Une centaine d'œuvres réalisées par six plasticiennes algériennes de différentes générations sont présentées à Alger à l'occasion de la journée mondiale de la femme dans "Palette au féminin", une exposition collective dont le vernissage s'est tenu jeudi à Alger. Les artistes Nait El Hocine Fatiha, Safia Meghnem, Meriem Kazouit, Nadia Cherrak, Samia Boumerdassi et Medjda Benchaabane exposent jusqu'au 23 mars au Palais de la culture une quinzaine de tableaux chacune, d'une grande diversité de styles et de techniques, de l'art abstrait à l'art figuratif en passant par le "pop art", de la peinture sur toile ou sur verre jusqu'au collage. Formées dans les écoles des Beaux arts, enseignantes ou psycho cliniciennes, ces créatrices revisitent à travers une large palette de formes, de couleurs et d'expressions, des thèmes liés aux traditions, à la beauté des Algériennes, à l'actualité politiques des pays arabes ou encore à des sentiments plus personnels. Nait El Hocine Fatiha propose, aux côtés d'œuvres "cubistes" plus anciennes, une "méditation" sur des paysages de La Casbah d'Alger dans des aquarelles où elle cherche à "redonner ses couleurs éclatantes à des lieux aujourd'hui délabrés" ainsi qu'elle l'a expliqué dans une déclaration à l'APS. Dans un style plus agressif et contrasté, la jeune Meriem Kazouit, major de sa promotion à l'école des Beaux arts de Sétif, entreprend dans des peintures sur huile non titrées, une recherche esthétique sur le "passage de la réalité à l'abstrait" à partir d'une confrontation de couleurs: vert et le rouge ou encore marron et bleu. Ces tableaux de grand format expriment, selon la jeune peintre, des sentiments comme la joie ou l'angoisse et proposent, dans une inspiration impressionniste, une exploration des " couleurs premières qui composent d'autres couleurs" explique-t-elle en évoquant des références des peintres de cette tendance. Aux côtés d'œuvres "semi-abstraites" réalisées en 2006, Mejda Benchaabane réoriente sa recherche vers le "pop art" dans deux autoportraits retravaillés par ordinateur où elle pose sur la toile une série de mots comme "printemps arabe", "terrorisme", "révolution", extraits de coupures de journaux. " J'ai voulu exprimer un regard sur la "guerre médiatique" et les formules contradictoires que j'ai trouvées dans les journaux durant le "printemps arabe"", explique Medjda Benchaâbane. D'autres plasticiennes comme Samia Boumerdassi et Safia Meghnem rendent hommage aux Algériennes à travers des portraits de femmes du Sahara, d'Alger ou de Kabylie ainsi que des portraits de figures historiques comme la Kahina. Les visiteurs pourront également apprécier le nouveau travail de Nadia Cherrak qui réalise à partir d'une technique mixte sur verre sablé et vitrail une multitude de formes géométriques et de lignes inspirées par la musique et les symboles traditionnels berbères. Une centaine d'œuvres réalisées par six plasticiennes algériennes de différentes générations sont présentées à Alger à l'occasion de la journée mondiale de la femme dans "Palette au féminin", une exposition collective dont le vernissage s'est tenu jeudi à Alger. Les artistes Nait El Hocine Fatiha, Safia Meghnem, Meriem Kazouit, Nadia Cherrak, Samia Boumerdassi et Medjda Benchaabane exposent jusqu'au 23 mars au Palais de la culture une quinzaine de tableaux chacune, d'une grande diversité de styles et de techniques, de l'art abstrait à l'art figuratif en passant par le "pop art", de la peinture sur toile ou sur verre jusqu'au collage. Formées dans les écoles des Beaux arts, enseignantes ou psycho cliniciennes, ces créatrices revisitent à travers une large palette de formes, de couleurs et d'expressions, des thèmes liés aux traditions, à la beauté des Algériennes, à l'actualité politiques des pays arabes ou encore à des sentiments plus personnels. Nait El Hocine Fatiha propose, aux côtés d'œuvres "cubistes" plus anciennes, une "méditation" sur des paysages de La Casbah d'Alger dans des aquarelles où elle cherche à "redonner ses couleurs éclatantes à des lieux aujourd'hui délabrés" ainsi qu'elle l'a expliqué dans une déclaration à l'APS. Dans un style plus agressif et contrasté, la jeune Meriem Kazouit, major de sa promotion à l'école des Beaux arts de Sétif, entreprend dans des peintures sur huile non titrées, une recherche esthétique sur le "passage de la réalité à l'abstrait" à partir d'une confrontation de couleurs: vert et le rouge ou encore marron et bleu. Ces tableaux de grand format expriment, selon la jeune peintre, des sentiments comme la joie ou l'angoisse et proposent, dans une inspiration impressionniste, une exploration des " couleurs premières qui composent d'autres couleurs" explique-t-elle en évoquant des références des peintres de cette tendance. Aux côtés d'œuvres "semi-abstraites" réalisées en 2006, Mejda Benchaabane réoriente sa recherche vers le "pop art" dans deux autoportraits retravaillés par ordinateur où elle pose sur la toile une série de mots comme "printemps arabe", "terrorisme", "révolution", extraits de coupures de journaux. " J'ai voulu exprimer un regard sur la "guerre médiatique" et les formules contradictoires que j'ai trouvées dans les journaux durant le "printemps arabe"", explique Medjda Benchaâbane. D'autres plasticiennes comme Samia Boumerdassi et Safia Meghnem rendent hommage aux Algériennes à travers des portraits de femmes du Sahara, d'Alger ou de Kabylie ainsi que des portraits de figures historiques comme la Kahina. Les visiteurs pourront également apprécier le nouveau travail de Nadia Cherrak qui réalise à partir d'une technique mixte sur verre sablé et vitrail une multitude de formes géométriques et de lignes inspirées par la musique et les symboles traditionnels berbères.