L'Alliance présidentielle (FLN- RND-MSP), ou du moins ce qui en reste après le retrait du MSP, a pratiquement disparue de la circulation. L'Alliance présidentielle, à l'origine, est un rassemblement de ces partis politiques, créée le 16 février 2004 avec essentiellement pour but la mise en œuvre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. L'Alliance présidentielle (FLN- RND-MSP), ou du moins ce qui en reste après le retrait du MSP, a pratiquement disparue de la circulation. L'Alliance présidentielle, à l'origine, est un rassemblement de ces partis politiques, créée le 16 février 2004 avec essentiellement pour but la mise en œuvre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Et ce n'est pas une surprise que l'Alliance a été de toutes les campagnes en faveur du programme du chef de l'Etat. La Charte pour la paix et la réconciliation nationale est le grand chantier du chef de l'Etat qui a été porté à bout de bras par l'Alliance présidentielle. Un projet qui a eu le mérite du retour de la paix et de la stabilité dans le pays, de la relance du développement socio-économique et culturel, de la reprise par l'Algérie de son rôle et de sa place dans le concert des nations. Autre projet du chef de l'Etat, porté lui aussi à bout de bras : le projet de révision de la Constitution pour lever l'obstacle constitutionnel de la limitation des mandats présidentiels, pour que Abdelaziz Bouteflika puisse se représenter à la magistrature suprême pour un troisième mandat. La Constitution a été révisée et l'Alliance présidentielle a réitéré naturellement son appel à la candidature d'Abdelaziz Bouteflika, lors du neuvième sommet de l'Alliance présidentielle. De même que tout le programme initié par le président de la République a été porté à bout de bras par les trois partis de l'Alliance jusqu'à l'avènement du « printemps arabe » qui a vu l'arrivée au pouvoir des « frères islamistes » en Tunisie, Egypte et Libye. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a décidé de se retirer de l'Alliance présidentielle. C'était à la fin du mois de décembre 2011. En annonçant cette décision, le président du parti a expliqué que « continuer à composer avec l'Alliance à l'horizontale signifie pour nous la persistance dans la médiocrité politique ». Ne cachant pas ses ambitions et son appétit vorace, Bouguerra Soltani avoue que son parti « veut se jeter dans la compétition en vue d'arracher les hauts postes ». Et d'expliquer que « pour ce faire il nous faut nous libérer du double langage ». La compétition (les législatives du 10 mai 2012) a vu la déconfiture du MSP allié pour la circonstance à d'autres partis islamistes dans une Alliance de l'Algérie Verte qui n'arrivent donc qu'en troisième place avec 48 sièges. Ceci, après qu'un poids lourd du parti ne déserte les rangs des « frères » du MSP. Il s'agit de Amar Ghoul, ministre des Travaux publics qui a créé son propre parti, le TAJ. Le FLN et le RND ne sont pas mieux lotis. Après les législatives du 10 mai 2012, les « évènements » ont commencé à secouer les deux ténors, FLN et le RND, de la scène politique nationale. Une dissidence frontale menée par des membres influents des directions nationales des deux partis a mis sur la touche et Abdelaziz Belkhadem et Ahmed Ouyahia qui sont désormais considéré comme ex-secrétaire général, respectivement, du FLN et du RND. Jusqu'à ce jour, à l'intérieur de ces deux partis des luttes sourdes opposent les « clans » pour leur contrôle. Que dire alors de l'Alliance présidentielle ? Un FLN qui se débat dans une crise interne dont il est difficile de prévoir le dénouement dans un proche avenir. Un RND, secoué par les mêmes soubresauts et un même pronostic, à savoir une crise qui perdure et qui risque d'imploser le parti. Et en toile de fond « la maladie » du président de la République qui ne s'est pas prononcé sur ses intentions concernant un 4e mandat. Toutes les éventualités sont sur la table