L'élimination de la violence à l'égard des femmes en débat à l'ONU La 57e session de la Commission de la condition de la femme s'est ouverte lundi au siège des Nations Unies (New York) sur le thème prioritaire de l'élimination et la prévention de toutes les formes de violence à l'égard des femmes et des filles. Les pays membres devront débattre, jusqu'au 15 mars, des mesures urgentes à prendre pour lutter contre ce fléau social qui existe dans tous les pays et parmi toutes les couches sociales. Selon l'Onu, près de 7 femmes sur 10 dans le monde affirment avoir été battues, violées, maltraitées ou avoir subi une mutilation. Il s'agit d'une ''violation flagrante des droits de l'homme, qui anéantit les familles et les communautés et qui fait obstacle aux efforts de développement'', poursuit l'Onu. Les femmes et les filles représentent 98% des personnes victimes de l'exploitation forcée, dont la moitié par le biais de la traite des êtres humains, selon l'Organisation internationale du Travail (OIT). Dans certains pays, 40 à 70% des meurtres de femmes sont commis par leur partenaire, selon l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime. En outre, entre 100 et 140 millions de filles ont subi des mutilations génitales, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ces violences ont un coût et des répercussions pour les pays sur leurs dépenses en matière de santé, ainsi que sur leur productivité, et ce, de l'ordre de plusieurs milliards de dollars chaque année. L'analyse des coûts de la violence à l'encontre des femmes réalisée, par exemple, dans des pays comme l'Australie, le Canada, le Royaume-Uni ou les Etats-Unis révèle que le montant annuel de l'impact de cette violence peut varier entre 1,16 à 32,9 milliards de dollars. A ce jour, 187 pays ont ratifié la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et le Conseil de sécurité des Nations Unies reconnaît désormais la violence sexuelle comme tactique de guerre délibérée. Plus de 125 pays, soit un nombre sans précédent, ont promulgué des lois qui pénalisent la violence domestique. Toutefois, 603 millions de femmes vivent encore dans des pays où la violence domestique ne constitue pas un crime. Lancée en 2008, la campagne du Secrétaire général des Nations Unies intitulée ''Tous unis pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes'', mise en œuvre par l'Entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (Onu-Femmes), est l'une des initiatives qui vise à sensibiliser le public à l'échelle internationale et à accroître la volonté politique et les ressources pour prévenir et répondre à la violence faite aux femmes et aux filles. La 57e session de la Commission de la condition de la femme devra se mettre d'accord sur des mesures urgentes destinées à apporter sur le terrain une réponse concrète au sort des femmes et des jeunes filles victimes de violences. L'élimination de la violence à l'égard des femmes en débat à l'ONU La 57e session de la Commission de la condition de la femme s'est ouverte lundi au siège des Nations Unies (New York) sur le thème prioritaire de l'élimination et la prévention de toutes les formes de violence à l'égard des femmes et des filles. Les pays membres devront débattre, jusqu'au 15 mars, des mesures urgentes à prendre pour lutter contre ce fléau social qui existe dans tous les pays et parmi toutes les couches sociales. Selon l'Onu, près de 7 femmes sur 10 dans le monde affirment avoir été battues, violées, maltraitées ou avoir subi une mutilation. Il s'agit d'une ''violation flagrante des droits de l'homme, qui anéantit les familles et les communautés et qui fait obstacle aux efforts de développement'', poursuit l'Onu. Les femmes et les filles représentent 98% des personnes victimes de l'exploitation forcée, dont la moitié par le biais de la traite des êtres humains, selon l'Organisation internationale du Travail (OIT). Dans certains pays, 40 à 70% des meurtres de femmes sont commis par leur partenaire, selon l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime. En outre, entre 100 et 140 millions de filles ont subi des mutilations génitales, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ces violences ont un coût et des répercussions pour les pays sur leurs dépenses en matière de santé, ainsi que sur leur productivité, et ce, de l'ordre de plusieurs milliards de dollars chaque année. L'analyse des coûts de la violence à l'encontre des femmes réalisée, par exemple, dans des pays comme l'Australie, le Canada, le Royaume-Uni ou les Etats-Unis révèle que le montant annuel de l'impact de cette violence peut varier entre 1,16 à 32,9 milliards de dollars. A ce jour, 187 pays ont ratifié la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et le Conseil de sécurité des Nations Unies reconnaît désormais la violence sexuelle comme tactique de guerre délibérée. Plus de 125 pays, soit un nombre sans précédent, ont promulgué des lois qui pénalisent la violence domestique. Toutefois, 603 millions de femmes vivent encore dans des pays où la violence domestique ne constitue pas un crime. Lancée en 2008, la campagne du Secrétaire général des Nations Unies intitulée ''Tous unis pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes'', mise en œuvre par l'Entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (Onu-Femmes), est l'une des initiatives qui vise à sensibiliser le public à l'échelle internationale et à accroître la volonté politique et les ressources pour prévenir et répondre à la violence faite aux femmes et aux filles. La 57e session de la Commission de la condition de la femme devra se mettre d'accord sur des mesures urgentes destinées à apporter sur le terrain une réponse concrète au sort des femmes et des jeunes filles victimes de violences.