceintes sportives (interdiction de fumigènes, produits prohibés...) en assurant une surveillance conjointe avec les services de police, note le document, qui relève, en outre, la disponibilité de la Sûreté nationale d'assurer une formation gratuite d'une semaine avec prise en charge totale au profit de 200 stadiers destinés pour le stade du 5-Juillet (Alger), dans une première étape. L'autre mesure proposée par la DGSN concerne la mise en œuvre d'un cadre organisationnel, sous forme de charte ou de cahier des charges, qui déterminera les missions et les responsabilités des différents partenaires concernés par l'organisation et la gestion des manifestations sportives. Il s'agit de la structuration de la mission d'organisation et de sécurité au niveau de chaque club professionnel, à travers la désignation d'un responsable qui sera l'interlocuteur des services de sécurité. La mise en place d'organes spécifiques de coordination pour le suivi du déroulement de l'évènement, notamment l'institution d'un "quartier général" de sécurité au niveau des stades dotés de tous les équipements de surveillance, figure également dans ces nouvelles mesures. Il s'agit aussi de la promotion de la mission d'encadrement préventif des supporters, ou ce qui est communément appelé le "fan coaching", en assurant une présence policière au sein des groupes de supporters, afin notamment de "déminer certaines situations conflictuelles avant qu'elles ne deviennent violentes". Cette mesure permettra de créer un canal de communication entre les supporters et les différents gestionnaires des évènements sportifs (forces de l'ordre, responsables de clubs, directeurs de stades...). Les policiers désignés se chargeront également de la collecte d'informations sur les groupes de supporters et de réunir éventuellement des preuves sur le comportement délictueux des plus irréductibles d'entre-deux, a-t-on relevé. L'accompagnement des associations de supporteurs et leur implication dans l'organisation des évènements sportifs, à travers la création de structures de coordination dans chaque club, a été vivement recommandée, ainsi que la création d'une fédération des associations de supporters. Les stades interdits aux supporters violents La DGSN compte renforcer les mesures répressives contenues dans la loi 04-10 relative à l'éducation sportive et physique qui prévoit que "quiconque, lors d'une manifestation sportive, entraîne par provocation les spectateurs à la violence, introduit dans l'enceinte sportive des fusées ou artifices de toute nature ou jette des projectiles, encourt une peine d'emprisonnement de 6 mois à un an et d'une amende de 30.000 DA à 50.000 DA ou l'une des deux peines seulement". Cette mesure pénale mériterait d'être appuyée par des dispositions spécifiquement sportives qui, certainement, auront un fort impact sur le supporter passionné de football, comme l'interdiction de son accès au stade par voie judiciaire ou administrative. La mesure prévoit aussi la dissolution administrative des comités de supporters, dont les membres se livrent à des dégradations de biens, des actes de violences contre les personnes, des incitations à la haine ou à la discrimination à caractère raciste et discriminatoire. La DGSN souligne, en conclusion, que la mise en œuvre de ces propositions permettra aux services de la police de se désengager progressivement des tâches incombant aux autres partenaires, à l'exemple de l'accueil et l'orientation du public à l'entrée des stades et l'encadrement des supporters au niveau des tribunes. L'intervention des forces de police à l'intérieur des enceintes sportives ne pourra être envisagée que pour des missions de rétablissement de l'ordre public, en cas de troubles ou de débordements et ce, sur réquisition express du gestionnaire de l'infrastructure sportive ou du président de club.