La Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH) effectuera "prochainement" des visites "inopinées" dans plusieurs établissements pénitentiaires à travers le pays pour s'enquérir du respect des droits de l'Homme, a-t-on appris vendredi auprès de cette commission. Selon une source proche de la CNPPDH, lors de la clôture d'un atelier de formation sur le rôle de la société civile dans le renforcement des droits des catégories vulnérables dans le établissements pénitentiaires, ces visites s'inscrivent dans le cadre du contrôle du respect des droits de l'Homme dans ces établissements notamment pour les catégories vulnérables dont les femmes et les mineurs. La Commission a rappelé à cet effet les visites effectuées dans certains établissements pénitentiaires en 2008 durant lesquelles elle avait recommandé l'amélioration de la valeur du repas des prisonniers, la création de centres réservés aux mineurs "indépendamment" des autres détenus. Une proposition qui a été prise en considération par l'administration pénitentiaire. De son côté, la direction générale de l'administration pénitentiaire, présente à cet atelier, a salué l'initiative de la CNPPDH concernant ces visites et a invité les représentants de la société civile à visiter ces établissements soulignant l'importance de la coordination entre l'administration pénitentiaire et la société civile pour éviter la récidive. Elle a estimé que l'implication de la société civile restait "limitée" et "occasionnelle" en raison de sa méconnaissance des nouveaux mécanismes régissant les établissements pénitentiaires en vertu de la loi promulguée en 2005.Pour sa part, le Haut commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Navi Pillay, a affirmé que 2012 avait été une année ''redoutable'' en matière des droits de l'Hhomme, citant les crises qui se poursuivent en Syrie, au Mali, au Sahel, en Palestine et en République démocratique du Congo. Dans sa présentation de son rapport annuel au Conseil des droits de l'Homme à Genève, elle a consacré une partie de son exposé à la violence et l'impunité, à la pauvreté, et à l'action du Haut commissariat sur le terrain et aux mécanismes des droits de l'Homme. Selon elle, ''la protection des civils touchés par un conflit est essentielle et le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH) continue d'être un acteur majeur dans la mise en œuvre des mandats du Conseil de sécurité pour la protection des civils''. Quant au problème de la pauvreté, elle a estimé que l'entrée en application prochaine du Protocole facultatif au Pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels constituait une avancée majeure. Par ailleurs, Mme Pillay a soutenu que ses grandes priorités sont la lutte contre toutes les discriminations et la promotion des droits des femmes La Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH) effectuera "prochainement" des visites "inopinées" dans plusieurs établissements pénitentiaires à travers le pays pour s'enquérir du respect des droits de l'Homme, a-t-on appris vendredi auprès de cette commission. Selon une source proche de la CNPPDH, lors de la clôture d'un atelier de formation sur le rôle de la société civile dans le renforcement des droits des catégories vulnérables dans le établissements pénitentiaires, ces visites s'inscrivent dans le cadre du contrôle du respect des droits de l'Homme dans ces établissements notamment pour les catégories vulnérables dont les femmes et les mineurs. La Commission a rappelé à cet effet les visites effectuées dans certains établissements pénitentiaires en 2008 durant lesquelles elle avait recommandé l'amélioration de la valeur du repas des prisonniers, la création de centres réservés aux mineurs "indépendamment" des autres détenus. Une proposition qui a été prise en considération par l'administration pénitentiaire. De son côté, la direction générale de l'administration pénitentiaire, présente à cet atelier, a salué l'initiative de la CNPPDH concernant ces visites et a invité les représentants de la société civile à visiter ces établissements soulignant l'importance de la coordination entre l'administration pénitentiaire et la société civile pour éviter la récidive. Elle a estimé que l'implication de la société civile restait "limitée" et "occasionnelle" en raison de sa méconnaissance des nouveaux mécanismes régissant les établissements pénitentiaires en vertu de la loi promulguée en 2005.Pour sa part, le Haut commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Navi Pillay, a affirmé que 2012 avait été une année ''redoutable'' en matière des droits de l'Hhomme, citant les crises qui se poursuivent en Syrie, au Mali, au Sahel, en Palestine et en République démocratique du Congo. Dans sa présentation de son rapport annuel au Conseil des droits de l'Homme à Genève, elle a consacré une partie de son exposé à la violence et l'impunité, à la pauvreté, et à l'action du Haut commissariat sur le terrain et aux mécanismes des droits de l'Homme. Selon elle, ''la protection des civils touchés par un conflit est essentielle et le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH) continue d'être un acteur majeur dans la mise en œuvre des mandats du Conseil de sécurité pour la protection des civils''. Quant au problème de la pauvreté, elle a estimé que l'entrée en application prochaine du Protocole facultatif au Pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels constituait une avancée majeure. Par ailleurs, Mme Pillay a soutenu que ses grandes priorités sont la lutte contre toutes les discriminations et la promotion des droits des femmes