des deux partis et du MSP qui n'ont plus de choses en commun à partager. On peut dire que l'Alliance présidentielle est morte de sa belle mort. L'état de santé du chef de l'Etat a précipité les choses. L'Alliance présidentielle a vécu, vaille que vaille durant plus de 9 années. Le coup de grâce est consommé. Comme qui dirait l'autre « tab j'nanha ». Et ce n'est pas une surprise que l'Alliance a été de toutes les campagnes en faveur du programme du chef de l'Etat. La Charte pour la paix et la réconciliation nationale est le grand chantier du chef de l'Etat qui a été porté à bout de bras par l'Alliance présidentielle. Un projet qui a eu le mérite du retour de la paix et de la stabilité dans le pays, de la relance du développement socio-économique et culturel, de la reprise par l'Algérie de son rôle et de sa place dans le concert des nations. Autre projet du chef de l'Etat, porté lui aussi à bout de bras : le projet de révision de la Constitution pour lever l'obstacle constitutionnel de la limitation des mandats présidentiels, pour que Abdelaziz Bouteflika puisse se représenter à la magistrature suprême pour un troisième mandat. La Constitution a été révisée et l'Alliance présidentielle a réitéré naturellement son appel à la candidature d'Abdelaziz Bouteflika, lors du neuvième sommet de l'Alliance présidentielle. De même que tout le programme initié par le président de la République a été porté à bout de bras par les trois partis de l'Alliance jusqu'à l'avènement du « printemps arabe » qui a vu l'arrivée au pouvoir des « frères islamistes » en Tunisie, Egypte et Libye. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a décidé de se retirer de l'Alliance présidentielle. C'était à la fin du mois de décembre 2011. En annonçant cette décision, le président du parti a expliqué que « continuer à composer avec l'Alliance à l'horizontale signifie pour nous la persistance dans la médiocrité politique ». Ne cachant pas ses ambitions et son appétit vorace, Bouguerra Soltani avoue que son parti « veut se jeter dans la compétition en vue d'arracher les hauts postes ». Et d'expliquer que « pour ce faire il nous faut nous libérer du double langage ». La compétition (les législatives du 10 mai 2012) a vu la déconfiture du MSP allié pour la circonstance à d'autres partis islamistes dans une Alliance de l'Algérie Verte qui n'arrivent donc qu'en troisième place avec 48 sièges. Ceci, après qu'un poids lourd du parti ne déserte les rangs des « frères » du MSP. Il s'agit de Amar Ghoul, ministre des Travaux publics qui a créé son propre parti, le TAJ. Le FLN et le RND ne sont pas mieux lotis. Après les législatives du 10 mai 2012, les « évènements » ont commencé à secouer les deux ténors, FLN et le RND, de la scène politique nationale. Une dissidence frontale menée par des membres influents des directions nationales des deux partis a mis sur la touche et Abdelaziz Belkhadem et Ahmed Ouyahia qui sont désormais considéré comme ex-secrétaire général, respectivement, du FLN et du RND. Jusqu'à ce jour, à l'intérieur de ces deux partis des luttes sourdes opposent les « clans » pour leur contrôle. Que dire alors de l'Alliance présidentielle ? Un FLN qui se débat dans une crise interne dont il est difficile de prévoir le dénouement dans un proche avenir. Un RND, secoué par les mêmes soubresauts et un même pronostic, à savoir une crise qui perdure et qui risque d'imploser le parti. Et en toile de fond « la maladie » du président de la République qui ne s'est pas prononcé sur ses intentions concernant un 4e mandat. Toutes les éventualités sont sur la table des deux partis et du MSP qui n'ont plus de choses en commun à partager. On peut dire que l'Alliance présidentielle est morte de sa belle mort. L'état de santé du chef de l'Etat a précipité les choses. L'Alliance présidentielle a vécu, vaille que vaille durant plus de 9 années. Le coup de grâce est consommé. Comme qui dirait l'autre « tab j'nanha ».