La 57e session de la Commission de la condition de la femme (CSW57) se réunira du 4 au 15 mars à New York sur le thème : "Elimination et prévention de toutes les formes de violence contre les femmes et les filles". La Commission tient compte des recommandations formulées par les rapports du Secrétaire général de l'ONU, notamment celles relatives à la "Prévention de la violence à l'égard des femmes et des filles et aux Services et réponses multilatéraux à l'intention des femmes et des filles victimes de violence." Pendant cette manifestation, "ONU Femmes" demandera aux Etats Membres de renforcer les normes et standards mondiaux et de renforcer l'engagement et l'action politiques pour mettre fin à la violence à l'encontre des femmes et des filles. Selon l'ONU, sept femmes sur 10 subissent des violences, viols, maltraitances et mutilations dans le monde au cours de leur vie. La violence contre les femmes est universelle, et elle prévaut dans tous les pays et tous les environnements. C'est une violation flagrante des droits fondamentaux qui brise les familles et les communautés et entrave le développement, coûtant aux pays des milliards de dollars tous les ans en soins de santé et en pertes de productivité, poursuit l'Organisation mondiale. La violence se poursuit malgré les progrès importants enregistrés : aujourd'hui, 187 pays ont ratifié la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination contre les femmes. Même si plus de 125 pays disposent de lois spécifiques qui criminalisent la violence conjugale, 603 millions de femmes -le chiffre le plus élevé jamais enregistré- vivent toujours dans des pays où la violence conjugale n'est pas considérée comme un crime, relève "ONU-Femmes". Comme l'année 2012 l'a montré de manière frappante, la violence à l'encontre des femmes et des filles demeure une "horrible réalité dans le monde entier", déplore l'entité "ONU-Femmes".