C'est à un agréable voyage à travers les cultures, les émotions et les tons que nous invite, jusqu'au 1er avril, la jeune artiste-peintre Kenouna Hayet qui signe une exposition inédite, "Les mille et une couleurs", inaugurée samedi à l'hôtel El-Djazair à Alger.. Une vingtaine d'œuvres sont présentées au public, toutes réalisées avec la technique de la peinture acrylique en relief sur verre, découverte par l'artiste "tout à fait par hasard", en 2009, lorsque celle-ci peignait le plafond d'une pièce de la maison parentale. "J'ai été attirée par la consistance de la peinture vinylique que j'ai décidé de mettre sur du verre au moyen de la sculpture au pinceau, le verre étant un support que j'apprécie particulièrement", explique la jeune artiste, passionnée par la peinture et le dessein depuis son plus jeune âge. La palette de tableaux exposées a été ainsi travaillée en superposant les couches pour obtenir l'effet du relief qui octroie une dimension autrement plus prononcée et plus esthétique. "Contrairement à ce que l'on pourrait croire, c'est une technique qui se fixe parfaitement sur le verre sans recourir à aucun moyen de collage", affirme l'artiste. Outre le relief, Kenouna Hayeta a opté pour le fond noir qui fait mieux ressortir, plus qu'une toute autre couleur, les nuances des pastels ou des gammes vives selon le tableau, en mettant à l'honneur les traditions vestimentaires et les m£urs des peuples d'Asie, d'Europe, d'Afrique et d'Amérique. Fortement influencée par la culture asiatique, elle réserve une bonne partie de sa collection aux traditions de ce continent aussi mystérieux que lointain, à travers des tableaux comme "Harmonie coréenne", "Odissi", etc. Ce voyage proposé en Asie se poursuit avec le "sari" indien, alors que "Femme Massaï", "Néfertiti", "Mariachi", "Femme africaine", "La péruvienne", "Forlane" etc, sont autant d'hommage à la femme dans le contexte de chacune des cultures qui caractérisent les autres continents. Le patrimoine algérien est représenté par des tableaux mettant en avant les femmes algéroise, kabyle, targuie, chaouie, avec l'accoutrement typique à chaque région. La femme est ainsi au c£ur de cette exposition car "chacune d'elle est une sorte de Shéhérazade qui raconte une histoire propre à elle, à son environnement culturel...", explique la peintre. Certains tableaux, comme celui dédié à l'Algéroise et peint avec un encadrement en arabesque, sont exécutés avec précision et minutie, révélant le talent inné de l'artiste. L'univers sous-marin n'est pas en reste qui permet à l'artiste "d'aller au plus profond d'elle-même", de ses plus intimes réflexions et rêveries. Kenouna Hayet envisage d'ailleurs de pousser encore plus les limites de son potentiel créatif en enrichissant ses techniques: après celle du relief sur verre, elle compte, pour sa prochaine sélection, s'essayer à la peinture sur toile. Née en 1980 à Alger, l'exposante a commencé à l'âge de 17 ans à réaliser des aquarelles sur papier noir pour exprimer sa passion pour l'art asiatique, avant de se lancer dans la quête de son propre style, tout en affinant la technique la plus adapté à sa "voie". C'est à un agréable voyage à travers les cultures, les émotions et les tons que nous invite, jusqu'au 1er avril, la jeune artiste-peintre Kenouna Hayet qui signe une exposition inédite, "Les mille et une couleurs", inaugurée samedi à l'hôtel El-Djazair à Alger.. Une vingtaine d'œuvres sont présentées au public, toutes réalisées avec la technique de la peinture acrylique en relief sur verre, découverte par l'artiste "tout à fait par hasard", en 2009, lorsque celle-ci peignait le plafond d'une pièce de la maison parentale. "J'ai été attirée par la consistance de la peinture vinylique que j'ai décidé de mettre sur du verre au moyen de la sculpture au pinceau, le verre étant un support que j'apprécie particulièrement", explique la jeune artiste, passionnée par la peinture et le dessein depuis son plus jeune âge. La palette de tableaux exposées a été ainsi travaillée en superposant les couches pour obtenir l'effet du relief qui octroie une dimension autrement plus prononcée et plus esthétique. "Contrairement à ce que l'on pourrait croire, c'est une technique qui se fixe parfaitement sur le verre sans recourir à aucun moyen de collage", affirme l'artiste. Outre le relief, Kenouna Hayeta a opté pour le fond noir qui fait mieux ressortir, plus qu'une toute autre couleur, les nuances des pastels ou des gammes vives selon le tableau, en mettant à l'honneur les traditions vestimentaires et les m£urs des peuples d'Asie, d'Europe, d'Afrique et d'Amérique. Fortement influencée par la culture asiatique, elle réserve une bonne partie de sa collection aux traditions de ce continent aussi mystérieux que lointain, à travers des tableaux comme "Harmonie coréenne", "Odissi", etc. Ce voyage proposé en Asie se poursuit avec le "sari" indien, alors que "Femme Massaï", "Néfertiti", "Mariachi", "Femme africaine", "La péruvienne", "Forlane" etc, sont autant d'hommage à la femme dans le contexte de chacune des cultures qui caractérisent les autres continents. Le patrimoine algérien est représenté par des tableaux mettant en avant les femmes algéroise, kabyle, targuie, chaouie, avec l'accoutrement typique à chaque région. La femme est ainsi au c£ur de cette exposition car "chacune d'elle est une sorte de Shéhérazade qui raconte une histoire propre à elle, à son environnement culturel...", explique la peintre. Certains tableaux, comme celui dédié à l'Algéroise et peint avec un encadrement en arabesque, sont exécutés avec précision et minutie, révélant le talent inné de l'artiste. L'univers sous-marin n'est pas en reste qui permet à l'artiste "d'aller au plus profond d'elle-même", de ses plus intimes réflexions et rêveries. Kenouna Hayet envisage d'ailleurs de pousser encore plus les limites de son potentiel créatif en enrichissant ses techniques: après celle du relief sur verre, elle compte, pour sa prochaine sélection, s'essayer à la peinture sur toile. Née en 1980 à Alger, l'exposante a commencé à l'âge de 17 ans à réaliser des aquarelles sur papier noir pour exprimer sa passion pour l'art asiatique, avant de se lancer dans la quête de son propre style, tout en affinant la technique la plus adapté à sa "voie".