Les rebelles soudanais ont annoncé samedi avoir tué plus de 200 militaires dans l'Etat du Darfour du Sud, mais le gouvernement affirme pour sa part n'avoir subi qu'un "certain nombre" de victimes et avoir repoussé l'assaut. La guerre fait rage au Darfour, vaste région de l'ouest du Soudan depuis dix ans malgré deux accords de paix et la présence d'une importante force de maintien de la paix.Les principaux groupes insurgés, qui accusent le gouvernement de marginaliser les minorités ethniques de la région, ont refusé de participer au processus de paix sous l'égide du Qatar qui a permis un accord en 2011 entre Khartoum et un certain nombre de factions rebelles plus petites.Même si la violence est en baisse par rapport à 2003 et 2004, un renouveau des combats a contraint plus de 130.000 personnes à fuir leur domicile depuis le début de l'année, selon les chiffres des Nations unies. Samedi, les rebelles de l'Armée de libération du Soudan (ALS) loyale à Minni Minnaoui ont annoncé avoir attaqué un convoi de l'armée soudanaise près de Nyala, capitale de l'Etat du Darfour du Sud. "Rien de notable n'a survécu du convoi", affirment-ils dans un communiqué. Ils disent avoir tué 260 militaires et miliciens, un chiffre inhabituellement élevé pour une revendication. L'armée conteste ce chiffre. Elle dit avoir repoussé les attaquants et avoir tué et blessé une centaine de rebelles. Les forces armées reconnaissent "un certain nombre" de victimes, a précisé le porte-parole de l'armée selon une dépêche de l'agence de presse Suna.Il est fréquent que les deux parties donnent des chiffres contradictoires à propos de leurs affrontements, chacune revendiquant la victoire sur l'autre. La vérification des informations concernant le Darfour est difficile en raison de l'accès restreint des médias à cette région. Les donateurs pour le Darfour doivent se réunir à Doha au Qatar le mois prochain lors d'une conférence pour lever des fonds pour des projets de développement dans le cadre de l'accord de paix de 2011. Le président soudanais, Omar Hassan al Bachir, est recherché par la Cour pénale internationale. Il est soupçonné de génocide et de crimes de guerre au Darfour. Khartoum qualifie la CPI d'agent du néo-impérialisme occidental. Les rebelles soudanais ont annoncé samedi avoir tué plus de 200 militaires dans l'Etat du Darfour du Sud, mais le gouvernement affirme pour sa part n'avoir subi qu'un "certain nombre" de victimes et avoir repoussé l'assaut. La guerre fait rage au Darfour, vaste région de l'ouest du Soudan depuis dix ans malgré deux accords de paix et la présence d'une importante force de maintien de la paix.Les principaux groupes insurgés, qui accusent le gouvernement de marginaliser les minorités ethniques de la région, ont refusé de participer au processus de paix sous l'égide du Qatar qui a permis un accord en 2011 entre Khartoum et un certain nombre de factions rebelles plus petites.Même si la violence est en baisse par rapport à 2003 et 2004, un renouveau des combats a contraint plus de 130.000 personnes à fuir leur domicile depuis le début de l'année, selon les chiffres des Nations unies. Samedi, les rebelles de l'Armée de libération du Soudan (ALS) loyale à Minni Minnaoui ont annoncé avoir attaqué un convoi de l'armée soudanaise près de Nyala, capitale de l'Etat du Darfour du Sud. "Rien de notable n'a survécu du convoi", affirment-ils dans un communiqué. Ils disent avoir tué 260 militaires et miliciens, un chiffre inhabituellement élevé pour une revendication. L'armée conteste ce chiffre. Elle dit avoir repoussé les attaquants et avoir tué et blessé une centaine de rebelles. Les forces armées reconnaissent "un certain nombre" de victimes, a précisé le porte-parole de l'armée selon une dépêche de l'agence de presse Suna.Il est fréquent que les deux parties donnent des chiffres contradictoires à propos de leurs affrontements, chacune revendiquant la victoire sur l'autre. La vérification des informations concernant le Darfour est difficile en raison de l'accès restreint des médias à cette région. Les donateurs pour le Darfour doivent se réunir à Doha au Qatar le mois prochain lors d'une conférence pour lever des fonds pour des projets de développement dans le cadre de l'accord de paix de 2011. Le président soudanais, Omar Hassan al Bachir, est recherché par la Cour pénale internationale. Il est soupçonné de génocide et de crimes de guerre au Darfour. Khartoum qualifie la CPI d'agent du néo-impérialisme occidental.